Dépolitisation

génération, à travers les différentes modulations qu’on peut lui faire subir, joue un rôle moteur dans un processus de révision de la portée idéologique d’un phénomène historique. Dans ce cas précis, la notion de génération est devenue le vecteur d’une dépolitisation, ou d’une désidéologisation massive des évènements de Mai 68. 7 Il s’agit des intellectuels omniprésents sur la scène médiatique, à cette époque comme de nos jour (...) 8 Mannheim (Karl), Le Problème des générations, Paris, Nathan, 1990

exacerbée à l’« emprise de l’organisation 5 ». Il refléterait également selon eux une relation ambivalente à l’autorité et un rapport anxieux, voire hostile, à la gestion des comportements et à l’adaptation sociale, « perçus comme processus de dépolitisation ». De ce point de vue, le développement simultané des organisations et des individus prônés par l’OD paraît assez déconflictualisé et idéaliste. Si l’on pense que les positionnements individuels sont « Changement organisationnel et réalités culturelles

effet, une société se définit en opposition aux autres. Plus largement, tout ce qui devient antagoniste devient politique. Aussi, l’ennemi Schmittien réside dans toutes forces qui cherchent à pacifier ce conflit, qui par ce fait même, entraine une dépolitisation. Selon Schmitt lorsqu’il n’y a plus de conflit il n’y a plus de politique, on pourrait même dire paradoxalement qu’il n’y a plus d’unité politique. En effet, pour Schmitt le pluralisme intrinsèque à la démocratie et au libéralisme est dépolitisant

pouvoir qui n'ont pas été élus mais nommés. Dès lors, on peut justement s'interroger sur l'action de ces hommes. Comment est-il possible qu'ils jugent les affaires en modifiant la loi de façon neutre? On ne peut pas en effet, attendre une totale dépolitisation de la part de ces individus. Or, pour effectuer la tâche du contrôle de la constitutionnalité de la loi, il faudrait être vide de tout intérêts personnels ou politiques. Par ailleurs, la Cour Suprême étant une Cour d'appel, il semble qu'il n'y

que le conseil d'Etat a toujours été audacieux pour la protection des libertés individuelles (notamment pendant que le régime de Vichy). Peut-être plus actif que l'aurait été le législateur. Cette manière de fabriquer le droit a contribué à la dépolitisation du droit administratif. Elle a contribué à la coloration de neutralité du droit administratif. On parle du « jurislateur » La jurisprudence a été gage de continuité et de stabilité du droit administratif : en pratique, il est plus facile de modifier

Aujourd'hui cependant, après 20 ans de terrorisme, de violences terribles, de conditions de vie dégradés, de mascarade politique, les algériens adoptent (tout naturellement) un comportement de méfiance vis à vis de la politique. Cette véritable dépolitisation est le reflet d'un grand scepticisme envers toute idéologie. Seul la vie associative semble pouvoir encore offrir la possibilité d'un engagement politique à l'échelle locale. En effet, bien que seuls le FLN et le FIS aient été des partis rassemblant

que tous est politique (sexe, culture, sport). On peut voir que durant 1968, la France a connut un processus de politisation large et massif car le corps social à inscrit tout dans le registre politique. Mais il existe aussi des processus de dépolitisation c'est-à-dire des processus par lequel certaines actions sociales finissent pas s’extraire à ce qui relève de la politique. Ex : Si en 1960/1970, La CFDT admettait défendre une conception politique du syndicalisme, aujourd’hui ces dirigeants

chapitre était de se rendre compte de la fascination pour les formes rituelles et le monde des représentations. Conclusion : un mode unique de socialisation ? L'approche des courants musicaux underground est à replacer dans un contexte de dépolitisation et de mobilisation différente des masses. Les musiques underground étudiées ont des différences dans leur public, dans leur forme : le rap est pus centré sur la parole et le rythme, tandis que la techno et le rap ont une vision plus sonique de

lois. L’objet de cet office c’est le contrôle de constitutionnalité. Avec le temps le contrôle s’est dépolitisé. Il faut que la juridiction en charge, arrive dépolitisé par elle-même son contrôle, pour parvenir à la notion de juridiction. Qui dit dépolitisation dit dé juridictionnalisation. Ce qui compte également c’est l’impérium, il faut que la décision prise s’impose. L’autorité doit avoir une certaine autorité. Pour qu’il y ait un tribunal au sens de la CEDH, il faut qu’un certain nombre d’attribut

dans l’exercice de la démocratie. Les conditions d’émergence de l’individualisme contemporain sont le repli sur soi d’individus qui ont rompu avec leurs appartenances traditionnelles. La menace pour la démocratie est la dilution du lien social, dépolitisation, refus des contraintes et engagements (syndicats en perte de vitesse, abstentionniste grandissant…), mais aussi la fragilisation des individus isolés, qui ne peuvent plus constituer des contre-pouvoirs efficaces face à l’Etat (risque de tyrannie