Dépolitisation

law). Le choix du mot « gouvernance » renvoie donc au besoin d’un nouveau concept pour décrire la mondialisation des processus de gouvernement et de réglementation des relations internationales mais aussi un parti pris théorique tendant à la dépolitisation des questions et la minimisation des outils de droit international contraignants contre la valorisation du volontarisme des acteurs (codes de conduite) et la technicisation du traitement des affaires mondiales (normes). En effet cohabitent sur

d’existence et en proposant d’interrompre les efforts pour l’améliorer. 4. Développement dépolitisant : James Ferguson (1994) soutient que la technicalisation du développement étend le domaine bureaucratique de l’état, mais il entraine une dépolitisation de la société, dans le sens que le processus décisionnel n’est pas dans les mains des acteurs concernés, mais dans les mains des bureaucrates, qui ignorent les réalités locales. John Harris (2001) soutient que la décision de la Banque mondiale

d’Europe centrale et orientale prévoit une « flambée de sentiments xénophobes » dans les pays « disposant de fortes minorités », ainsi qu’une montée des « mouvements nationalistes » et qui se demande si la classe moyenne « poursuivra le processus de dépolitisation ou bien si elle reviendra dans le jeu démocratique à la faveur de la crise ». Il parle aussi des « élections européennes » comme d’un « premier test. » (C.I. n°961). Le mot « crise » porte donc aussi, par ricochet, l’éventualité d’une « crise

sont significatifs (nombre d’accidents mortels liés à l’alcool divisé par 2 entre 1990 et 2005). Les politiques ont bien compris l'importance de ce problème. Cependant, le débat mené en France depuis des décennies, a, semble-t-il, souffert d'une dépolitisation jusqu'au début des années 2000. En effet, abordée de manière ponctuelle par les pouvoirs publics, la sécurité routière est apparue comme une fatalité due au développement du secteur automobile, et a donc été banalisée. Sa responsabilité a été

adultes que chez les adolescents, s'opère la découverte, qui n'a pas encore trouvé son langage, du fait que le système scolaire est un véhicule de privilèges. Q. Mais comment expliquer alors que l'on constate depuis trois ou quatre ans une dépolitisation beaucoup plus grande, sembletil ? — La révolte confuse — mise en question du travail, de l'école, etc.— est globale, elle met en cause le système scolaire dans son ensemble et s'oppose absolument à ce qu'était l'expérience de l'échec dans l'ancien

responsabilité des gouvernants. D’autres allèguent que les doutes vis-à-vis des médias comme agents de la démocratisation de la vie politique (ou « media-malaise ») résulte la spectacularisation de l’information, l’érosion du capital social, la dépolitisation de l’expérience personnelle, la montée de la négativité dans l’information politique et du cynisme et la perte de confiance dans les institutions publiques. Entre l’interprétation euphorique et un ensemble d’observations dysphoriques, on peut

d’années on a vu une déstructuration du tissu économique et des classes populaires, une montée du chômage de la précarité, une chute vertigineuse des partis de gauche et en particulier du Parti communiste. De ce point de vue-là, il y a bien une dépolitisation des banlieues. 
Le résultat est que dans les quartiers sensibles, on ne voit plus de militants. Mais ça n’empêche pas un certain nombre de figures de jeunes ou d’adultes d’avoir une forte conscience sociale et un regard politique sur ce qui se

légitime le pouvoir mais en plus elle oriente son action. Selon R Aron, l'idéologie dans ces régimes est une "vérité officielle de l'Etat". Contrairement aux régimes de type autoritaire qui maintiennent la population dans une forme d'apathie et de dépolitisation, phénomène totalitaire ne peut se passer de la mobilisation totale et active de la population autour de ses valeurs et son projet idéologique. Ainsi plus aucune activité publique ou privée ne doit échapper aux normes idéologiques. Une faute commise

Landes près de Nantes est un bon exemple de ce type d’action pragmatique qui a recours à l’action judiciaire, aux manifestations, aux pétitions et à la résistance physique au gendarme. L'engagement pragmatique n'est pas pour autant synonyme de dépolitisation. Les implications locales et concrètes sont toujours reliées à des problèmes politiques d'ordre plus général. Les militants, à partir d’actions ponctuelles, veulent mettre en lumière la nécessité de changer la société à long terme et d’intégrer

en Italie ou un système, conforme à la conception kelsenienne de légitimité démocratique de la justice constitutionnelle, d’élection par le Parlement, tel qu’il a été adopté en Allemagne ? L’intérêt de ce dernier système ne réside pas dans une dépolitisation des juges constitutionnels : au contraire, il nécessite de réunir une majorité des deux tiers de l’assemblée, ce qui tend à garantir un certain pluralisme au sein de la juridiction constitutionnelle. Si ce mode de désignation présente un intérêt