Dépolitisation

domination, il adhère à une vision de la société conflictualise : les sociétés démocratiques ne sont pas des sociétés consentuelles mais des sociétés où il y a des conflits. La société n’est pas homogène : tout le monde ne pense pas pareille. La dépolitisation est un discours qui invisibilise le fait qu’il y a des rapports de dominations et des inégalités sociales. Ce conflit chez Bourdieu ce n’est pas nécessairement comme chez Marx, de la lutte des classes économiques mais ce qui est fondamentale c’est

conflictuelle », une « coexistence d'acteurs sociaux aux intérêts divergents ». Il instaure une relation ambivalente à l'autorité et un rapport anxieux, voire hostile, à la gestion des comportements et à l'adaptation sociale, « perçus comme processus de dépolitisation ».

dentistes utilisent le plus pour eux-mêmes. » Exemple d’argument de cadrage : Lorsque, s'inquiétant des risques d'abstention aux élections de 2002, François Hollande, secrétaire général du PS français déclare: « Il ne faut pas confondre désintérêt et dépolitisation » , il utilise un argument de cadrage, et, plus précisément de disjonction. Autre argument de cadrage, qui amplifie certains aspects d'une description, cet énoncé très percutant concernant l'industrie du tabac, la présentant comme la « seule industrie

ne sont plus élus mais ils sont nommés. Leur légitimité est acquise à travers des textes juridiques. ⇨ Intégration des lieux de pvr nationaux à un pvr plus général Le mode de fonctionnement de ces entités supranationales repose sur la dépolitisation : on efface les enjeux politiques au profit d’une approche technicienne. C’est en fait une manière de faire de la politique sans le dire, pour assurer la légitimité des élus qui ne sont pas nommés mais élus. La technicité éloigne les citoyens

cercle en conciliant l’existence de l’euro et le maintien des souverainetés budgétaires nationales. Pour avancer, elle a choisi une BCE indépendante arc-boutée sur l’inflation et un encadrement rigoureux des finances publiques. Il en a résulté une dépolitisation de l’Europe et une méfiance envers une construction qui fait peser le poids de l’ajustement sur les plus faibles en cas de crise. Aujourd’hui, il s’agit donc d’aller vers plus de fédéralisme encore, en abandonnant certaines prérogatives nationales

mais aussi en Asie et en Amérique du Nord et du Sud ; - sa "dématérialisation" : la valeur symbolique (et médiatique) de ses cibles est souvent supérieure à leur valeur réelle et sa communication passe par internet ; - son apparente et fréquente "dépolitisation" : ses motifs annoncés ou soupçonnés sont souvent religieux et/ou culturels (ou fusionnant le politique dans le religieux), et le manque apparent de revendication politique concrète interdit toute négociation ; - Son caractère impitoyable : forces

financière Quels sont les enjeux de l’indépendance des banques centrales ? • Mais cela peut contrevenir aux exigences démocratiques • La politique monétaire échappe donc aux citoyens. Depuis Masstricht, la BCE en est le symbole. • Elle justifie cette dépolitisation de la politique monétaire par le consensus qui existerait sur les objectifs (contrôle des prix) et sur les instruments (contrôle masse monétaire). Economie monétaire et financière Quels sont les enjeux de l’indépendance des banques centrales

souvent décrit comme le grand concurrent du régime démocratique car il associe un fonctionnement capitaliste, des taux de croissant important, et une structure politique de type autoritaire). - De l’intérieur car certains insistent sur la dépolitisation : technocratie, populisme. A. Une démocratie libérale 1. Un régime libéral CONSTANT, en 1819, étudie la notion moderne de la liberté dans une conférence s’intitulant De la liberté des anciens comparée à celle des modernes. Il expose

des mauritaniens sont morts, par centaines – sans que cet exemple résume d’ailleurs la diversité des souffrances – la responsabilité des gouvernants ne peut être imputable qu’à une inadéquation, des moyens, au devoir de protéger les citoyens. La dépolitisation du sujet, sa concentration sur des aspects impersonnels et anonymes, tend - suivant les stéréotypes de la Banque Mondiale auxquels les rapports empruntent le jargon et l’approche libérale - à évacuer l’impératif, pour les dirigeants, de rendre

l’individualisme, avec un sentiment d’appartenance qui se diversifie hors de la nation par exemple au niveau local ou encore au niveau européen au dessus de la nation. (Une crise de l’Etat, crise du sentiment d’appartenance à un état. Mouvement général de dépolitisation (ex. abstention aux élections) qui traduit le sentiment que les institutions de l’état sont inutiles. On ne crois plus à la capacité d’action de l’état. Les décisions sont prises par les institutions européennes et sont subies du fait de la mondialisation