Descartes Et Nietzsche Liberté

conscience permet à l’individu de se réfléchir et de réfléchir le monde : en d’autres termes, l’individu se représente ses perceptions et leur donne sens, il est un miroir qui réfléchit les perceptions qu’il reçoit. Nous en avons parlé par rapport à Nietzsche : d’une part l’individu est à la fois dans le monde et étranger à celui-ci, d’autre part l’individu appréhende le monde par rapport à sa conscience (FP XI, 38 [12] : « Et savez-vous bien ce qu’est "le monde" pour moi ? Voulez-vous que je vous le

La liberté Intro : deux types de problèmes. 1) la conciliation du principe du déterminisme, fondement de la connaissance scientifique, et de l'expérience de la conscience par laquelle la liberté est révélée. 2) la conciliation de la spontanéité propre à un acte libre avec un principe d'ordre qui l'oriente et le préserve de l'absurde. Cf Gide : Un crime immotivé. Ni détermine par des causes, ni motive par des buts. Le déterminisme Trois orientations possibles 1) Réduire l'expérience

PASCAL, « Quand l’univers l’écraserait, l’homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu’il sait qu’il meurt et l’avantage que l’univers a sur lui, l’univers n’en sait rien » « L’homme est un roseau pensant » DESCARTES, « Je pense donc je suis » KANT, « Le je pense doit pouvoir accompagner toutes mes représentations » « Nous ne connaissons des choses que ce que nous y mettons nous-mêmes » ROUSSEAU, « Conscience ! Conscience ! Juge infaillible

Vers un postmodernisme idéationnel Le postmodernisme spéculatif. Le postmodernisme ne peut être fondé que sur l'idée de la passion. De la même manière, on pourrait mettre en doute Descartes dans son approche subsémiotique du comparatisme. Le postmodernisme nous permet d'appréhender un comparatisme de la pensée individuelle, et pour cela, on peut reprocher à Sartre son extratemporanéité sémiotique. Le postmodernisme ne se borne néanmoins pas à être une extratemporanéité synthétique dans

Département de Philosophie Mat : 09L08758 Philo III Sujet : la négation PLAN INTRODUCTION I. CONCEPTION ANCIENNNE DE LA NEGATION a. GORGIAS II. LA NEGATION DANS LA CONCEPRION MODERNE a. NIETZSCHE b. DESCARTES c. HEGEL CONCLUSION INTRODUCTION Que l’on définisse la négation comme action de nier, cela ne fait l’ombre d’aucun doute. Mais, cette définition prise ainsi est-elle la même ou signifie-t-elle la même chose chez tous les

il faut commencer » Pascal, Pensées. 2. « Il y a » Apollinaire, Calligrammes. 3. « La pensée est essentiellement à l’écoute de l’être » Martin Heidegger, Lettre sur l’humanisme. 4. « Cogito ergo sum » Descartes, Discours sur la méthode. 5. « Ça pense donc ça est » Volonté de puissance, Nietzsche. 6. « Dieu est la pensée qui éternellement et sans fatigue se pense elle-même » Aristote. 7. « Il est tout à fait du philosophe, ce sentiment : s’étonner. » Platon, Théétète. 8. « Tous les hommes désirent

libre, c’est un esprit libéré du corps Ce pur esprit pourrait incarner une liberté absolue. Le problème est que nous ne sommes pas des Anges. La nature humaine est double, à la fois spirituelle et corporelle. Comme le dit Kant, l’homme est un être qui dispose d’une nature duale : il est à la fois membre du monde sensible et membre du monde intelligible. Il est fini, déterminé, mais aussi raisonnable. Conquérir une liberté d'esprit ce serait donc avant tout pouvoir s'affranchir du corps. Pour Platon

La métaphysique plan Introduction I. Nature A. Dénomination B. Objet C. Illustration II. Valeur A. Critiques 1. Kant 2. Nietzsche 3. Comte 4. Heidegger B. Irréductibilité Conclusion Introduction Qu'elle s'y adonne ou la repousse, la philosophie a son destin lié à celui de la métaphysique. En quête de sens, peut-elle en faire l'économie ? Première partie : nature de la métaphysique A. Dénomination Le mot " métaphysique " a été forgé au 1er siècle par

bonne, mais nous la jugeons bonne parce que nous la désirons. » Spinoza montre ainsi que la conscience est un effort de notre désir. C'est la pulsion qui détermine la représentation (l'image). Selon cette conception, la conscience ne possède pas de liberté à l'égard des désirs. La volonté n'est donc pas autre que l'expression d'un désir. La conception déterministe du désir implique un conditionnement de nos désirs par des besoins. => Tous les besoins peuvent-ils néanmoins être mis sur le même plan

Dans son texte, l’auteur va au-delà de la critique du traditionnel dogme de la volonté cher à de nombreux philosophes depuis l’Antiquité. On retrouve la remise en cause de l’idée même de liberté, l’illusion d’être maître de ses choix et l’impossibilité d’échapper à sa finitude mais la fatalité chère à Nietzsche est ici doublée d’un certain cynisme selon lequel la notion même de libre-arbitre aurait été créée pour endiguer encore davantage tout espoir d’émancipation de la condition humaine. On peut