Descartes Et Rousseau Technologie

XXIe siècle, où la technologie, le savoir et la connaissance humaine a finalement pu se retourner contre l'Homme, est tout à fait mesurable, les nombreux accidents industriels en sont une preuve. Il semblerait effectivement que du simple fait de sa présence et de son activité, l'Homme menacerait son environnement et donc se menacerait lui-même. On peut y voir une rupture, ou tout du moins une faille dans sa prétention à rationaliser, à aménager le monde, prétention dont Descartes a souvent fait l’éloge

toute transformation de la nature ne pouvait qu’être inférieure à l’action créatrice de Dieu. Au système de valeur antique qui fait l’éloge de l’otium s’oppose radicalement celui de Voltaire qui déclare que «l’oisiveté est mère de tous les vices». Rousseau va jusqu’à dire que « celui qui mange dans l’oisiveté ce qu’il n’a pas gagné lui-même le vole, [...] il ne diffère guère à mes yeux du brigand qui vit aux dépens des passants ». Avec les penseurs du capitalisme de l’ère industrielle nait l’idée

formalisée  mais  presque identique, chez des penseurs de “l’Éducation  nouvelle” dans les années trente, tel Claparède. Si l’on  remonte encore dans le temps, la matrice de la situation-problème se trouve dans le livre II de L’Émile de  Jean-Jacques Rousseau. Celui-ci explique comment il  a amené l’enfant à acquérir des notions d’astronomie  auxquelles  il  était  réfractaire  jusque-là,  en  repérant  l’étoile polaire afin de retrouver sa demeure. J’ai donc essayé de formaliser la notion de situation-problème 

peut en dénoncer la caractère dénaturant, aliénant, corrupteur, pervers. C’est dans doute Rousseau qui a fait la critique la plus acérée dans son discours sur les sciences et les arts de l’artifice. (« nos âmes se sont corrompues à mesure que nos sciences et nos arts se sont avancées à la perfection ; on a vu la vertu s'enfuir à mesure que leur lumière s'élevait sur notre horizon ». ) La nature, selon Rousseau, c'est le bonheur, la simplicité, la puissance, la liberté, l'innocence ; l'artifice, c'est

double titre car une limite risque de stopper le progrès de la technique, comme le pensait Condorcet à propos du savoir des prêtres. Cette thèse demanderait à prouver que tout progrès technique est bon pour l’homme, ce qui n’est pas évident, cf. Rousseau sur la perfectibilité. Poser une limite, c’est aussi s’interroger sur la nature de cette limite et sur sa légitimité. Cela va poser, entre autre, le problème du rapport à la morale. (Il convient aussitôt de clarifier cette notion de pouvoir

Marie-Claude Gusto SERVICES CENTRAUX Éditions Sommaire CHOISIR SA VOIE page Le calendrier des inscriptions 2 Le schéma des études supérieures 4 LES FILIÈRES D'ÉTUDES Les licences 6 Les DUT (diplômes universitaires de technologie) 8 Direction Cross-Média : Isabelle Dussouet, Arielle Girot, Michel Muller Rédactrice en chef : Nelly Burgaleta Correction : Valérie Doineau Les BTS (brevets de technicien supérieur) 9 Les écoles spécialisées 10 Ressources

est bien lui aussi une manière d’utiliser l’outil pour produire quelque chose. L’art apparaît largement dépendant de conditions techniques de son époque. L’impressionnisme est né avec l’invention du tube de peinture. L’art utilise parfois des technologies de pointe comme le cinéma, il est tellement dépendant de métiers extrêmement techniques que l’on parle, même d’une industrie du cinéma. La différence entre l’art et la technique c’est que l’art est une technique qui produit des objets beaux ayant

mesure tous les développements historiques à l’aune de cet aboutissement prétendu. Certains pays sont en marche vers la démocratie, d’autres éventuellement régressent. Mais il y a une voie unique. La deuxième dimension du progrès est technique : technologies de l’informatique et de la robotique, biotechnologies, voilà la deuxième dimension du progrès. La troisième dimension concerne la richesse matérielle mesurée à la valeur marchande accumulée (PIB) et ici le progrès s’appelle croissance. Toujours

. . 86 Kant - problématique 6 : Suffit-il d’être indépendant pour être libre ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 87 Tocqueville - problématique 7 : Le conformisme est-il une absence de liberté ? . . . . . . . . . . . . . . . . . 88 Descartes - problématique 8 : Être libre, est-ce pouvoir dire « oui ou non » ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . 89 Bergson - problématique 9 : La liberté se confond-elle avec la réalisation de soi-même ? . . . . . . . . 90 Platon - problématique 10

en anthropologie. L’idée de nature a pris sa forme définitive au XVIIème siècle, À cette époque, en face d'elle, il n'y a pas encore de notion de collectivité culturelle, il y a l'homme en tant qu'individu, transformateur de la nature(Descartes). Même chez Rousseau, l’opposition entre nature et société n’existe pas. La notion de culture telle que nous l’entendons aujourd’hui, et telle que nous la croyons universelle, s’est en réalité constituée au XIXe siècle en Allemagne. Il y eut alors dans cette