Diagnostic Préimplantatoire

siècle, sont susceptibles de renouveler et de prolonger d’éventuelles ambitions eugénistes. La maîtrise de la reproduction, les connaissances résultant de la cartographie du génome humain, la mise au point de tests de dépistage et de - 15 - diagnostic génétiques toujours plus nombreux, l’accès à l’information génétique, le savoir-faire acquis en matière de manipulation de l’ADN et de thérapies géniques sont autant de moyens qu’un gouvernement pourrait choisir d’employer à des fins autres que

autorise l'interruption de grossesse à tout moment en cas de péril grave pour la santé de la femme, ou s'il existe une forte probabilité que l'enfant à naître soit atteint d'une affection d'une particulière gravité reconnue comme incurable au moment du diagnostic. Les lois du 29 juillet 1994 préservent la conservation et le transfert des embryons fécondés in vitro. Cette loi ne s’applique pas dans certaines circonstances : le couple peut demander la fin de la conservation. La demande doit être faite par

2 cas différents 3 Diagnostic prénatal Les différentes techniques ± invasives Leur finalité – l’eugénisme 1 Problèmes éthiques du diagnostic prénatal. 59. - La connaissance toujours plus étendue de la vie intra-utérine et le développement des instruments pour y accéder, anticipent aujourd'hui, les possibilités de diagnostic concernant la vie prénatale, et permettent ainsi des interventions thérapeutiques toujours plus opportunes et plus efficaces. Le diagnostic prénatal reflète la qualité

du corps humain ou l’oscillation entre l’objet (2009-10) 40 R.D.U.S. et le sujet de droit vitro, susceptible d’être fusionné, implanté, congelé, modifié, abandonné? Dans quelle mesure? Le cadre législatif lacunaire entourant le diagnostic prénatal ou préimplantatoire (Paragraphe 2), ainsi que l’interdiction de choix eugéniques (Paragraphe 1) témoignent du statut hybride d’un objet-sujet graduellement titulaire d’un droit à l’intégrité inchoatif et partiel, configuré par les droits, libertés et

stimuler les ovaires. Injection intra cytoplasmique de spermatozoïdes (ICSi) : injection dans le cytoplasme de l’ovule d’un seul spermatozoïde. Permet à des hommes disposant de gamètes peu mobiles, peu féconds de concevoir des enfants. Diagnostic préimplantatoire (DPI): tri des embryons lors d’une FIV, limité aux cas où couple a de fortes probabilités de donner naissance à un enfant atteint d’une maladie génétique grave et incurable. Pratique interdite : Clonage par transfert nucléaire : Reproductif

1970, a stérilisé des femmes qui présentaient des troubles mentaux, avaient trop d’enfants ou étaient considérées comme asociales. Aux antipodes de ces eugénismes d’État, il existe un eugénisme de liberté, que je défends. À ce titre, le diagnostic préimplantatoire, qui permet de sélectionner les embryons non porteurs d’une maladie génétique. La liste des maladies pour lesquelles on pourra y recourir ne va cesser de s’allonger, car on sait maintenant lire dans le livre de la vie. Récemment, à l’hôpital

) Peut être mis fin à la conservation des embryons ayant 5 ans d’existence au bout de 5 ans la loi admet que les parents peuvent opté pour la destructions de l’embryon . Le diagnostic préimplantatoire est un diagnostic médical d’examiné si l’embryon est atteint d’un maladie génétique la loi à admet le DPI ( diagnostic) soumis à des conditions contraignantes ) La question de l’usage thérapeutique de l’embryon des cellules conçu in-vitro ^ Le clonage humain fait objet d’une prohibition expresse

possible après par motif thérapeutique. La recherche sur l'embryon est interdite mais peu être autorisé a titre exceptionnelle et doit être alors encadré. La loi a également réglementé les diagnostics prénatals, limité au hypothèse ou il y a un risque d'infection. Existe aussi le diagnostic biologique, celui preimplantatoire. Lorsqu'il y a des embryons surnuméraires, ils sont protégé par la loi, peut être accueilli par d'autres couples, détruits que dans conditions spécifiques. Pas de droit de propriété

professionnels ont la responsabilité d’accompagner ces choix. « Dans le cadre de mes fonctions, je suis amenée à confirmer un diagnostic clinique d’une maladie génétique, à en faire l’annonce aux familles, avec éventuellement proposition d’avortement, ou aussi à faire un diagnostic prénatal pour des familles ayant déjà un enfant handicapé ou un diagnostic préimplantatoire… » Témoins de situations vécues par des proches, certaines personnes s'interrogent sur les positions de l'Eglise. Pour elles,

100 000 € d’amende. * En matière de clonage (article 214-2 du Code Pénal), on est puni de 30 ans de réclusion criminelle et de 7 500 000 € d’amende. Aujourd’hui, il existe des exceptions très encadrées en matière PMA de procéder à un diagnostic préimplantatoire. Les lois bioéthiques sont actuellement rediscutées et il se peut que le nombre d’exception augmente. II/ Les limites du principe A) La naissance, condition non suffisante pour acquérir la personnalité Pour acquérir la personnalité