Dialogue Don Juan Tartuffe

Colloque « Discours et pouvoir », Université du Caire, Octobre 2006 La séduction de Dom Juan, jeu de pouvoir discursif chez Molière, ou la tragédie de la noblesse Charles Bonn Université Lyon 2 La relation de Don Juan en général, mais plus particulièrement dans le Dom Juan de Molière, avec les discours de la Cité peut être considérée comme un vestige de celle des anciens guerriers qui n’ont pas à répondre de leurs actes à un quelconque discours de la loi. Le guerrier étant le protecteur

Introduction: Dom Juan ou le festin de pierre, est une oeuvre de Jean-baptiste poquelin, communément appelé molière, qui est un dramaturge français né, et mort à Paris le 17 février 1773. Molière débute dans le théâtre à 21 ans dans une troupe en tant que comédien, puis écrit en 1659 les précieuses ridicules, pièce qui lui donnera la célébrité. Il enchaîne ensuite avec de nombreuses pièces qui rencontreront autant de succès, comme le bourgeois gentilhomme, les fourberies de Scapin ou encore

problèmes de la société de l'époque le mariage et la condition de la femme , les faux dévots hypocrites ,les libertins ,le manque de sincérité et l'attachement aux conventions et la nécessité de paraître. Ce sont : l'École des femmes, Tartuffe ou l'imposteur ,Dom Juan et Le Misanthrope.L’école des femmes est une comedie en cinq actes et en vers , représentée le 26 decembre 1662 au théatre du palais-royal. Cette comédie connaît immediatement un vif succès. Entre comédie et tragédie , l’ecole des femmes

implication personnelle dans la réflexion qui favorise l’exploration d’exemples que les candidats ont pu s’approprier. » 2 II- Le corpus pour vous aider à illustrer votre essai : 1- Le Tartuffe ou l’imposteur, Molière, 1664, III, 3 (extrait) Orgon est tombé sous la coupe de Tartuffe, un hypocrite et un faux dévot. Ce dernier réussit à le manipuler en feignant la dévotion et devient ainsi son directeur de conscience. Il s’installe alors chez lui et décide de régenter toute la maison

André Durand présente ‘’Tartuffe’’ (1669) comédie en cinq actes et en vers de MOLIÈRE pour laquelle on trouve un résumé puis successivement l’examen de : l’intérêt de l’action (page 3) l’intérêt documentaire (page 4) l’intérêt psychologique (page 4) l’intérêt philosophique (page 6) la destinée de l’œuvre (page 7)

Tartuffe ou l’Imposteur Une comédie de Molière adaptée en bande dessinée : Scénario : Fred Duval Dessin : Zanzim Couleur : Hubert Le tome 1 comprend les actes I et II de la pièce qui en compte V au total. Collection Ex-Libris Éditions Delcourt Parution le 10/09/2008 Sommaire PARTIE I : Quelques repères 1 - Les dates et la genèse de l’œuvre 2 - Les personnages et la distribution lors de la création de la pièce 3 - Le résumé de la pièce et les thèmes abordés par Molière 3.1 - L’action 3.2 -

des présences intérieures » l’importance de recourir à des décors, des accessoires, moyens auxquels il accorde un rôle dynamique car ils contribuent à amplifier la parole. Comment les diverses composantes de la mise en scène parviennent-elles à donner sens au texte de théâtre, à en révéler les virtualités qui n’apparaissent pas toujours à la seule lecture et par conséquent à influencer l’interprétation que l’on peut faire du texte ? Pour répondre à cette question, il conviendra de s’intéresser

compromission. La représentation empêche que l’on s’arrête, que l’on revienne en arrière. L’importance accordée à la parole est manifeste également dans le théâtre versifié. Les tragédies de Corneille ou de Racine, certaines comédies de Molière, telle Tartuffe, sont écrites en alexandrins et s’apparentent à la poésie. Le théâtre est indéniablement « parole » et cette parole est littéraire. 2) La parole est un élément moteur du théâtre occidental Notre théâtre est bien un « théâtre de parole » car c’est

pièce. On peut alors citer comme exemple la scène d’exposition de l’œuvre de Molière, Tartuffe : « Allons Flipote, allons ; que d’eux je me délivre » (…) dans l’acte I, scène 1. Elle montre une scène d’une grande virtuosité, en effet dû au nombre de personnages qui entrent sur scène et qui parlent tour à tour et notamment avec la sortie de Madame Pernelle. On peut contraster l’exemple ci-dessus avec l’œuvre Dom Juan, de Molière, avec un éloge paradoxal qui éveille la curiosité chez le lecteur : «Quoi

préciser les éléments de costumes et la présence d’accessoires nécessaires à la représentation – qui parfois jouent un rôle indispensable dans l’action même et donnent un éclairage sur les personnages, sur leur statut ou leur caractère. L’habit de Don Salluste, avec son « riche manteau de velours vert clair, brodé d’or et doublé de satin noir », répond au décor fastueux. La « Toison d’or » signale et symbolise sa toute-puissance. Le noir de son costume est à l’image de son âme de traître, mais son