Didascalies Mettent En évidence La Violence

l’Arabie) tout musulman d’Orient, d’Afrique ou d’Espagne, ces deux dernières catégories étant, néanmoins, plus communément désignées sous le nom de Maures. 4. Les ambiguïtés de la guerre On reviendra sur le désir de l’Église de canaliser la violence guerrière en établissant, avec les croisades, le concept de guerre « juste » et en instituant des périodes de trêve. Sous la double influence du clergé et de la littérature courtoise, les mœurs rudes de la chevalerie s’adoucissent, la brutalité

ouah »), renforcée par le « donc », ce qui contraste de manière comique avec le ton grandiloquent d’Alceste et qui d’emblée démystifie, met en lumière l’emphase déplacée de son langage. ⇒ IIB « trouble », « soupirs poussés », « sombres regards » : didascalies internes qui renseignent sur l’attitude d’Alceste : celui-ci fait un réel numéro de tragédien, ce qui est excessif comme Célimène le lui fait remarquer. La répétition des « et » renforce cet excès. ⇒ IB et IIB les questions de Célimène laissent

qu’il rassure d’un ultime mensonge (« J’ai tout dit. C’est toi qu’elle aime encor », v. 2203) et dont Roxane prononce l’éloge funèbre, avant d’être « emportée » par De Guiche, au moment de l’assaut général. C’est Le Bret qui, sous la lapidaire didascalie « Il lui dit un mot tout bas » (v. 2192), apprend cette terrible nouvelle à Cyrano. Comme on le pressentait à la fin de l’acte III, « la fête est finie », et tristement : avec la mort de Christian, et malgré Ragueneau rassasiant joyeusement les

chaque jour, autour d'un thème différent et encadrées par les commentaires de l'auteur. Don Quichotte, de Cervantes, ou Gil Blas de Santillane, de Lesage, sont constitués d'épisodes successifs, autant d'histoires que l'on peut isoler, mais qui mettent en scène le même héros. La nouvelle est alors comme une branche dans un arbre : elle sert encore à construire un roman. La nouvelle prend sa forme définitive au xixe siècle, notamment avec les short stories américaines d'Edgar Poe et de Conan Doyle

distribution reflète en outre la société dans sa globalité : le monde artistique est représenté par le peintre ; on note la présence de la bourgeoisie. Acte I Scène 1 : le Duc et Lorenzo + Giomo, écuyer du duc. Scène extérieure nuit. Présence de didascalies précisant le décor (influence du théâtre romantique), les costumes et les lumières. Effets d’ombres et de lumières (tableau en clair obscur) : mention du « clair de lune » et de la « lanterne ». Scène nocturne (contrairement au théâtre classique

essentielle des personnages, il y a absence de réelle communication. Les protagonistes semblent souvent indifférents aux propos de l’autre. C’est comme si on était en présence de deux solitudes qui vivent dans des univers parallèles. Les nombreuses didascalies qui ponctuent les courtes répliques par des silences et des temps accentuent la distance dans les échanges. D’ailleurs, le silence est aussi important que la parole dans l’écriture de Beckett. Il en est de même des malentendus, de l’ambiguïté de

la pièce ne commence. » G4-D65347-BAT(7)130-159 Page 140 Vendredi, 15. septembre 2006 4:27 16 140 THÉÂTRE : TEXTE ET REPRÉSENTATION III. Proposition de séquence Plan de séquence Cours – Travail de recherche biographique sur Grumberg, mise en évidence de la dimension autobiographique de la pièce (voir son interview, p. 152 de l’édition). – Cours d’introduction sur le sort des Juifs en France pendant la Seconde Guerre mondiale (à réaliser en collaboration avec le professeur d’histoire). – « L’Essai

d’exposition Activités : Étude de l’acte I scène 1 (jusque « le seul baiser qu’ait reçu Électre » p.13, l.56) • Que sait le spectateur au début de la pièce ? Le lecteur ? A quel problème se trouve confronté le metteur en scène ? (problème des didascalies ; rendre un décor « signifiant ») • Qu’apprenons-nous sur le lieu de la pièce ? Comment ? • Sur l’époque ? Comment • Sur les personnages ? Quels choix de costumes feriez-vous pour chacun des personnages présents ? • Dans quelle mesure l’action

acteurs), mais aussi donne des indications au lecteur, au metteur en scène, aux acteurs qui vont jouer le texte : qui parle, à qui et éventuellement où, quand, comment… Ces indications s’appellent les didascalies. Didascalies et paroles des personnages constituent le texte de théâtre. Les didascalies La présence de ces indications scéniques est facilement identifiable par le lecteur : les noms des personnages sont en lettres capitales, les autres indications (de lieu, de temps, de déplacements, d’intonations

nous essayons d’expliquer au cours de la deuxième partie, comment la parole constitue la matière première du théâtre de Minyana et que les techniques d’écriture favorisent une suprématie de la parole sur scène. Nous avons donc cherché à mettre en évidence les multiples procédés techniques de la présence de la parole sur scène dans l’œuvre de Minyana, et les façons qu’il a de mettre en exergue la présentation de la parole. Or, il s’agit d’une étude textuelle des pièces de Minyana, une étude à partir