Dilemme De Phedre

entre un espace extérieur qui représente la fuite ou la mort et l’espace scénique sans issue, où il affronte le dilemme tragique : Bérénice, (III, 1) Titus explique à Antiochus pourquoi il doit partir . (Antiochus tient un discours très proche en I,2) * l’ héroïne tragique, victime pathétique : Junie face à Néron, Britannicus II,3 * La situation tragique : l’impasse ou le dilemme > l’argumentation d’Horace et de Curiace avant le combat : Horace (II,3) dont il existe une version vidéo de

beaucoup critiqué. Avec cette pièce, certains le considèrent comme le plus grand dramaturge de son temps. L’extrait que nous allons analyser se situe dans l’acte trois scène 1 et nous montre Maxime, ami de Cinna qui se confie à Euphorbe. Comment le dilemme cornélien est-il représenté à l’intérieur de cette scène ? Premièrement nous verrons le choix difficile qui s’impose au protagoniste avec un personnage entre amour et honneur ; un héros tragique et des craintes omniprésentes. Puis nous verrons l’influence 

aboutie encore que la simple invocation d'Hector, deux scènes plus tôt (« Pardonne, cher Hector, à ma crédulité… » v. 940-47). Après avoir ainsi fait revivre son mari l'espace d'un souvenir, une Andromaque plus lucide considère la seconde partie du dilemme (v. 31-40) : dans une série de questions rhétoriques, dont la réponse est évidemment négative, elle s'adresse à elle-même des reproches implicites, puis invoque Pyrrhus (v. 33-36) pour souligner l'innocence de son fils, enfin (v. 37-40), s'imagine

sacrifier sa fille, Iphigénie. Andromaque verra mourir son fils si elle n'épouse pas Pyrrhus. Les personnages sont généralement pris entre leurs passions et la question du pouvoir, du rang à tenir. Tout au long de la pièce, ils tentent de résoudre ce dilemme (à travers des monologues ou de longues tirades), alors que le spectateur sait que l'issue en sera malheureuse. • Chez les Grecs, le destin est le plus fort : les malheurs punissent parfois une faute commise par un ancêtre (l'Orestie). Dans la tragédie

Résumé de Phèdre : Acte I  Hippolyte, fils de Thésée et d'une Amazone, annonce à son confident, son intention de quitter la ville de Trézène pour fuir son amour pour Aricie, héritière d'un clan ennemi de Thésée. Phèdre, épouse de Thésée, avoue à Œnone, sa confidente, la passion qu'elle ressent pour son beau-fils Hippolyte. On annonce la mort de Thésée.  Acte II  Aricie confie à sa servante qu'elle est amoureuse d'Hippolyte ; celui-ci arrive et dévoile ses sentiments. Phèdre vient voir Hippolyte

grecque ou romaine (Horace de Corneille 1640), à l'époque biblique (Esther, de Racine 1689). DES PERSONNAGES HEROÏQUES Les personnages tragiques prouvent leur héroïsme dans un combat contre la fatalité. Placés devant des choix difficiles (le dilemme tragique), ces héros ne peuvent éviter un dénouement malheureux. Lorsque le dénouement est heureux, on parle de tragicomédie (Le Cid de Corneille, 1637). UN STYLE ELEVE ET ENLEVE Au XVIIe siècle, la tragédie est écrite en alexandrins, dans un

succès éclatant comme jadis le Cid. Malgré ses peintures si réalistes et si cruelles des passions, ses pièces s’imposent. Toutefois, les envieux et les cabales (complot pour faire tomber les pièces) sont légion et en 1677, ulcéré par l’échec relatif de Phèdre, il renonce au théâtre. A partir de 1670, c’est sa maitresse, madame de Champmeslé, belle, émouvante, à la voix magnifique qui interprétait c’est premiers rôles. c) L’historiographe du roi Racine rompt avec la Champmeslé, retourne au janséniste

essentiellement consisté à mettre en avant la parfaite maîtrise de l'art de la parole de l'auteur, le sujet n'étant qu'une occasion. Ainsi la pièce Phèdre (1677) est un parfait exemple de la recherche de la perfection formelle que visaient tous les dramaturges classiques. Dans cette pièce, Jean Racine se sert d'un sujet classique, le dilemme entre l'amour et la morale, pour étaler tout un éventail de procédés littéraires, comme en témoigne cet extrait de l'acte IV scène 6 (vers 1227 à

Phèdre, Jean Racine, acte I scène 3 (Tirade de Phèdre) Introduction : Au XVIIIe, mouvement du classicisme s’étend en France et en Europe. Touche tous les arts ; né par opposition aux excès du baroque ; retour aux sources antiques  perfection ; cadres et codes stricts ; rigueur, harmonie, art épuré. Volonté de trouver équilibre dans un siècle politiquement trouble (Fronde, guerres). Illustrer grandeur de France dans Europe, et celle de Louis XIV. Génération d’artistes parfaitement insérés dans

Document sans titre=:Synthèse Français ie : le classique et le baroque 1. Le classique : période : 2e moitié du 17e siècle au début 19e signification : - qui ne se démode pas (universel ≠ original). - courant artistique datant de la 2e moitié du 17e siècle, on trouve déjà des manifestations de celui-ci fin 16e siècle. caractéristiques : - sources antiques, réécriture de ceux-ci - oeuvres portant un message général et universel (donc toujours d’actualité) - les 3 règles (au théâtre) : - vraisemblance