Dilemme De Phedre

malheur doit être provoqué par une erreur de jugement plutôt que par un vice foncier. Placés devant des choix difficiles (le dilemme tragique), ces héros ne peuvent éviter un dénouement malheureux. Lorsque le dénouement est heureux, on parle de tragicomédie (Le Cid de Corneille, 1637). Ce point particulier était très important pour Racine, qui précise dans la préface de Phèdre qu'il a pris soin de ne pas donner à son héroïne les traits monstrueux que les versions précédentes lui avaient conférés, de

une prise de décision ; – une fonction épique : récit d’événements que le spectateur ne peut voir sur scène ; – une fonction lyrique : expression des sentiments. Les fonctions délibératrice et lyrique peuvent se rejoindre dans l’expression du dilemme. • L’aparté est une réplique qu’un personnage prononce à l’insu des autres personnages. En général, l’aparté est court et sert le comique. • La tirade est une longue réplique. Elle peut servir le récit ou s’inscrire dans une argumentation : reproches

externe est le fait de devoir se conformer aux mœurs des spectateurs. Le dramaturge doit la respecter pour ne pas les choquer. La pièce ne doit donc pas dévoiler des scènes trop violentes comme la mort, ou trop explicite comme les scènes d'amour. Dans Phèdre, pièce de Jean Racine datant de 1667, la mort d'Hippolyte étant très violente, elle n'est pas montrée sur scène mais racontée par Théramène en scène V. Ce qu'on ne doit point voir, qu'un récit nous l'expose : Les yeux en le voyant saisiront mieux

donnera lieu à ‘’La Querelle du Cid’’. Problématique et objectifs : Le but de ce travail est d’étudier ce que représente le dilemme cornélien pour les divers personnages du Cid, comment ils le ressentent et les issues ou solutions qu’ils finissent par choisir. Quelques éléments de développement : Définition du dilemme cornélien Le dilemme cornélien est un dilemme où le personnage qui y est confronté est obligé de faire un choix qui aboutit dans tous les cas à un sacrifice. Il incarne un combat

transformer à chaque instant en débat, conflit, ou affrontement. Même dans le cas du monologue, le personnage débat en quelque sorte avec lui-même (exemples monologues des héros tragiques classique qui essaient de délibérer sur les résolutions à prendre : Phèdre, Andromaque etc...)On peut citer l'exemple du texte d'Anouilh qui se présente sous la forme d'un dialogue assez naturel entre deux soeurs échangeant leurs points de vue sur l'idée d'aller enterrer leur frère. 2) Les didascalies Autre spécificité

| |tout à ses intérêts). | |Passion : malgré ses valeurs, le héros tragique poussé par la passion, peut entrer en conflit avec lui-même (dilemme). La passion | |est conçue au XVII é siècle comme une force brutale provoquant du désordre ; sous l’influence de la morale janséniste (morale de | |l’austérité) elle est vue comme le Mal, on lui oppose la raison. Quelles sont les passions ? Orgueil

l’amour et que l’amour implique des devoirs auxquels on ne saurait se soustraire sans déshonneur. Difficile à dénouer, elle n’aboutit pas, à la fin de la pièce, à un dénouement véritable qui sera de lui pardonner. Les personnages sont confrontés au « dilemme cornélien »: ils doivent choisir entre l'amour et l'honneur. Citation emblématique de l’œuvre « Ô rage ! ô désespoir ! ô vieillesse ennemie ! / N'ai-je donc tant vécu que pour cette infamie » (I, 4, 237-238) « Rodrigue, as-tu du cœur ? » (I, 5

devient alors une pièce de méta théâtralité.  Extrait du document: En mélangeant Naturalisme et horreur, Sarah Kane met le spectateur face à une réalité, celle dans laquelle il vit. Ne donnant pas de solutions, le spectateur est seul devant un dilemme. Il est donc contraint de prendre ses responsabilités.  Sarah Kane crée une dramaturgie dans laquelle la parole, au même titre qu le corps et la mise en scène, définit le langage dramatique de la cruauté. L'imagerie poétique disséminée dans toute

de la vraisemblance participent également du code de l'écriture théâtrale. Rien de choquant ne doit être représenté sur la scène : ainsi, la mort de Cléopâtre dans Rodogune de Corneille, se déroule dans les coulisses ; le récit de Théramène, dans Phèdre, relate l'épisode de la fin violente d'Hippolyte. Le XVIIe siècle voit aussi la résurgence * , après une longue éclipse, de genres littéraires hérités de l'Antiquité : la fable, la satire, les lettres, les maximes[->5] et les portraits. La Fontaine

Fourberies de Scapin  farce Les Précieuses Ridicules  comique de mœurs Préface de Tartuffe : « attaquer par des peintures ridicules les vices de mon siècle » Racine : Tragédies : Bérénice : va se marier avec Titus (empereur de Rome)  pers. nobles et Phèdre fille de Minos et de Pasiphaé  nobles, rois, dieux Son unique comédie : Les Plaideurs La passion pousse les héros à tous les excès : jalousie, avidité, haine, cruauté  déchéance, conflits insolubles, mort ou folie Corneille : Pièce tragi-comique :