Dilemme De Phedre

Privilégier notre Honneur, pour ne point paraître infâme? Ou alors suivre la pauvre Phèdre, cette destinée, Se laissant livrer, tel une condamnée, Ne rien entreprendre, autoriser l'Amour à gouverner, Enfin, se laisser dominer? Une dernière possibilité reste à discuter, Comme la Princesse de Clèves, devrait-on s'en priver? S'engager à ne point consommer le désir, De peur d'en perdre notre avenir. On percoit ce dilemme Cornélien, Ou la passion domine peut-être. Nous pousse dans un discours lointain,

que la passion. EXEMPLE Dans Attila, pièce de Corneille jouée pour la première fois en 1667, on compte trois rois (Attila, Ardaric et Valamir) et deux princesses (Ildione et Honorie). Les héros tragiques sont souvent en proie à des dilemmes inextricables. EXEMPLE Dans Bérénice, pièce de Racine de 1670, Titus doit choisir entre le pouvoir et l'amour qu'il porte à Bérénice. 3 La noblesse du style Afin de refléter la noblesse du sujet, le style doit également être noble. Ainsi, on retrouve

représentations théâtrales.  b) La tragédie : La tragédie, selon le modèle antique, met en scène des personnages mythologiques ou de haute lignée qui se retrouvent prisonniers d’un destin qui les mènent a leur perte. Le héros best souvent confronté à un dilemme insoluble (déchirement entre deux exigences contradictoires) et son choix ne fait que précipiter l’issue fatale. La tragédie se termine par la victoire du destin. Les principaux auteurs sont corneille (1606-1684) et Racine (1639-1699), le premier

le cas présent. D'autre part, le langage employé par les personnages, qui participe à l'illusion, est souvent différent de celui employé par le lecteur-spectateur. Dans une pièce en vers notamment, cette aspect ressort très nettement. Ainsi, dans Phèdre, les personnages s'expriment en alexandrins. L'illusion créée par le langage se trouve donc véritablement éloignée de la réalité, et ne semble ainsi pas en mesure d'exprimer quelque vérité que ce soit. Tous ces éléments montrent bien que, dans de

            Le personnage de théâtre est le porte parole d'idées, de discours. Quand le jeu de l'acteur est bon, on oublie tous les artifices du théâtre : ne reste que les idées, intemporelles : l'amour, la jalousie...             Évoquer la jalousie de Phèdre : Jalousie, passion déchirante. Évoquer acte IV, scène 6 : ce sentiment extrême de la jalousie (« craintes », «transports », « fureurs », « feux », « remords ») lui donnes des idées de meurtres (champ lexical du meurtre: « crimes » (1269), « homicides

première rencontre amoureuse. ● «Les liaisons dangereuses » Laclos. Mme de Merteuil apparaît comme un personnage unique « qu’ai-je de commun avec toutes ces femmes ? » Elle se construit seule face à une société hostile à l’éducation des filles. ● « Phèdre » Racine personnage héroïque tragique, poursuivie par Vénus et le destin. Elle vit un amour interdit et ne contrôle pas ses sentiments. ● « Cyrano de Bergerac » de Edmond de Rostand : personnage admirable par son écriture et son discours. Extraordinaire

Du mythe ancien au mythe moderne loanna Constandulaki-Chantzou* C h a q u e été, l'actualité du mythe devient évidente au moment de la saison du théâtre d'Epidaure, lorsque les grandes figures mythiques et leurs poignants dilemmes ressuscitent sur scène. De plus, le mythe constitue le domaine de recherche par excellence en Littérature Comparée, étant donné qu'il a eu le privilège de dépasser le temps historique et de perdurer à l'échelle universelle. Comme le remarque pertinemment Jean Chevalier

(les dieux mes ont choisis, vengeance entre dieux, en s'acharnant sur leurs protégés, aux humains). Les héros sont des personnes de haut-rang (empereur dans Britannicus, roi, reine...). Une tragédie s'achève par la mort avant d'être passé par un dilemme où ils doivent choisir (entre le pouvoir et l'amour en principe). Cela provoque de la pitié et de la catharsis (Sophocle). Amphithéâtres. b) Moyen Age en France → Troubadours et trouvères. Textes non écrits, improvisations. → Farces (pièces légères

extrait de Théâtre des Animaux de J. Ribes appartient au registre comique pleinement. Il relate ici des situations de vie quotidienne prises sur le vif même. Un couple marié se dispute à la sortie des loges d’un théâtre , après la représentation de Phèdre dans laquelle joue la Belle – sœur (Simone) du mari ( Jean-Claude ) , qui durant toute la pièce dit s’être ennuyé cruellement. A cette sortie de loges, sa femme ( Louise ) tente en vain de le convaincre d’au moins féliciter sa sœur. Le comique est

procédé théâtral. Le monologue peut exprimer l’amour du personnage, un amour difficile et coupable. C’est le cas de Phèdre (acte I, scène 3) où l’héroïne exprime son amour pour Hippolyte, son beau fils . C’est un amour violent et coupable empreint de fatalité « je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue ». Le monologue peut aider le héros tragique à faire le point, à poser son dilemme ,c’est le cas de Don Rodrigue dans Le Cid de Corneille où la question se pose si le héros doit obéir à son père et