Dilemme De Phedre

comparé à l’image d’un prince charmant sauvant sa princesse : « Felipe m’a emportée à demi évanouie sur mon lit ». Enfin on pourrait remarquer une dernière image, il s’agit de l’image biblique de la suppliante, présente dans quelques tragédies dont Phèdre où Oenone vient supplier sa maîtresse « Par vos faibles genoux que je tiens embrassés ». Ici Louise dit : « je me suis mise à genoux devant Felipe, et, les yeux sous les siens, ses mains prises dans les miennes ». Pour finir cette lettre semble

extrait peut être découpé en trois parties : la première le récit du passé (éducation), la seconde la recherche d’un mari. Puis la troisième partie qui est une description physique plus détaillée.7. Extrait passage princesse de ClèvesA faire8. Le dilemme cornélien, Les stances de Rodrigue, I,6, Le Cid, Corneille. Voir analyse -> https://commentairecompose.fr/le-cid-acte-1-scene-6/Les stances sont un passage intense d’émotion, dont la forme, très particulière, traduit l’intensité

fut envoyé en prison. Le sujet de ‘’Bajazet’’ est très proche de celui des pièces de l’Antiquité consacrées à Hippolyte, le fils de Thésée pousuivi par la femme de celui-ci, Phèdre, en particulier celle d’Euripide, ‘’Hippolyte porte-couronne’’. De ce fait, on peut considérer ‘’Bajazet’’ comme une première esquisse de ‘’Phèdre’’. L’histoire de Bajazet est proche également proche de celle d'Atys, qui est aimé de la déesse Cybèle et amant de la belle Sangaride, cette histoire tragique ayant été contée

l’héroïsme surhumain (registre épique des v. 11-16) ou le sacrifice de sa vie au désir de vengeance de Chimène (v. 17-28) lui permettraient de « laver » enfin son crime. Chimène refuse implicitement cette issue et s’en remet au roi auquel elle expose son dilemme persistant, dans une argumentation en deux temps (v. 29 à 40). Dans une concession initiale, elle reconnaît ses sentiments amoureux et la valeur de Rodrigue, à l’aide de la litote du v. 31 : « Rodrigue a des vertus que je ne puis haïr ». Cette concession

réaction qui, de maille en maille, va faire exploser la chaîne. L'importance du thème galant est un reste de la pièce précédente de Racine, Alexandre le Grand. Les œuvres suivantes épureront peu à peu l'élément tragique jusqu'aux sommets de la pièce Phèdre. Contrairement à la plupart des pièces de Racine, le succès d'Andromaque n'a fléchi à aucune époque et la pièce a toujours été l'une des plus jouées à la Comédie-Française. C'est aussi la tragédie la plus souvent étudiée dans les collèges et lycées

la règle de bienséance en exclusion de tout ce qui irait contre la morale, la violence « obscène » ne doit par exemple pas être montrée sur scène, et les comportements déviants doivent être châtiés comme Don Juan à la fin de la pièce de Molière ou Phèdre dans l’œuvre de Racine. L’art doit « purger les passions (la catharsis) avec la tragédie et corriger les mœurs en riant avec la comédie. Cette bienséance et cette volonté morale s’accompagnent de la bienséance langagière, même si la comédie est plus

FONTAINE [pic]Source image Les Fables de La Fontaine illustrent les principales valeurs du classicisme : 1- L'IMITATION DES ANCIENS La Fontaine s'inscrit dans la fidélité par rapport à la tradition, celle en l’occurrence d'Ésope et de Phèdre, comme il le rappelle dans la dédicace du premier recueil : « Je chante les héros dont Ésope est le père, Troupe de qui l'histoire encor que mensongère, Contient des vérités qui servent de leçon. » Mais aussi celle de Pilpay auquel il se réfère dans

du domaine de notre « liberté ». Ainsi, la loi est un moyen de définir clairement un espace dépourvu de contraintes. On peut donc envisager une liberté PAR la loi. • Du fait de notre sentiment d’impuissance face à la loi l’individu est libéré du dilemme mais « c’est la loi, je ne peux pas ». Il n’y a pas de discussion possible. Dans le cadre de la loi, l’individu jouit pleinement de sa liberté. Par ailleurs si on se situe dans une optique collective, notre liberté pourrait bien découler de la loi

personnage d’Andromaque provoque, bien sûr, l’admiration, par sa loyauté, son courage, et son aptitude à être digne dans sa souffrance : elle défend des valeurs justes sans entrer dans des excès, et c’est elle qui sort gagnante à la fin de la pièce. Dans Phèdre, on retrouve également la force du coup de théâtre tragique. Le personnage éponyme est victime de la vengeance d’un dieu, qui prend la forme d’un amour passionnel interdit : « Vaines précautions ! Cruelle destinée ! […] Ce n’est plus une ardeur dans

induit que nous ne sommes pas maîtres de choisir nos désirs, ce sont eux qui nous choisissent. Ne pas avoir ce contrôle sur eux entraîne une relation de soumission de notre part à nos sentiments. Ils sont ainsi seuls maîtres de leur création. Ainsi Phèdre dont l’histoire est décrite dans la pièce du même nom par Racine représente bien cette idée. Son envie folle de posséder le fils de son mari, était un désir dont elle aurait préféré se passer. Cependant, elle n’a pas eu le choix. C’est ainsi que