Dilemmes Tragiques

Shakespeare en 1603.Ils sont d’époque différente mais ils ont un point commun ces extraits sont tous argumentatifs ; ils présentent des personnages aux prises avec un dilemme. Il sera donc intéressant de voir comment se manifeste ou s’exprime leur délibération. Tout d’abord chaque texte présente un personnage face à un dilemme : Gargantua est tiraillé entre deux émotions contradictoires : la joie d’avoir un fils et la douleur d’avoir perdu sa femme. Hamlet, lui, est partagé entre la tentation

G.T : La fatalité tragique Texte 1 : Le Cid, Corneille Acte I, scène 6, vers 291-350 Tragi-comedie : ses caractéristiques sont toutes les caractéristiques de la tragédie classique du XVIIème (personnages nobles, écriture en vers, pièce en 5 actes)et pourtant la fin est heureuse (Ici, Rodrigue e Chimène ne meurent pas). Cf. : différence entre la tragédie et la comédie livre de méthodes p.198 et 199. Corneille n’a donc pas respecte la règle de l’unité de ton. La structure particulière

1. Qu'est-ce que le tragique ? L'histoire de l'humanité est marquée par la violence, la guerre et la mort, comme s'il s'agissait de l'unique loi qui régit les relations entre les hommes. Ainsi la condition humaine est-elle, par essence, tragique, et il n'est donc pas étonnant que ce thème soit récurrent dans toute la littérature.L'individu, bien qu'aspirant à la paix et au bonheur, est cependant victime de forces qui le dépassent et l'assujetissent : les dieux, la fatalité comme dans les tragédies

Questionnement - elle avoue qu’elle aime en pleurant la haine de Venus sur sa famille et sur elle  elle évoque la malédiction des Dieux. - elle ne peut pas nommer Hyppolite elle accuse Œnone « C’est toi qui l’a nommer » II Phèdre une héroïne tragique 1. Fatalité du personnage a. Lutte impuissante, haine - Voc péché « accable » « mourrai » « sort » « coupable » - Voc haine « haine » « colère » - Fatalité « le sort qui m ‘accable » b. La haine de Venus - la divinité est plus forte

début à la fin. II – Redéfinition de la tragédie • la machine indépendante : rôle de la fatalité • la voix de la tragédie et sa gamme de silences • le personnage tragique (et non pas seulement Antigone ! on a ici un discours théorique qui prend en compte l’ensemble des personnages et qui envisage donc le héros tragique) : en attente d’une révélation, d’une métamorphose qui le consacrera et le fera entrer dans la sphère du mythe. (une comparaison pourrait être possible (surtout dans le cadre

Dans quelle mesure Electre, la pièce de Giraudoux, est une tragédie ? Introduction : La pièce de Jean Giraudoux est interprétée pour la première fois en 1937. Elle reprend le mythe tragique d’Electre autrefois mis en scène par les dramaturges grecs Eschyle, Sophocle et Euripide au Ve siècle avant notre ère. Cependant, Giraudoux revisite ce mythe avec force, en le modernisant considérablement par rapport aux œuvres antiques. La tragédie antique née à Athènes met en scène un ou des héros

s’est pas fait, prend pour la dernière fois la parole entre la fiction et la réalité. Ce lamento, qui est l’expression de la douleur, se transforme cependant en message de confiance dans l’homme mais la fiction va continuer après sa sortie et le tragique viendra du fait qu’Electre refuse de transformer la Haine en Amour.

le champ lexical de la passion : « aimé » vers 1, « dédaigné » « mes bontés » vers 5, « j’attendais » vers 7, « j’ai cru » vers 8, « je t’aimais inconstant » vers 10….etc…. - La tonalité lyrique (qui exprime des émotions, des sentiments) et tragique du passage marquée par la ponctuation interrogative et exclamative (vers1et 6) - La synecdoque : « ta bouche cruelle » vers 12. Tout ce qu’Hermione a subi et accepté par amour se trouve réuni dans les 13 premiers vers de la tirade.

armoire » Ce texte du 19èm siècle inclus aussi du registre tragique, Don Carlos se retrouve face à son destin, il n’est pas entre ses mains « il est caché dans une armoire » il voit la femme qu’il aime partir avec un autre homme « Je vous suis ! » qu’elle ne connait pas totalement « Savez-vous qui je suis maintenant ? » cette scène est tragique car il ne peut pas décider de son sort. A la fin de Hernanie on retrouve aussi du tragique contemporain, lorsque Don Carlos parle, « Quand aurez-vous

Lorsqu’on interroge Jean Giraudoux sur sa définition du tragique, celui-ci répond que c’est pour lui un événement pathétique causé par une fatalité le plus souvent d'ordre surnaturel. Cette vision de la tragédie est tout à fait appréciable dans ses actualisations théâtrales de tragédies antiques comme Electre, mythe de la famille des Atrides, qui fut jouée dès 1937 lors de l’exposition universelle. En quoi cet entracte est il novateur pour une pièce d’inspiration