Dionysiaques

folie amoureuse). Dans ce passage de l’Art d’aimer, la poésie est au service de la narration d’un amour indécent qui se soldera par la mise au monde du Minotaure, incarnation de la bestialité humaine. Ovide souligne ici la démesure de la passion dionysiaque qui consume une Pasiphaé à qui la raison fait défaut. A travers une anecdote mythologique, Ovide justifie sa théorie de l’Art d’aimer : dans son entreprise de séduction, l’amant peut user de folie pour conquérir le cœur de sa bien-aimée.

dans l'espace sans unité. De plus, la polychromie de la mosaïque rend la frise expressive en jouant avec la lumière. Alors que, les putti de Luca Della Robbia entonnent un chant purificateur, ceux de Donatello se déplacent dans une atmosphère Dionysiaque. Ces deux œuvres en oppositions sont pourtant en harmonies, la vigueur du mouvement et la richesse débordante des décors chez Donatello semblent apaiser par la douceur et le calme qu’émet la Cantoria de Della Robbia.

au théâtre grec au cours des Dionysies, en présence de ses prêtres (comme les mystères que l'on jouait au Moyen Âge sur les parvis des cathédrales). Elles avaient une forme littéraire scandée particulière, le dithyrambe. Les chants et musiques dionysiaques font appel aux percussions et aux flûtes. Ils sont dissonnants, syncopés, provoquent la surprise et parfois l'effroi. En ce sens, il est l'antithèse d'Apollon, qui patronne l'art lyrique et l'harmonie. D'ailleurs les flûtistes (aulètes) étaient

non plus délimité) et corruptible (la Lune présente des taches, elle n’est pas parfaite d’après Galilée) Il y a une crise de sensibilité, les certitudes sont remises en cause. Le mouvement baroque s’oppose au classicisme. On parle alors d’élan "dionysiaque", lié à l'expression des sensations, à l'instable et à l'excès ; au contraire le mouvement "apollinien" est tourné vers la mesure, le rationnel, l'ordre, l'harmonie. CONTEXTE RELIGIEUX Sur le plan religieux, la fin du XVIème siècle est une

s'appuient sur son culte quant ils cherchent les faveurs du peuple. -Le rite essentiel du culte dionysiaque est la poursuite d'un taureau dont on boit le sang et dont on mange les chairs crues. Rite de communion par excellence car le taureau est alors le dieu et non l'animal sacré du dieu, on se pénètre de tout le divin qui est en lui en le consommant. -Les femmes ont beaucoup été mêlées au culte dionysiaque. --Dionysos est la puissance du vin, cependant, on a souvent adoré le vin avant d'adorer Dionysos

l’équilibre et la jette à terre, un pied pris dans la basque de son habit et les cotillons renversés sur la tête. Jacques descend, dégage le pied de cette pauvre créature et lui rabaisse ses jupons. » l.26 à 30. Cet effet participe a l’écriture dionysiaque et picaresque de Diderot. Si le texte, et cet extrait en particulier, semble au premier abord « désordonné », ce sentiment, qui est provoqué par l’auteur, ne sert qu’a masqué l’unité secrète subversive de l’écrit. L’auteur est bien une instance

avec Aphrodite, jusqu'à ce qu'il soit mortellement blessé par un sanglier. Priape passait parfois pour être né de cette union, de même que la nymphe et héroïne fondatrice Béroé, l'une des innombrables maîtresses de Dionysos (Nonnos de Panopolis, Dionysiaques, divers chants). Éros et son double jumeau Antéros passent parfois pour ses enfants, alors que selon Hésiode, Éros est une des premières divinités, non engendré mais issu directement du Chaos. La vengeance d'Aphrodite La Vénus d'Arles, dont le

plénitude ce que je n'osais plus envisager, même par une petite lucarne, toute la pampa étendue à mes pieds comme il y a sept ans. » Le poète dessine alors son autoportrait en « gaucho », équivalent terrestre du marin, libre, barbare et brusque, dionysiaque, exténué, « hors venu », homme de pistes et de foulées, lié à l'élémentaire, « morceau d'avenir assiégé de toutes parts », délivré des « paysages manufacturés d'Europe, saignés par les souvenirs ». Le gaucho, c'est à la fois le verset et le sujet

Chapitre 1 : Les origines du théâtre ou proto-théâtre 1.La préhistoire 2. L’Antiquité 2.1. La Grèce Antique A. Origines 1. Rites dionysiaques 2. Le dithyrambe 3. Le kômos B. L'époque des tragédies et des comédies (5e siècle) 1. Le lieu du spectacle 2. Décors, costumes, machinerie 3. L’organisation des représentations 4. Le déroulement des représentations 5. La tragédie 5.1. Structure des tragédies 5.2. Thèmes développés dans les tragédies 5.3. Les auteurs de tragédies 5.1.1

annoncent plus particulièrement la naissance de la tragédie, en raison de leur forme mimétique et dramatique. Ainsi, les rites « enthousiastes », d'origine thrace, font rejouer la légende du dieu au participant, saisi d'une folie passagère. Les cultes dionysiaques et corybantiques qui prennent leur suite, à partir du VIIe s. av. J.-C., se révèlent comme des manifestations à la fois thérapeutiques et mystiques : on y envoie des hommes atteints de troubles mentaux en vue de les délivrer de leurs maux par l'initiation