Dionysiaques

initié. Chez les indiens Bororo, Levi-Strauss rapporte qu'il est le héros civilisateur, l'inventeur de la technique, le malin magicien qui masque ses pouvoirs et son intelligence rusée. Il convient de ne pas rire de lui car le Singe aura le dessus. Dionysiaque et priapique cache sa science et mesure son empire sur lui-même en permanence. Pour les Égyptiens de nouveau, le singe est un grand initié qui doit être évité dans l'autre monde où il pêche les âmes dans le réseau de ses filets. Un singulier singe

la morale de l’idéal ascétique est le comble du nihilisme, de la volonté de néant, de négation de la vie. Mais la morale, au sens où il l’entend, veut au moins l’idéal. Or, l’alternative entre une morale par principe nihiliste et l’affirmation dionysiaque de la réalité, mène à faire l’impasse sur le mal. L’analyse de Nietzsche le tient pour un fantasme de la faiblesse qui, sous ce nom, honnit le sensible par impuissance à le maîtriser, à le « spiritualiser », à l’élever en le « mariant à l’esprit »

religion grecque, dans la mesure où l’orphisme introduit une dimension nouvelle de la spiritualité antique.Ce mythe, considérant que l’homme, né des cendres des Titans foudroyés par les dieux, possède à la fois une part de la nature divine dionysiaque et une part de la nature terrestre des Titans, introduit dans la religion l’idée de purification d’une faute originelle, permettant à l’individu d’obtenir le salut et d’accéder, à la suite d’un processus de métempsycose, de réincarnation, à l’état

Vierge qui contemple Jésus. Sur la balustrade, des nus masculins se tiennent assis dans des attitudes d’éphèbes. L’un étreint son ami, geste que Michel Ange reprendra sur la voute de la Chapelle Sixtine pour les fils de Noé. Cette intimité presque dionysiaque est reprise sur la gauche par des postures et attitudes des deux autres nus « antiques ». Deux mondes, donc séparés par une bande de couleur grise, mais unis par la présence du petit saint Jean Baptiste, prédécesseur et préfigurant du Christ.

société traqué par Héra depuis sa plus tendre enfance, motivée sa jalousie maladive à l’égard de ce qu’il est. Ce dernier est expulsé dans le monde profane, va partir de Grèce, va traverser la Turquie et atteindre l’Asie, suivit d’un cortège dit dionysiaque composé de Satyre et de ménades, figures lubriques et libidineuses, ainsi que d’instrument à vents très bruyants. Il va se travestir, danser et 2faire la fête. Partout où il passe, il suscite, étonnement et inquiétude. Les rencontres qu’il va

poétique est une sorte de topos de la littérature (voir Baudelaire et Rimbaud). La mise en abyme du poème montre la scène des femmes aux cheveux verts qui pourraient être celles qui accompagnaient Bacchus. Cela conforte dans l’idée que la poésie est dionysiaque, basée sur l’affolement, pas uniquement sur le travail. Pour la poésie, il faut se laisser aller à la folie, laisser place aux délires et entrer en transe. Avec ces images folles, Apollinaire montre que la poésie est un art presque dangereux où

il est acheté par un laniste (marchand de gladiateurs), Caius Cornelius Lentulus Vatia, qui l'emmène dans son école à Capoue[1]. D'après Plutarque, sa femme, qui est « originaire de la même tribu que lui » et « devineresse sujette aux transports dionysiaques », l'accompagne à Rome quand il est vendu, puis durant la révolte[2]. Prêtresse de Dionysos, elle peut avoir joué un rôle important dans le déclenchement de la révolte[1]. À l'été -73, 200 gladiateurs de l'école de Lentulus Battiatus complotent

position contraire. Les «tours de roues» que constituent ces basculements répétés s'anéantissent alternativement et génèrent la force différentielle2 qui confère au texte sa dynamique. Nous qualifions ce mécanisme de jeu (mascarade/ divertissement) dionysiaque: la destruction accomplit l'affirmation dans la négation. Le récit. Si on considère d'abord l'ensemble du contenu événementiel, on se rend compte que la dichotomie temps/espace se trouve ramenée à une seule dimension grâce au chavirement l'une

au théâtre grec au cours des Dionysies, en présence de ses prêtres (comme les mystères que l'on jouait au Moyen Âge sur les parvis des cathédrales). Elles avaient une forme littéraire scandée particulière, le dithyrambe. Les chants et musiques dionysiaques font appel aux percussions et aux flûtes. Ils sont dissonants, syncopés, provoquent la surprise et parfois l'effroi. En ce sens, il est l'antithèse d'Apollon, qui patronne l'art lyrique et l'harmonie. D'ailleurs les flûtistes (aulètes) étaient

realite quotidienne qu’on doit effectuer pour trouver le monde ‘vrai’ selon le surrealisme. ANNEXE - Poeme de S.DALI: la metamorphose de Narcisse Narcisse s'anéantit dans le vertige cosmique au plus profond duquel Chante la sirène froide et dionysiaque de sa propre image. Le corps de Narcisse se vide et se perd dans l'abîme de son reflet, comme le sablier que l'on ne retournera pas. Narcisse, tu perds ton corps, emporté et confondu par le reflet millénaire de ta disparition, ton corps frappé