Discours De Bayeux 16 Juin 1946 Analyse

stabilisation politique : A) Pour en finir avec la guerre, épurer et punir : La « deuxième sortie » de la guerre est très difficile, surtout après en être une première fois sortie lors de l’armistice du 22 juin 1940 (choix du gouvernement de Pétain, après avoir pris le pouvoir le 16-17 juin) après 6 semaines de combat où l’Armée français a volé en éclat. Mais aussi d’autres traumatismes : Lors de la première sortie de la guerre, certains estiment que c’est inconcevable de s’arrêter de combattre

beaucoup de d’individus), limitant la liberté d’action du premier joueur » (Norbert Élias, La société de cour, Paris, Flammarion, 1985). Bibliographie pour la séance : • • • • • • • Frédéric Bon, « Le vote, fragment d’un discours électoral », in Yves Schemeil (dir.), Les discours de la politique, Paris, Economica, 1991. Philippe Braud, La Science politique, Paris, Presses universitaires de France, 1990. Yves Déloye, Bernard Voutat, « Entre histoire et sociologie : l’hybridation de la science politique

l’on accepte de mettre en place serviront la cause que l’on défend; les républicains voient le président de la république comme un moyen d’asseoir la république et les monarchistes comme un moyen de rétablir la monarchie. Loi du 24/ 25 février et du 16 juillet 1875 = texte dont les ellipses et les blancs vont laisser libre court à la pratique constitutionnelle. Constitution plate et procédurale. Chacun s’en sert selon ses intérêts. Ces 3 lois forment un ensemble qui permet d’apercevoir des équilibres

gouvernementales. Ni la par philosophie sociale ni l'idéologie politique antérieures n'ont été atteintes. De cette continuité, le préambule de la Constitution apporte un témoignage officiel en confirmant tous ensemble les principes de 1789 et ceux de 1946. Est-ce à dire, cependant, que seuls paraissent avoir été mis en cause les mécanismes constitutionnels, que par son vote du 28 sep tembre le peuple français n'a fait que sanctionner une revision, plus générale peut-être mais de même nature que celles

1958). Mais nous ne pouvons oublier que l’article 2 cite l’expression célèbre du président américain Abraham Lincoln (1863) : « gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple », ce principe figurant déjà dans la Constitution du 27 octobre 1946. Nous étudierons dans une Ière partie comment, tout en choisissant ses représentants, le peuple dont il est question tente de se manifester, soit en agissant au plus près possible du pouvoir, par l’élection du président de la république au suffrage

alimentent les critiques à l’égard du régime parlementaire. L’instabilité ministérielle est extrêmement forte, en raison de la fragilité des coalitions parlementaires et de la neutralisation du droit de dissolution depuis l’échec de la dissolution du 25 juin 1877 opérée par le Maréchal de Mac-Mahon. Parallèlement, le bicamérisme égalitaire mis en place par les lois constitutionnelles de 1875 est source de paralysie : aucune procédure de conciliation n’étant prévue en cas de désaccord entre les Chambres

Pour mémoire : L’appel du 18 juin 1940 Introduction ...................................................................................................................................................... 2 L’appel du 18 juin : un document patrimonial.............................................................................................. 3 L’auteur de l’appel, le général de Gaulle : « un militaire en marge de la République » S. Berstein ................ 4 L’entrée dans la carrière ..........

réticence le commandement de la 4e division cuirassée en cours de formation. Avec des forces éparses, il s'illustre néanmoins à Montcornet et Laon, et arrête les Allemands à Abbeville (27-30 mai 1940). Il démontre ainsi la justesse de ses analyses de 1934. Le 5 juin, Charles de Gaulle, nommé général de brigade à titre temporaire quatre jours auparavant, entre au gouvernement de Paul Reynaud, alors président du Conseil, en tant que sous-secrétaire d'État à la Guerre. Mais il est trop tard, la bataille

structure s'inscrit de façon très directe dans l'esprit de la doctrine. Section 1 : Le principe de séparation des pouvoirs Le principe de séparation des pouvoirs a, dès la fin du XVIIIe siècle, trouvé une concrétisation juridique avec l'article 16 de la DDHC (26 août 1789) qui affirme que « toute société dans laquelle la garantie des droits n'est pas assurée ni la séparation des pouvoirs déterminée n'a point de constitution » ce qui signifie que le constitutionnalisme est indissociablement lié

qui doit incarner cette prise en compte de l'intérêt générale. Le président de la République doit donc avoir des attributions réelles lui permettant d'assurer ses missions en cas de crise ou pour dissoudre l'assemblée. DG avait ainsi déclaré à Bayeux en 1946 : « C'est du chef de l’Etat, placé au-dessus des parties, élu par un collège électoral englobant le parlement mais beaucoup plus large, que doit procéder le pouvoir exécutif.». C’était au moins un régime parlementaire dualiste qui était envisagé