Discours De Michel Debré Sur Le Conseil Constitutionnel

faut qu’elle résulte au moins en partie de la réglementation constitutionnelle ». C’est en ces mots que Michel Debré, dans son discours du 27 aout 1958 devant le Conseil d’Etat, justifie un choix constitutionnel qui n’est autre que celui de la rationalisation. Le parlementarisme rationalisé est une notion, théorisée par le constitutionnaliste russe Boris Mirkine-Guetzévich, qu’il définit comme un ensemble de mécanismes constitutionnels destinés à assurer la stabilité de l’exécutif. La rationalisation

domaine de la Loi est complétée par la possibilité pour le Gouvernement, sur autorisation du Parlement, d’intervenir dans des domaines relevants des matières énumérées dans l’article 34 par le biais de la procédure des ordonnances en Conseil des ministres après avis du Conseil d’Etat (article 38). Mais cette procédure reste très encadrée et le Parlement n’y abandonne pas tout à fait son pouvoir législatif au Gouvernement puisque c’est à lui que reviendra de confirmer la valeur législative des mesures prises

fonction présidentielle conçue comme arbitraire dans sa conception originelleLa fonction du président de la République a été imaginée par les constituants comme une fonction de type arbitrale dès ses origines. En effet, Michel Debré dans son discours devant l’Assemblée générale du Conseil d’État le 27 août 1958 énonce « Pas de régime conventionnel, pas de régime présidentiel, la voie devant nous est étroite, c’est celle du régime parlementaire ». le choix ici étant le régime parlementaire, la fonction

Charles De Gaulle est né à Lille le 22 novembre 1890. Après des études à Saint-Cyr, il s'illustre pendant la guerre de 1914-1918, notamment sous les ordres de Pétain. Il travaille ensuite auprès de ce même Pétain au Conseil supérieur de la Défense nationale. Il défend alors dans des ouvrages militaires une conception de la guerre basée sur la mobilité, s'opposant ainsi avec la politique de l'état-major. Nommé colonel en 1937, il est affecté en Alsace, à la tête d'une division de blindés avec laquelle

18/01/23Td droit constitutionnelCommentaire de l’extrait du discours de bayeux Guide de la France et chef de l’Etat républicain, j’exercerai le Pouvoir suprême dans toute l’étendue qu’il comporte désormais et suivant l’esprit nouveau qui me l’a fait attribuer. », disait le général de Gaulle le 28 décembre 1958, quelques jours après son élection en tant que président de la République.La Constitution du 4 octobre 1958, texte fondateur de la Vème République, a effectivement voulu tirer les leçons de

et de préciser le mode d'exercice du pouvoir. En effet lorsqu'on a identifié le souverain, en fonction de son identité, on va fixer le reste (mode de désignation...) Le monarque est le souverain => mise en place d'une monarchie (absolue ou constitutionnelle). Choix également du mode de désignation, si monarque = pas forcément d'éléction. Le mode de désignation se fait fonction du souverain. Si le souverain est la nation, il peut y avoir en place un suffrage censitaire. Le mode d'exercice du pouvoir:

reprises, évolutions souvent faites par de grandes ruptures et renouveaux. Aussi le 16 juin 1946, dans son fameux « discours de Bayeux », le Général De Gaulle exposait sa vision de la forme future que devait avoir la Constitution française. Il y énonce sa préférence pour un parlement bicaméral et pour un pouvoir exécutif provenant directement du Président de la République. Ce discours, resté célèbre, marque une véritable rupture tant il entend renforcer les prérogatives et les pouvoirs du résident

gouvernementale, due à l’absence d’une majorité parlementaire stable, caractéristique de la quatrième République. Michel Debré, ministre de la justice, disait dans son discours devant le Conseil d’Etat en août 1958: « Parce qu’en France la stabilité gouvernementale ne peut résulter de la loi électorale, il faut qu’elle résulte au moins en partie de la réglementation constitutionnelle ». Cette phrase montre bien l’opinion des constituants que la seule façon de se sortir de l’instabilité gouvernementale

cohabite difficilement avec son rôle d’arbitre impartial, en fait largement dépassé. Les enjeux sont à la fois théoriques -en ce qu’ils concernent la distance pouvant être prise entre un texte constitutionnel et la pratique réelle,- juridiques, de par l’évolution constitutionnelle devant accompagner l’évolution de ces pratiques, et politiques : le président évolue avant tout au sein d’une communauté humaine. Ainsi, si la prééminence du président de la Vème république au sein du régime

Travaux dirigés de droit Constitutionnel Séance 2 : La naissance de la Vème République. Exercice : Commentaire de texte. Commentez le discours du Général de Gaulle. Introduction : Au lendemain de la fin de la seconde guerre mondiale, et de la libération de la France, une question est abordée par le gouvernement provisoire de la république française, sur un retour à la IIIème République ou, au contraire la mise en place d’une nouvelle Constitution. Churchill voyait dans le Général de Gaulle