Discours Jules Grévy Du 6 Fevrier 1879

Sujet : commentaire du message au sénat du Président de la République de Jules Grévy. (6 février 1879) Introduction La troisième République débute en 1870. La défaite de Sedan et la capture de l’empereur Napoléon III en sera l’élément déclencheur et elle sera proclamée le 4 septembre au balcon de l’hôtel de Ville. Il s’agit alors de savoir quel régime politique il convient d’instaurer. Néanmoins suite à la défaite militaire laissant à la France la pénibilité de payer un lourd

épreuves, comme la Première Guerre Mondiale. Le 6 février 1879, Le président de la République, Jules Grévy tient un discours devant le Sénat, surnommé « la Constitution Grévy ». Jules Grévy a été un emblème due à sa manière d'avoir exercer la fonction de Président de la République. Lors de son mandat, il a mis en place des idées républicaines ainsi que des institutions politiques, dont les lois constitutionnelles datent seulement du 25 février 1875. Il succéda au général Mac Mahon, qui démissionna

Message de Jules Grévy adressé au Sénat le 6 février 1879 : « Soumis avec sincérité à la grande loi du régime parlementaire, je n'entrerai jamais en lutte contre la volonté nationale, exprimée par ses organes constitutionnels. » Le 6 février 1879, Jules Grévy, Président de la République depuis un mois seulement, s'adresse au Sénat et dit « Soumis avec sincérité à la grande loi du régime parlementaire, je n'entrerai jamais en lutte contre a volonté nationale, exprimée par ses organes constitutionnels

Soumis avec sincérité à la grande loi du régime parlementaire, je n'entrerais jamais en lutte avec la volonté nationale des organes constitutionnels » Cette phrase est extraite du discours de Jules Grévy, Président de la République, adressé au sénat le 6 février 1879, plus connu sous le nom de « Constitution Grevy ». Ce discours est l'origine d'un tournant sans précédent concernant le régime de la IIIe République et de son organisation. La mise en œuvre de la responsabilité politique du gouvernement

CHARRET Stéphanie Jules Ferry « une volonté pour la république » Jules Ferry est homme politique français, il est né le 5 avril 1832 à Saint-Dié, dans les Vosges, d’un père avocat, Charles-Édouard Ferry et d’Adèle Jamelet. Il est issu d’une famille bourgeoise. Avocat de profession mais aussi journaliste à ses heures, Jules Ferry avait de grandes qualités qui en ont fait un des hommes politiques majeurs du XIXe siècle. Il fut plus qu’un orateur : il fut, suivants les évènements, homme d’État

Ce texte est un message au Sénat du Président de la République , Jules Grévy daté du 6 février 1879. Jules Grévy revient à la politique à la fin du Second Empire : élu député du Jura en 1868, il siège dans l'opposition. Il est hostile, avec Gambetta et Thiers à la déclaration de guerre contre l'Allemagne en 1870. En février 1871, il est élu président de la Chambre des députés jusqu’à sa démission en avril 1873. Il confie le pouvoir à Thiers lors de l'insurrection de la Commune , qu'il condamne.

constitution souple est un texte qui peut être modifié par un simple vote du Parlement Coutume constitutionnelle: Coutume qui se greffe sur une constitution écrite pour l'interpréter, la compléter ou même la modifier constitution grévy: On parle de « Constitution Grévy », pour l'affaiblissement de l'exécutif (présidents de la République et du Conseil), au profit d'une république parlementaire 2. Commentaire En France, le 13 décembre 1877, le second ministère Dufaure ouvre une période de

élections législatives. Jules Grévy succède à Mac-Mahon. Son idéal républicain repose sur l’existence d’un pouvoir impersonnel, exercé par une assemblée. Le 6 février 1879 tient un discours, surnommé « Constitution Grévy » devant le Parlement, lors duquel il affirme être « soumis avec sincérité a la grande loi du régime parlementaire, je n’entrerai jamais en lutte contre la volonté nationale exprimée par ses organes constitutionnels ». L’instauration de la « Constitution Grévy »en 1879 transforme-t-elle

constitutionnelles adoptées et les élections en début 1876 législatives passées, la République se retrouve avec une Chambre des députés ayant une majorité républicaine, un Sénat avec une majorité monarchiste et Jules Simon pour chef de Cabinet. Mécontent des agissements républicains de Jules Simon, Mac Mahon l’invite à se démettre de ses fonctions et nomme De Broglie à la tête du Cabinet le 17 Mai 1877. Commence alors une crise avec un vote pour la Chambre des députés d’une motion de censure, puis

distinguer 2 périodes. Ainsi de 1870 à 1879, se succèdent diverses conceptions de la relation exécutif-législatif qui ne parviendront pas à se pérenniser. Les constituants souhaitent contrôler l'exécutif, voir le soumettre complètement, sans y parvenir vraiment. La 3ème République ne s'installera dans la durée qu'avec les textes constitutionnels de 1875, mais la seconde période ne commencera vraiment qu'avec le discours du Président Grévy aux chambres en 1879. Des règles coutumières se mettent par