Discours Jules Grévy Du 6 Fevrier 1879

L'enracinement de la République (1880-1914) Après l'échec de la restauration monarchique a échoué et la conquête de la République par les Républicains il faut comprendre comment ces dernier ont réussi à enraciner la République. De ce point de vue la décennie 1879-1889 est fondamentale : tout un ensemble de mesures législatives ou symboliques mais aussi de pratiques constitutionnelles sont alors prises. Leurs effets seront de longue portée puisqu'ils marqueront durablement – parfois encore aujourd'hui - la vie

conventionnelle (1792-1795) Après la journée du 10 août, un conseil exécutif provisoire, composé de 6 membres, se forme. L'abolition de la royauté le 21 septembre 1792, donne naissance à la Convention qui s'étendra jusqu'au 6 avril 1793., date de création du comité de salut public. Cette période est marquée par deux événements principaux, l'échec de la constitution girondine, présentée par Condorcet le 6 juillet 1793, qui prévoyait l'institution d'une chambre législative unique au coté d'un conseil exécutif

est presque inexistant. Les textes neutralisent en fait les pouvoirs du Président et la pratique sur laquelle on s'attardera plus tard va considérablement imposer un retrait du Président de la République. Du point de vue des textes, la loi du 25 février, notamment dans son article 3, impose un contreseing d'un ministre sur chacun des actes du Président. Si on a la première impression que le Président exerce le pouvoir réglementaire, le contreseing atteste une réalité du pouvoir exécutif qui est plutôt

 Le texte de cette semaine présente la déclaration du ministère Gambetta du 15 novembre 1881, discours qu'il prononce le lendemain de sa nomination aux ministère des Affaires Étrangères par le président de la République Jules Grévy. Il est donc à la tête du gouvernement. Depuis le 4 septembre 1870, la IIIème République est installée en France. Est alors fait le choix d'un nouveau régime, républicain, qui apparaît pourtant très contesté, non seulement à cause de l'opposition nette d'une partie de

de dissolution sous la IVème république : « Soumis avec sincérité à la grande loi du régime parlementaire, je n'entrerai jamais en lutte contre la volonté nationale, exprimée par ses organes constitutionnels » Au travers de son Discours du 6 fêvrier 1879 Jules Grévy avait rendu désuet l’usage du droit de dissolution conduisant alors la III ème république à se perte. Nous sommes en présence de l’article 51 de la constitution de la IVème république qui porte sur le droit de dissolution. Détenue

puis de 1876 à 1893, siégeant en tant que républicain radical. Défenseur de l'amnistie pour les Communards et anticlérical, il prône inlassablement la séparation de l'Église et de l'État et s'oppose à la colonisation, faisant tomber le gouvernement Jules Ferry sur cette question. Fondateur du journal La Justice et de la Société des droits de l'homme et du citoyen, il travaille ensuite à L'Aurore et prend une part active dans la défense du capitaine Dreyfus. Élu sénateur en 1902, bien qu'il ait critiqué

Sedan· La Prusse frappe la première· 1er septembre 1870 = les Prussiens attaquent à Sedan et écrasent l’armée française. L’Empereur est fait prisonnier· 4 septembre 1870 : Proclamation de la République.· Gouvernement de Défense nationale jusqu’en février 1871 = présidé officiellement par Louis Trochu, ministre de guerre, mais dont l’homme fort est le ministre de l’intérieur, Léon Gambetta.· Paris encerclée le 19 septembre. Levée exceptionnelle qui permet la défense de Paris par 500 000 hommes, dont

accordent les pleins pouvoirs à Pétain. Cette longévité est d’autant plus frappante que la France a connu des régimes politiques éphémères qui se multiplient depuis 1789 : Ière république de 1792 à mai 1804. Selon Agulhon, la Seconde République (février 1948 – déc. 1852) fut ainsi « un bref apprentissage de la République ». Première question donc, comment expliquer cette durée ? La Troisième République est celle de l’enracinement du modèle politique. Pour Rosanvallon, elle constitue alors « l’arche

chef de l'État » dans l'article 6 . On retrouve la même formule dans l'article 14 du projet de Constitution Pétain. Et si les constitutions vraiment républicaines, par réaction envers les régimes autoritaires précédents , répugnant à qualifier expressément le Président de la République de chef de l'État , préférant le désigner sous le nom de chef de l'exécutif , une pratique constante lui donne ce titre sous les IIIe, IVe et Ve Républiques , aussi bien dans le discours politique que dans le vocabulaire

partis politiques, professionnalisation politique : les “ politiciens ”), la disqualification du parlementarisme est un des thèmes centraux du gaullisme sous la IV° République. L’image que nous avons du parlementarisme est donc largement tributaire du discours gaulliste qui au début de la V° République a cherché à conforter la légitimité de la nouvelle république par la disqualification des régimes précédents (“ le désastreux régime des partis ”) et surtout de la IV° et la surévaluation de la rupture (UNR :