Distraire Le Spectateur

opposition [v4]”Belle..” et des mots agressifs tels arrache [v5] On retrouve également une construction de type ‘rythme majestueux’ en 1 / 5 / 6 pieds : [v3]”Triste..” et [v5]”Belle..” Ce rythme peut traduire le coup de coeur ressentit par un spectateur silencieux, Une des failles de Néron est certainement d’être sensible à la beauté. Mais Néron est également sadique Il prend plaisir à voir Junie souffrir : [v17]”J’aimais jusqu’à ses pleures que je faisais couler.” [v19]J’employais les soupirs

des aspects comiques de leur création avec des intentions variées. Le comique au théâtre - et sur scène - répond d'abord au premier objectif du théâtre qui est de divertir le spectateur. Mais il remplit aussi sur scène une fonction dramatique dans la progression d'une pièce par l’état d'esprit qu'il suscite chez le spectateur pour le préparer à des changements de registre. Le comique enfin peut avoir - paradoxalement- des visées sérieuses: c'est un moyen pour faire passer un enseignement moral, des

d’augmenter ses avantages en veillant à ce qu'aucun autre noble ne dépasse les siennes. Versailles devient alors une « prison dorée » où les courtisans deviennent les spectateurs et les serviteurs d’un roi, qui les contrôles et leur inspire le respect et les intimide. Les courtisans doivent paraître, être acteurs et spectateurs du faste royal. Ces membres de la

J’aurai pensé que tu aurais accordés bien plus « d’importance » à la littérature. Je ne partage pas ton point de vue. Si les autres arts, tel que la musique, le cinéma, la peinture, la danse ou encore l’opéra, ont pour but de distraire et d’émouvoir leur spectateurs pour toi , je pense toutefois que la littérature est un art majeur qui transmet des idées au lecteur et lui apporte une plus juste du monde. Je n’attends pas de toi un changement d’opinion, mais peut être une poursuite dans

distraction ». Amuser, c'est 'muser', promener son 'museau' en l'air. Bref, ce n'est pas enseigner, confronter à la réalité même. De même, distraire, divertir, c'est littéralement 'détourner de la réalité' (on parle en stratégie de diversion de l'ennemi). Ainsi, le spectateur ne viendrait pas au théâtre pour recevoir des leçons, mais pour s'amuser et se distraire des soucis quotidiens. Les arts vivants (théâtre, musique, danse) ne seraient donc utiles qu'au divertissement. 2° (5-7) Opinion 2 :

tragique on trouve tout d'abord l'exposition, ensuite le nœud avec les différentes péripéties et enfin, le dénouement. Le début de la pièce est un début in medias res. La première scène de l'acte I est une scène d'exposition. Agrippine expose au spectateur la situation de départ par le biais d'un dialogue avec sa confidente, Albine. Ensuite les scènes suivantes de l'acte I font entrer en scène, pour les présenter, les autres personnages de la tragédie en dehors de Néron et de Junie. Dès la troisième

immédiatement l’écoute. Sa voix, sa façon de dire, sa façon d’être devant nous : C’est déjà du Théâtre, et c’est celui qui nous touche ! Tout est juste, sobre, le ton, le geste mesuré, maitrisé… il est impossible de ne pas l’entendre, de se laisser distraire, de penser à autre chose tant on est aspiré par sa présence. Pas de celle qui en impose, pas de celle qui écrase, juste une vrai présence, un Être parle à d’autres Êtres. Et après un monologue dont on n’aurait pas voulu qu’il cesse, (on le retrouve

devaient trouver une solution à travers le politique, ce qui, on le sait, n'est pas toujours gage de réussite. Plusieurs compagnies se situaient carrément en dehors du système esthétique ; l'art lui-même était alors perçu comme un instrument pouvant distraire de l'essentiel. Dans les années 80, plutôt qu'un instrument du changement social, le théâtre est devenu majoritairement l'expression d'une individualité, et d'un individu consommateur. On s'est aussi intéressé davantage à la forme ; mise en scène

célèbres combats entre gladiateurs constituaient uniquement un rite funéraire visant à apaiser l'esprit du défunt en versant du sang humain. Pourtant, les munera ont rapidement évolué en spectacle, se déroulant sous forme de duels uniquement destinés à distraire la foule. Les combats étaient surveillés par des garçons de piste déguisés en Charon, prêts à emporter les cadavres et jeter un peu de sable sur les taches de sang. Gravement blessé, un gladiateur pouvait remettre son sort entre les mains du public

Dès que nous nous approchons du tableau, nous sommes surpris par le jeu de l’artiste entre le flou et la netteté. Le premier plan apparaît comme si le spectateur était dans un brouillard. Le visage de la dentellière se trouve dans une atmosphère brumeuse et humide qui brouille notre vision. A contrario, ce sont les mains de la jeune fille, et un coussin d'où sortent de nombreux fils de différentes couleurs