Djihad

rendre notre cœur libre par la purification de notre être intérieur, de notre Moi. Il s’agit d’assurer une emprise croissante de notre moi raisonnable sur les forces obscures qui habitent chacun, pour ce faire nous devons entreprendre un grand djihad ou croisade pour la juste maitrise de nos passions et nos émotions. Semblable à la révolution Zoroastrienne, en une complète dématérialisation de la pensée religieuse au profit de l’éthique d’une sagesse suprême, à découvrir constamment par l’alchimie

écarté du cœur de la politique. Dès lors, on vit alors apparaître divers mouvements - dits fondamentalistes -. Ils s’opposent vivement aux transformations que subit la société musulmane. Ils s’opposent ainsi aux réformateurs et proposent de mener le djihad et donc de sauver l’islam par la Guerre Sainte. Pour finir, Bernard Lewis aborde la question du Moyen-Orient et des relations internationales. Pendant des siècles les habitants du Moyen-Orient considérèrent ce territoire comme une entité unique

(qu’il soit militaire, diplomatique, économique ou culturel). Ensuite la mondialisation, en excluant certains, poussent ces derniers à exalter leur identité religieuse ou politique. C'est le cas notamment au sein de l'Islam avec les appels répétés au Djihad, à la guerre sainte que certains interprètent comme un choc des civilisations entre le monde musulman et l’Occident. Les analyses menées à la suite des événements du 11 septembre 2001 ont par ailleurs souligné à plusieurs reprises l'existence d'une

bédouin des Al-Saoud qui fondent le Royaume d’Arabie « saoudite » dans les années 1920 et y appliquent depuis le wahhabisme. D’autres théologiens prêchent la réforme de l’islam dans un sens intégriste, notamment au Caire (mosquée Al-Azhar), et le djihad contre les occupants anglais : c’est la cas de la confrérie des Frères musulmans (ikhwan al-muslimin) fondée par Hassan al-Banna dans les années vingt en Egypte. L’islamisme inspire aujourd’hui le Hamas en Palestine, le Hezbollah (parti de Dieu) chez

| | | | |« le football, c’était le djihad avec d’autres | | |moyens ». |

des fils d’Hussein, souverain du Hedjaz, mais se contente d’affirmer son soutien moral à la cause arabe. II. 1915-1916 : La promesse du grand Etat arabe. Attentes arabes et promesses anglaises La correspondance Hussein-Macmahon Le djihad lancé par la Porte dès son entrée en guerre inquiète les Alliés, qui croient l’influence de l’Empire sur les musulmans très importante. L’objectif pour l’Angleterre devient alors l’établissement d’un contre-pouvoir face à l’autorité religieuse de

dans la cité, éclaircir les zones d'ombre créant certains préjugés. Le stéréotype classique du citoyen issu de l’immigration récente, n'allant pas voter pour cause de préceptes religieux, d'une certaine haine refoulée pour la France, de lutte pour le Djihad, sont régulièrement invoqués par certains commentateurs survolant les phénomènes de démobilisation électorale et dépolitisation. Ces stéréotypes se sont parfois insérés dans la mémoire collective et dans l'opinion française, donnant une image grossie

le combat nationaliste. Les services de renseignement israéliens le comprennent si bien qu’ils font preuve d’une réelle mansuétude à l’égard des Frères, considérés comme un utile contrepoids à l’OLP. En 1980, une scission frappe le mouvement : le djihad islamique reproche aux Frères musulmans leur trop grande passivité et se lance rapidement dans l’action violente. La décision de créer le mouvement Hamas et de participer à l’Intifada témoigne d’une réelle évolution de la Société des Frères musulmans

Andalus » ; — le recours à ces montagnes comme lieux de refuge par des princes idrissides abandonnant Fès dans des moments de crise ; — la retraite qu’y opère le « Qutb »37 Mulay Abdeslem Ben Mechich « introducteur du mysticisme au Maroc » ; — le djihad et la littérature à laquelle il donne lieu, face aux Portugais et aux Espagnols, et qui permettra l’ascension de nouveaux chérifs, avec attribution « d’Azibs » et de « Horms », fiefs comportant des mesures d’exemption d’impôts. S’appuyant sur les

guerre éclate, l’Empire ottoman n’est plus une menace majeure mais conserve un poids militaire, une situation stratégique et une influence sur le monde musulman. L’empire choisit logiquement l’alliance allemande contre la Russie. Entre appel au djihâd contre l’Entente (novembre 1914) et soutien militaire de l’Allemagne, la guerre est rapidement un échec, malgré le succès des Dardanelles. Le déplacement des populations arméniennes depuis les régions frontalières russes, en avril 1915, qui fait