Dom Juan Scene Finale

Comparaison des mises en scène de la mort Dom Juan de Molière, Jacques Lassalle, Comédie Française 2002 / Don Giovanni de Mozart sur un livret de Da Ponte, Joseph Losey pour la société Gaumont, 1978, sur une idée du musicien Rolf Liebermann qui était alors l’administrateur de l’Opéra de Paris une œuvre théâtrale d’un côté, un film-opéra de l’autre. La volonté de Rolf Liebermann et de Joseph Losey était de rendre accessible au plus grand nombre, par l’intermédiaire du cinéma, l’art lyrique

commune à tous les récits. Elle peut être représentée par un schéma appelé schéma narratif simple qui prend en compte la succession logique des événements comme suit: État initial ► Perturbation - Transformation - Résolution ► État final   Un état initial qui définit le cadre de l'intrigue: il met en place le lieu, l'époque, les personnages...   Un événement perturbateur ou modificateur qui remet en cause l'état initial: rencontre, découverte, événement inattendu...   Une suite

particuliers. Destiné au spectacle, il doit mettre en scène des personnes réelles, parlant et souvent agissant pour de vrai, et ne peut donc dépasser certaines limites. Ainsi, le théâtre n’est-il pas le plus adapté pour exprimer le réel ? Le fait est que s’il peut prendre beaucoup de libertés, le théâtre est souvent le miroir, quoique déformant, de la réalité. Avant tout, un texte théâtral est une fiction. Ainsi, même s’il est limité par la mise en scène, il permet ce que le réel ne permet pas. Les pièces

l’herméneutique de la pièce ? Le dénouement révèle-t-il le sens d’une œuvre dramatique ? On reviendra dans un premier temps sur le statut même du dénouement, puis on envisagera comment le schéma dramatique qui mène l’intrigue jusqu’à sa résolution finale fait du dénouement le lieu propice à la délivrance d’une morale de l’histoire. Mais on verra ensuite que certains dénouements problématiques nécessitent de chercher ailleurs le sens de l’œuvre. La nature même du dénouement peut donner son sens

des personnages, leurs mimiques, les lieux et la gestuelle – sont essentielles pour comprendre la mise en scène d'une pièce de théâtre. On peut citer comme exemple Rhinocéros de Ionesco où ce dernier accorde une importance particulière aux didascalies et les multiplie de plus en plus. Tous ces aspects concernant la mise en scène sont donc spécifiques au genre théâtral. Enfin, le metteur en scène, en se penchant sur une pièce, doit être capable d'en faire une représentation fidèle. Sinon, l'interprétation

caractéristiques thématiques et formelles | |d’un courant littéraire ou à la caractérisation d’une forme littéraire particulière (p. 107-138) ; | |Le Cahier d’apprentissage et votre édition de la pièce Dom Juan (p. 105 à 129) pour la mise en contexte de l’œuvre ; | |Le corrigé de l’exercice d’autoévaluation du module 4, présenté sur le site Internet du cours ; | |La plaquette Le 17e

premières petites comédies . Textes étudiés : ➢ Dom Juan ou le festin de pierre Acte II, Scène 4 Liens et infos diverses : http://www.fichesdelecture.com/auteurs/moliere Questions étudiées et plans associés : ➢ En quoi cette scène est-elle comique ? I. Une situation comique a) Le rôle de Sganarelle b) La situation de départ c) La stratégie de Don Juan • Une situation d'urgence • Un retournement de situation comique • La pirouette finale II. Don Juan ou le pouvoir de la parole a) Le comique de caractère

compassion, la pitié du lecteur envers le personnage. Poignant. Méthode : Pour la question, être synthétique, éviter les répétitions. «Malgré que» (le fait que) ≠ «Bien que» (+ subjonctif). Présente des didascalie, et non «possède». Être précis : cette scène représente la mort du personnage. Limiter les «de plus», «à travers». Trouver les termes logiques qui correspondent. Pas de langage parlé : «on va voir cet extrait ...» Ne pas commencer à démontrer quelque chose par la relève d’exclamatives. Ne pas

donc de façon solennelle, de façon à reproduire la lente progression de la mort avec les répétitions qui ralentissent l'agonie en imitant la progression du poison : “J'ai pris, j'ai fait couler”, “Jusqu'à mon cœur… / Dans ce cœur…”. On note le rythme final, longue phrase ralentie par les anaphores de “déjà”, qui ouvrent sur deux vers, puis quatre, et de “et”, comme si Phèdre allait jusqu'au bout de son souffle, illustré par les reprises sonores, le [ R ] combiné d'abord au [ p ], puis au sifflement

évoquées par Paul Bénichou. La littérature fantasme une immédiateté avec le monde qui l’amène à être réticente à l’égard d’une rationalité qui vise au contraire à s’éloigner du monde pour mieux le comprendre ou le dominer. Dans La Nausée, Sartre met en scène la déroute de la pensée, lorsque Roquentin, dans le jardin public de Bouville, découvre la réalité de la racine de marronnier dans son surgissement phénoménologique pur, comme une monstruosité menaçante contre laquelle il est impossible de se prémunir