Dora Kaliayev

Une scène de conflit -la scène est un dialogue entre trois personnages : Stepan, Dora et Annenkov. Un quatrième personnage, Kaliayev, est présent, mais il ne dit pas un mot. La scène est une délibération : que fait-on maintenant ? Pour les personnages, il s’agit, comme le rappelle Annenkov à la ligne 25-26, de décider s’ils lanceront ou non la bombe à la sortie

Acte 2 Camus utilise des points de suspension : montre un état d’âme du personnage, pensif, méditatif Les enfants font perdre le sens de révolution de kaliayev Gradation des sentiments : Extreme joie, a la peur, a cause des enfants Kalialev n’a vu que les enfants et non la grande duchesse : enfants = pureté, innocence, vulnérabilité Bras faible, jambes tremblaient ; la gradation de la joie à la peur, plus en possession de ses moyens Répétition de négation de kalialev : ne veux pas avouer qu’il

inversement. Ce raisonnement ne figure rien d’autre qu’une bassesse. Kaliayev, Dora Brilliant et leurs camarades réfutent cette bassesse par-dessus cinquante années et nous disent au contraire qu’il y a une justice morte et une justice vivante. Et que la justice meurt dès l’instant où elle devient un confort, où elle cesse d’être une brûlure, et un effort sur soi-même. » (repris dans Actuelles II) Dans cette scène située à l’acte II, Kaliayev, le personnage qui a renoncé à l’attentat contre le grand duc

révolutionnaire opposé. 3-l.31 : ce qui est important c'est que la justice triomphe même d'ils doivent être des assassins. => le projet de stepan est basé sur l'avenir 2)position des autres membres -réfutation des arguments de stepan : 1 : dora refuse la relation entre le fait de tuer les enfants et les autre. Il y a donc des limites 2 : l.26 : l'attitude de Stepan risque de mettre en place un autre déspotisme => K. refuse d'être un assassin Stepan est pour une victoire future a l'inverse

intégrale : Les Justes de Camus Textes expliqués en classe 1.- La scène d’exposition du début jusqu’à « tyrannie ». 2.- Acte II Dora et Kaliayev : depuis « Kaliayev la regarde. Kaliayev, après un silence. Personne ne t’aimera jamais comme je t’aime (…) Kaliayev, avec violence. Le lendemain. » 3.- Le dénouement depuis « Dora. Non, je veux savoir. Sa mort du moins est à moi. » jusqu’à la fin. Études d'ensemble : La structure de la pièce, la construction des

russes qui préparent un attentat contre le grand-duc. Kaliayev est chargé de lancer la bombe sur la calèche où se trouve l’aristocrate. Mais au moment de passer à l’acte, il aperçoit, à côté du grand-duc, deux enfants, et ne lance pas sa bombe. Revenu auprès de ses camarades, il insiste sur sa volonté d’être un justicier et non un assassin. Tout le groupe des terroristes approuve ce refus de tuer des innocents, à l’exception de Stepan.] DORA. Ouvre les yeux et comprends que l’Organisation perdrait

Laurianne Scimemi Création sonore Anita Praz Création lumière Laurent Schneegans avec Jany Gastaldi Anne Le Guernec Sébastien Bravard Frédéric Cherboeuf Xavier Chevereau Michel Fouquet François Kergourlay Nils Ohlund La Grande Duchesse Dora Stepan Kaliayev Voinov Foka Annenkov Skouratov Production : Cie des Lumières & des Ombres Coproduction : Le Moulin du Roc–Scène nationale de Niort - Théâtre La passerelle–Scène nationale de Gap et des Alpes du sud Avec le soutien de la DRAC Poitou-Charentes

grand-duc Serge, qui gouverne la ville afin de lutter contre la tyrannie exercée. Kaliayev, un jeune terroriste, lancera la bombe. Chacun a son rôle, Dora possède celui de rester en arrière, mais elle a pris des risques en élaborant les bombes. Kaliayev est emprisonné, la grande-duchesse Élisabeth lui propose d'être gracié, il refuse et il est pendu. Dora, à la fin, s'apprête à faire le prochain attentat et peut ainsi rejoindre Kaliayev. Roméo et Juliette : de Shakespeare. La pièce raconte l'amour impossible

lui, le véritable moyen d’arriver à rendre la justice, c’est de nous sacrifier pour cette cause. Mais la justice vaut-elle qu’on lui sacrifie tout, y compris la vie d’innocents ? Voilà le thème de la pièce de théâtre écrite par Camus en 1949. Kaliayev, Dora, Stepan, Voinov, Annenkov sont les membres de l’Organisation Sociale Révolutionnaire, ils veulent se sacrifier pour créer une justice équitable pour tous, ce sont des terroristes. Nous pouvons les nommer ainsi car selon la définition du Robert

justes par le dialogue entre Kaliayev et Stepan. Cette pièce, inspirée de faits réels, met en scène un groupe révolutionnaire socialiste Russe en 1905. Ce groupe entreprend de commettre un attentat contre le Grand-Duc Serge, qui règne en tyran. Kaliayev, qui doit lancer la bombe sur la calèche du Duc, renonce au dernier moment parce que des enfants étaient présents dans la calèche. Le dialogue entre Stepan et Kaliayev oppose le terrorisme « justifiable » incarné par Kaliayev et le terrorisme radical