Dora Kaliayev

l'impossibilité de cet amour entre Ruy Blas et la reine, ce qui cause également leur souffrance tout comme dans le Cid nous retrouvons la part de pathétique. Pour finir, il y a également cette ressemblance dans l’extrait Les Justes d’Albert Camus en effet, Dora et Kaliayev sont deux êtres qui s’aiment. Mais ces deux amants font partit d’une Organisation de terroristes révolutionnaire qui ont l’intention de posé une bombe. Ils seront donc séparés par cet acte. Ils seront séparés par leurs convictions et leurs actes

sur eux. Kaliayev est jeune terroriste, emprisonné après deux tentative d’assassina du grand-duc. La deuxième tentative fut un succès, aussitôt, Kaliayev est arrêté puis jeté en prison. La grande-duchesse Élisabeth ayant perdu son mari lui proposa d'être épargner en avouant avoir tué un homme, proposition que Kaliayev refusa tout autant que la trahison des ses amis et de ses ideaux (considérant son acte d’une simple action de justice), ce qui entraîna sa pendaison. Par la suite, Dora s'apprêta

révolutionnaire, fait preuve d’humanité (en renonçant à tuer les deux enfants). Il a du cœur. Lui, Dora et Annenkov sont des révolutionnaires, mais ne veulent pas cette révolution à n’importe quel prix (voir leur thèse). (Si l’on va plus loin que cet extrait, nous savons que Yanek et Dora sont en couple. Yanek a finalement lancé la bombe sur le grand-duc et après avoir refusé de dénoncer ses amis, il s’est fait pendre. Dora, fier de lui, lui rend hommage en lançant la prochaine bombe) Introduction : Camus

Introduction Moscou en 1905, des terroristes sont réunis pour préparer l’attentat de grand duc Serge. Voinov, Annenkov, Dora et Kaliayev exposent au nouveau venu Stepan les préparatifs. Stepan qui les connaît tous à l’exception de Kaliayev qui doit lancer la bombe ressent tout de suite envers lui une vive antipathie. Leur désaccord profond éclate dans cette scène, notamment lorsque que Kaliayev évoque la possibilité à l’instar des japonais de se suicider si l’action est un échec. L’idée principale de cette

revient du bagne, prépare un attentat contre le grand-duc avec Dora et Kaliayev, surnommé « le Poète ». Celui-ci tient à se sacrifier en jetant la première bombe (Acte I). Le grand-duc étant accompagné de la grande-duchesse et de leurs enfants, Kaliayev n'a pas lancé la bombe, ce que Stepan lui reproche (Acte II). Kaliayev et Dora s'avouent une foi en leur amour qui dépasse leur lutte commune ; puis, contre le grand-duc seul, Kaliayev exécute sa mission (Acte III). En prison, il reçoit la visite du

L’histoire s’agit d’un groupe de terroristes qui appartient au parti socialiste révolutionnaire. Ils veulent tuer le Grand Duc Serge, oncle du Tsar, par un attentat à la bombe. Un certain moment, le temps est là où ils vont agir. Yanek Kaliayev va lancer la bombe sur le Grand Duc. Mais quand il est à sa place et qu’il veut la lancer, il voit des enfants chez le Grand Duc et il ne le fait pas. Il y a des membres du groupe qui eux ne le ferraient pas non plus, mais des autres qui ne sont pas d’accord

indissociables 1) une pause pathétique Après l’exaltation, le lyrisme, le pathétique : - « Oh Dora, comment dis-tu cela… » - «  Ah, Yanek… » dira Dora Un moment de rêverie : vocabulaire de l’imaginaire : « j’imagine cela », « si l’on pouvait oublier » « se laisser aller enfin » « petite heure d’égoïsme » « abandon » C’est la rêverie éphémère de l’amour égoïste et partagé qui prend forme dans la pensée de Dora + retour des termes affectueux : « Yanek », « mon chéri » 2) l’amour du peuple/ l’amour

bagne, il est plutôt froid, il aime la discipline, il est vif et amoureux de Dora. Dora qui est également une terroriste, la seule femme du groupe, très sensible, douce et attentionnée, amant de Stepan. Yanek, diminutif de Kaliayev, qui lui est un poète, récemment adhéré au parti, Stepan se méfie beaucoup de lui. Nous avons aussi Schweitzer : qui est mort suite à un accident lors d'une mission prévue, ancien compagnon de Dora puis, Voinov : jeune, lui et Stepan se sont rencontrés en Suisse, Stepan se

de la Russie avec l’injustice d’un vol de pain. Puis c’est au tour de Kaliayev, de se « révéler » au milieu de l’extrait. Dès le moment où il «se lève », il prend de l’assurance et affirme ses idées. Il dit même clairement a Stépan : « Je ne te laisserais pas continuer. » A la fin de l’extrait, il fait un monologue on pourrait même dire une démonstration. En effet il nous dévoile plusieurs arguments à la suite. Kaliayev interpelle les autres personnages et même les spectateurs en disant «Frères

entre l’amour de la vie et le désir de mort. Nous sommes ici dans la tragédie, renouvelée par Camus : héros tragique, Kaliayev se trouve dans une impasse : restant soumis à l’idée révolutionnaire, il n’a d’autre choix, pour se justifier, que de lancer la bombe  La mort est sa justification. Mais il échappe aussi à l’amour, celui de Dora ; un amour bien concret avec une femme. Kaliayev échappe aussi au désir de mort pour elle-même, à la haine, qui s’incarne dans le personnage de Stepan.