Double énonciation Don Juan

réel de l’irréel. Le thème de l’hypocrisie est aussi présent dans le roman. Ce roman peut être épistolaire, genre qui est développé au XVIII ème siècle. Ce genre dénonce l’effondrement d’un système moral fondé sur l’honnêteté en montrant le double jeu généralisé que mène des scélérats pour parvenir à leurs fins et accomplir leur dessein honteux. Le roman épistolaire par excellence qui illustre le mieux la dénonciation de l’hypocrisie est probablement « les liaisons dangereuses » de Choderlos

théâtre s’oppose à la réalité : c’est un art artificiel qui cultive l’invraisemblable. Tout d’abord, au théâtre, le lieu est nécessairement réduit et ne correspond pas au réel. Il peut représenter en modèle réduit une forêt comme dans l’acte II de Don Juan ou un champ de bataille dans Cyrano de Bergerac. Victor Hugo affirme que le «  théâtre n’est pas le pays du réel : il y a des arbres en carton, des palais de toile, un ciel de haillons, des diamants de verre, de l’or de clinquant, du fard sur

Musset). Le mot théâtre garde la marque de sa racine grecque qui signifie « regarder » et se définit par le fait de « montrer » un monde de conventions dans lequel des comédiens interprètent des personnages et prêtent leurs voix et leurs gestes pour donner vie à un texte. Le mot « théâtre » s’applique aussi à l’ensemble des activités liées à l’art dramatique (voir théâtre) et au lieu destiné aux représentations, voir théâtre (bâtiment). Sommaire [masquer] 1 La spécificité du théâtre 2 L'énonciation

LHG – Lettres-Histoire-Géographie http://lhg.free.fr/ DOM JUAN DE MOLIÈRE (1665) Classe : Première BAC PRO Edition utilisée : Photocopies du texte intégral tiré de A.B.U. Manuel utilisé : Foucher Bac Pro (1996) Durée de la séquence : 10 heures Auteur : Christophe Escartin Sur LHG depuis le : 02/03/2000 SEANCE N°1 : LES CARACTERISTIQUES DU THEATRE Objectifs de la séance ♣ ♣ Rappel des principales caractéristiques et fonctions du théâtre Vérifier les acquis des élèves Déroulement de la

parler beaucoup d’un personnage et de retarder en même temps son entrée en scène. Ce qui créer une attente, un désir chez le spectateur de connaître le personnage. Comme dans Tartuffe, qui n’entre que dans l’acte III, et Dom Juan qui n’arrive que la 2ème scène. Corneille veut donner à Alcandre l’image d’un personnage dangereux, puissant, hors du commun, qu’il faut craindre alors que c’est un personnage qu’on désir voir. C’est un mélange de peur et d’admiration. La peur : la création de la peur avec

: elle passe par le dialogue des personnages. Textes A et C. • présentation indirecte : texte B (la présentation du personnage de Perdican transite par les paroles d'un autre personnage, à savoir Maître Blazius) + texte D (la voix off brosse le double portrait des dictateurs). − paragraphe 2 : La présentation du cadre saptio-temporel • rôle rempli par la didascalie initiale : textes A, B et C • rôle rempli par la voix off qui joue un rôle de prologue : texte D (« Quelque part dans le monde

I)__Le portrait de Dom Juan. _____1)__La volonté de faire un portrait. l.39-40 : « tu ne sais pas », l.41 : « je ne sais pas ». La répétition suscite la curiosité chez Gusman et le spectateur par le principe de la double énonciation. l.40 : « quel homme », l.41 : « quel homme » = répétition. On va chercher à savoir qui il est. Le champ lexical de la peinture « ébauche » (l.72), « portrait », « pinceau » (l.73) montre que le portrait qu'a entrepris Sganarelle n'est pas fini. « Il faudrait

l’on retrouve dans la réalité. Le décor d’abord. Comme le montre la didascalie de l’extrait de On ne badine pas avec l’amour : « Devant le château », il s’agit de faire comme si l’on était devant un château. De même avec les nombreux décors du Dom Juan de Molière, le spectateur est convié à un déplacement imaginaire d’espaces en espaces : palais, bord de mer, forêt, etc. La plupart du temps, les décors du théâtre sont donc là pour créer une illusion. Les costumes aussi. Ainsi le personnage de Dubois-Dupont

Musset. Le mot théâtre garde la marque de sa racine grecque qui signifie « regarder » et se définit par le fait de « montrer » un monde de conventions dans lequel des comédiens interprètent des personnages et prêtent leurs voix et leurs gestes pour donner vie à un texte. Remarque : le mot « théâtre » s’applique aussi à l’ensemble des activités liées à l’art dramatique (voir théâtre) et au lieu destiné aux représentations, voir théâtre (édifice). Sommaire  [masquer]  1 La spécificité du théâtre

visible. Le lieu n'est pas le lieu Au théâtre, le lieu est illusion : le spectateur admet que la scène présente comme réel un lieu en réalité factice et que les deux cents mètres carrés de la scène représentent une forêt dans le deuxième acte de Dom Juan, un champ de bataille dans Cyrano de Bergerac. Un décor de carton Victor Hugo, dramaturge lui-même, explique très concrètement : « Le théâtre n'est pas le pays du réel : il y a des arbres en carton, des palais de toile, un ciel de haillons, des diamants