Dramaturgie De Beckett

agressif ou burlesque, cherche à détruire toutes les valeurs humaines pour montrer l'absurdité du monde, tout en faisant éclater les catégories traditionnelles de la dramaturgie (personnages, action, etc.): Alfred Jarry, Ubu roi, 1896; Guillaume Apollinaire, Les Mamelles de Tirésias, 1917; Eugène Ionesco, La Cantatrice Chauve, 1950; Samuel Beckett, En attendant Godot, 1953. II/La comédie a travers différent Auteurs : A. Molière Molière developpe la comédie en mettant l'accent sur le personnage-obstacle

théâtre -> théâtre de l’absurde Le théâtre de l’absurde rassemble des auteurs qui partagent la même sensibilité, marquée par un sentiment d’angoisse et d’inquiétude devant un univers de plus en plus déshumanisé. Ils inventent ainsi une forme de dramaturgie qui renouvelle le genre théâtral. Les principes du mouvement : Mélanger le registre tragique et le registre comique Remettre en cause le langage et l’action (plus d’intrigue, décor vide, langage est fait de non-sens et de silences) Mettre en

grands auteurs français d’aujourd’hui dont les noms courent sur toutes les lèvres et font le tour du monde? Qui sont les Beckett, Genet, Ionesco ou Adamov d’aujourd’hui? On observe ici et là des coups de foudre entre un metteur en scène et un auteur, mais sont-ce là des aventures exceptionnelles à la hauteur des couples célèbres, Jouvet- Giraudoux, Barrault-Claudel, Blin-Beckett, Blin-Genet ? On se rue sur l’oeuvre de Bernard-Marie Koltès mais on ne l’a jamais autant fait que depuis qu’il est

« cages »Au xixe siècle, les règles du xviie siècle (les unités, la bienséance) sont définitivement abandonnées. Les auteurs du romantisme veulent un autre théâtre. Ils souhaitent un type de pièces capable de mettre en scène l'Histoire et le pouvoir, dans une dramaturgie ample et un style qui ne soit plus soumis aux bienséances. Victor Hugo parle des unités comme d'une « cage » et déclare, de façon provocatrice : « J'ai disloqué ce grand niais d'alexandrin ». Dans cette mouvance, on peut également citer Alfred de

souvent répété, comme dans Notes et contre-notes : « Je n’ai jamais compris pour ma part, la différence que l’on fait entre le comique et le tragique. » En quoi ce propos vous paraît-il pouvoir s’appliquer à la pièce ? Chez Ionesco comme chez Beckett, le sentiment de l’absurdité du monde et de la condition humaine déclenche à la fois un vertige, source de tragique, et un regard de dérision, source d’effets comiques. Pour Ionesco, « toutes les situations sont humoristiques et toutes les situations

1912 à Slatima (Roumanie). Son père est un avocat roumain et sa mère est française. Il est considéré comme le père du Théâtre de l’Absurde avec Samuel Beckett. En créant ses œuvres, il profite du grotesque des situations et de la richesse des métaphores. Au lendemain de la tragédie de la Seconde Guerre mondiale, ce mouvement remet en cause la dramaturgie classique, en bouleversant les valeurs de l'être et en blâmant les situations comiques pour mieux dénoncer l'absurdité du monde, de la vie et des rapports

personnages perdus, en souffrance et cherchant la voie qu’ils devraient suivre, afin de caractériser le traumatisme ressentit par les hommes durant et après la seconde Guerre Mondiale. Des dramaturges très engagés dans ce mouvement tels qu’Ionesco ou en Beckett allèrent même jusqu’à créer un langage absurde qui n’est plus source de compréhension : cela montre de nouveau la vie solitaire et morne de hommes qui ne se comprennent pas lorsqu’ils parlent. En effet, une des pièces des plus connues d’Ionesco est

XIXe siècle, les règles du XVIIe siècle (les unités, la bienséance) sont définitivement abandonnées. Les auteurs du romantisme veulent un autre théâtre. Ils souhaitent un type de pièces capable de mettre en scène l'Histoire et le pouvoir, dans une dramaturgie ample et un style qui ne soit plus soumis aux bienséances. Victor Hugo parle des unités comme d'une « cage » et déclare, de façon provocatrice : « J'ai disloqué ce grand niais d'alexandrin ». Dans cette mouvance, on peut également citer Alfred de

Le son produit par les contacts entre le corps et la machine est amplifié à l’extérieur. Au-delà de la musique organique, réalisée en live par Dmitri Kourliandski à partir des interactions corps/machine, Aliénor Dauchez fait entendre Bataille, Beckett, Ettinger… et interroge le rapport de l’homme à la caverne. Le récit devient structure narrative et matériau sonore, ici déformé par l’acoustique du lieu réfrigérateur et par les transformations électroniques du compositeur. La conception

Théâtre Maxim Gorki de Berlin, le Lycée Henri Poincaré, SciencesPo Nancy, l’Université de Lorraine, le Conservatoire régional du Grand Nancy, la MGEL et la Maison Antoine Vitez pour la traduction des textes. Pour poursuivre l’exploration de la dramaturgie allemande initiée en 2012, Michel Didym organise Neue Stücke, semaine ponctuée de spectacles, échanges, lectures, rencontres… Pour l’occasion, la Manufacture fait émerger un répertoire nouveau et vivant. Pour cette nouvelle édition, nous accueillons