Dreyfusards Et Antidreyfusards

accusation. C’est alors que commence un long combat entre patriotes. En quoi l’affaire Dreyfus a-t-elle divisé la France en deux? Pour répondre à cette question nous allons d'abord allons vous présenter les Dreyfusards, puis les membres partisant du camp contre Alfred Dreyfus, dit, les antidreyfusards.

Il prend parti pour le capitaine Dreyfus en 1897. Il écrit dans l'Aurore une lettre au président Félix Faure intitulée « J'accuse » le 13 janvier 1897. Cet article a une énorme résonance. La France est divisée en deux camps : les Dreyfusards et les Antidreyfusards. Le ministère de la guerre intente un procès à Emile Zola. Il est condamné à 3000 francs d'amandes et à un an de prison. Le 18 juillet 1898, il s'exile à Londres. Il rentre en France en 1899. Il sort en 1901 la Vérité en

provoque une succession de crises politiques et sociales uniques en France. À son paroxysme, en 1899, elle révèle les clivages de la France de laTroisième République. Elle divise profondément et durablement les Français en deux camps opposés, dreyfusards et antidreyfusards. Cette affaire est le symbole moderne et universel de l'iniquité3 au nom de la raison d'État. Enfin, elle suscite de très violentes polémiques nationalisteset antisémites, diffusées par une presse influente.

Dreyfus est innocenté   Premier événement surmédiatisé en France. Une presse omniprésente Presse antidreyfusarde non antisémites: Avec L’Intransigeant, Le Petit Journal, L'Echo de Paris Presse antidreyfusarde et antisémites:   Avec La libre parole , une vitrine française de l'antisémitisme.   Et La croix, le journal catholique le plus anti-juif de France. Presse dreyfusarde   L'Aurore. Le 13 janvier 1898 : parution de l'article « J'accuse » de Emile Zola dans L'Aurore. Cette

arrivent sur place, il n'y a plus rien à faire. Émile Zola décède officiellement à 10h du matin. En revanche, son épouse survit. Cette mort serait accidentelle, mais étant donné le nombre d’ennemis qu'avait pu se faire Zola (notamment chez les antidreyfusards), la thèse de l’assassinat ou de la « malveillance ayant mal tourné 26 » n’a jamais été totalement écartée56. Après sa mort, une enquête de police est réalisée, mais n’aboutit à aucune conclusion probante. Le retentissement de la mort d'Émile

tard Zola est condamné à un an de prison. 20 février 1898: Création de la Ligue des droits de l'homme pour défendre Dreyfus. La France se déchire en deux camps dreyfusards et anti-dreyfusards, et l'antisémitisme se déchaîne. août 1898: Découverte du "faux Henry": le document ayant justifié la condamnation de Dreyfus a été fabriqué par le colonel Henry. 3

l’occasion pour les dreyfusards de montrer les très sérieuses insuffisances du procès Dreyfus. Zola estfinalement condamné à un an de prison. A partir de 1898, l’affaire devient donc un combat politique. Véritable guerre franco-française, l’Affaire, qui  dépasse largement le cadre d’une affaire d’espionnage divise alors le pays en deux camps. Il s’agit de savoir si la raison d’Etat (honneur de l’armée) doit l’emporter sur le destin d’un homme, sur la justice. Les antidreyfusards défendent les intérêts

par Henri Vaugeois, professeur de philosophie, et Maurice Pujo, jeune journaliste et écrivain, deux patriotes républicains. Ils souhaitent créer un mouvement plus ambitieux et plus dynamique que la Ligue de la Patrie française, association anti-dreyfusarde qui défend la nation et l'armée mais ne propose pas de programme politique. Charles Maurras, rejoint le premier groupe de la revue L'Action Française en 1900 Entre 1900 et 1902, Maurras s’efforça de démontrer à ses amis de l’Action française

Il exige également la vérité sur le procès et le conseil de guerre mensongers. Ils sont constitués de la gauche, des républicains, et de nombreux intellectuels.· Les Antidreyfusards, qui ne veulent pas remettre en cause le jugement de l’armée par peur de déshonorer cette dernière et la France. Ce sont principalement des royalistes, certains catholiques, les antisémites. Le journal La Croix les

une question de principe : la République ne doit pas accepter que l’un de ses citoyens soit condamné à tort sous prétexte qu’il est Juif. Zola prend la défense de Dreyfus dans la presse (d’abord dans le journal L’Aurore) et dénonce la presse antidreyfusarde qui s’acharne contre un innocent. Les valeurs portées par Zola sont consubstantielles à la République : la vérité / la justice (« je n’ai qu’une passion, celle de la lumière ») et l’idéalisme « droit au bonheur ». Zola critique « les passions