Dreyfusards Et Antidreyfusards

l'armée d'avoir condamné un innocent et de ne pas vouloir le reconnaître. On parle alors de l'Affaire Dreyfus. Pour les Révisionnistes ou dreyfusards, il faut, au nom de la justice, faire éclater la vérité quelles qu'en soient les conséquences pour l'armée. Beaucoup se rassemblent dans la Ligue des droits de l'homme, créée à cette occasion. Pour les antidreyfusards, la raison d'État, le prestige de l'armée, l’intérêt national exigent de ne pas revenir sur la chose jugée ; il ne faut pas porter atteinte

maintient le taux d’augmentation de la France. En ce temps, la France est un pays libéral et se passe dans le strict respect de la tradition républicaine sous Emile Loubet. L'élection de 1899 après la mort de Félix Faure oppose le camp des antidreyfusards aux dreyfusards. La France est un pays très attractif et séduit beaucoup d’étrangers comme des ouvriers à la recherche de travail dans des grandes villes , des artistes qui à l’époque étaient très valorisés et tant d’autres charmés par atmosphère saine

tirages plus conséquents. Parallèlement, l’école obligatoire a favorisé le progrès de l’alphabétisation. C’est ainsi que l’affaire Dreyfus put être « surmédiatisée ». La presse s’empara de l’affaire, divisée en deux bords : les « dreyfusards » et les « antidreyfusards », majoritaires. En 1894, Mercier, ministre de la guerre et profondément convaincu de la culpabilité de Dreyfus, fut interviewé par le Figaro. Tous le monde put alors lire les « preuves criantes » de cette culpabilité selon le ministre

idées. Les choses vont changer avec l’Affaire Dreyfus 1895 : Dreyfus est condamne pour trahison envers la France. La France se sépare donc en deux camps les dreyfusards et les anti- dreyfusards. Pendant cette affaire, se créer des Journaux qui vont soit le soutenir soit au contraire l’enfoncer. L’action Française est un journal antidreyfusard qui est créé par Charles Maurras en 1898. Ce journal va se voir progressivement a défendre des thèses nationalistes. Idée de revanche sur l’Allemagne. On a aussi

que sont les dreyfusards et les antidreyfusards. Les premiers issus en majorit� de la gauche montent au cr�neau pour d�fendre ��la justice et la v�rit頻 tandis que les seconds entendent d�fendre l'Arm�e garante de l'int�grit� fran�aise face au ��syndicat juif de la trahison�� et au ��p�ril juif��. A travers leurs id�es, un fort courant antis�mite et nationaliste se propage en France que la R�publique ne peut que d�noncer, et qui l'am�ne � se trouver au centre des d�bats. Les dreyfusards lui reprochent

le camp des « antidreyfusard » avec des tendances antisémite, antirépublicaine et nationaliste ; la presse catholique (La Croix, Le Pèlerin) fait entendre ses idées, très violentes dans les propos. Dans l’autre camp « dreyfusard », on dénonce une conspiration de l’Eglise catholique visant à détruire la République et à abolir les conquêtes laïques. La presse dreyfusarde n’est pas moins violente que l’autre. Les journaux entretiennent l’opinion des deux cotés. Du coté antidreyfusard l’opinion considère

tout sur son faux. La famille de Dreyfus obtient la révision du procès à la cours de cassation, dans un climat toujours des plus tendu entre dreyfusard et antidreyfusard. Le 3 juin 1899 la cour casse et annule avec renvoie devant le conseil de guerre le jugement de 1894. La cour de cassation fait tête à l’armée et au pouvoir politique, c’est pour les dreyfusards le début de la fin. Zola qui s’était exilé en Angleterre après sa condamnation revient en France, Picquart est libéré. Ce que semble oublié

1898. Le procès permet de faire connaitre les circonstances de l’Affaire Dreyfus au grand public mais aboutit à une condamnation de Zola et du Journal, dans un contexte de violence et de débat national. La nation se divise entre les dreyfusards et les antidreyfusards. Pour sa sécurité, Zola est contraint de quitter la France pour l’Angleterre. L'acquittement d'Esterházy, les condamnations Zola et de Picquart, la présence continue d'un innocent au bagne, ont un retentissement national et international

République on peut être de droite et Républicain * 1894 : début affaire Dreyfus. Dreyfusards (de gauche ; défendent les Droits de l’homme), antidreyfusards (de droite ; défendent l’Armée) division entre Républicains de gauche et de droite * 1896 : « J’accuse » d’Emile Zola * Républicains se battaient déjà pour avoir un Etat laïc. En plus l’Eglise s’est fortement impliquée au côté des antidreyfusards séparation de l’Eglise et de l’Etat en 1905. d) S’engager dans l’expansion coloniale

•La bataille d'opinion va tenter d’influencer le gouvernement et la justice pour obtenir: pour les uns, la révision du procès Dreyfus, pour les autres, la condamnation de l'auteur de "J'accuse". La France entière se déchire entre Anti Dreyfusards et Dreyfusards. contre le souhait du gouvernement, l’affaire ne se calme pas. L'eglise prend parti contre Dreyfus Zola est traduit devant la justice pour diffamation. Il est condamné au maximum : 3 000 francs d'amende et un an de prison. 30 aout 1898