Dreyfusards Et Antidreyfusards

bagne en 1894. La découverte de son innocence provoque « l'affaire » . Le débat sur le sort réservé au capitaine Dreyfus favorise les engagements militants et les interventions médiatiques : la France est profondément divisée entre dreyfusards et antidreyfusards. Au-delà de la personne d'Alfred Dreyfus, le débat révèle une remise en cause des principes républicains par une partie de l'opinion. La république sort finalement renforcée de cette épreuve. Chronologie: En Octobre 1894, un "bordereau"

juif a été un élément contingent de l'affaire, qui n'a pu que déchainer les passions des antidreyfusards antisémites, tels Drumont. Le clivage transcende les religieux, les différents mileux, les différentes classes sociales.  antidreyfusards et antisémites: journaux La Croix, La libre Parole, de droite, mais aussi un certain nombre de journaux de gauche, dont La Petite République Socialiste. antidreyfusards non antisémites: journaux L'intransigeant (Henri Rochefort, extrême gauche), L'Echo de Paris

y collabore et l’essentiel des dreyfusards y publient des articles. - L’autorité : journal conservateur (« Pour Dieu, pour la France » fondé en 1886 par Paul de Cassagnac. Antirépublicain, clérical et militariste, boulangiste, L’autorité a pendant l’Affaire une ligne clairement antidreyfusarde bien qu’un souci de justice le distingue de ses confrères conservateurs. - La croix : journal catholique fondé en 1880 par la maison de la bonne presse. Antidreyfusarde, antisémite, elle mène une campagne

dans L’Aurore J’accuse… de Zola. -Division de la France en deux camps : dreyfusards et anti-dreyfusards. -Les dreyfusards : (grosso modo) socialistes et radicaux, qqs républicains modérés. Défendent la vérité, la justice, les droits de l’individu. Mettent en cause : les officiers conservateurs, le cléricalisme. Soutenus par : protestants, francs-maçons, et la Ligue des Droits de l’Homme (1898) -Les antidreyfusards : nationalistes (Barrès, Déroulède), monarchistes, cathos. Fondatº de la Ligue

le 13 janvier, « J’accuse » d’Emile Zola ou encore en juin Première assemblée de la ligue des droits de l’homme (dreyfusarde). Puis grâce à tous ces débats, le président de la république signa la grâce de Dreyfus. Questions 1) les slogans des Dreyfusards sont « Dreyfus est innocent, vive la France, vive l’armée, vive la république, à bas les traitres ! Les slogans des antidreyfusards sont « Dreyfus est un traitre », vive la France, vive la république, vive l’armée, à bas les traitres. Ils s’opposent

Présenter le document  : un dessin humoristique de presse, facilement compréhensible, avec un but humoristique, mais qui simplifie aussi la réalité. Par exemple ici, dans cette famille bourgeoise, il est probable que beaucoup soient antidreyfusards et que la division ne soit pas aussi marquée que le laisse supposer le dessinateur. Diffusion auprès d’un public plutôt conservateur et catholique, diffusion large, car on est dans l’âge d’or de la presse avec les progrès dus aux rotatives.

réhabilité et réintégré dans l’armée ainsi que Picquart. Le 20 juillet, Dreyfus est fait chevalier de la Légion d’honneur et Picquart devient ministre de la Guerre dans le gouvernement de Clemenceau. II. La bataille des deux France A. Les Dreyfusards Le premier dreyfusisme n’a pas une large assise. Il est d’abord une bataille « d’intellectuels » contre les nationalistes. Le « J’accuse » de Zola, en janvier 1898, dans le journal de Clemenceau, L’Aurore, entraîne la publication de pétitions

Dans un premier temps nous allons nous interroger sur la recherche du coupable dans le premier procès de Dreyfus puis nous examinerons l’article écris par Zola, pour finir nous analyserons comment les antidreyfusards vont essayer à tout prix de sauver l’honneur de l’armée et de la France.Issu d’une famille d’industrielle, Alfred Dreyfus né à Mulhouse en 1859. Il est un officier Français, d’origine Alsacienne et de confession juive. Les Dreyfus ont dû quitter

œuvre des premiers dreyfusards (Mathieu et Lucie Dreyfus, journaliste Bernard Lazare, Picquart). 1898 : 13 janvier (réaction à l’acquittement d’Esterhazy 11 janvier) Emile Zola : « J’accuse » : dénonciation de toutes les forfaitures de l’état major (volonté de provoqué un débat sur le fond). Dés lors, 2 Frances s’opposent (hiérarchies de valeurs différentes) : • Dreyfusards : défense de la vérité, absolu de justice, « droits de l’homme », refus des préjugés. • Antidreyfusards : unité de la nation

[ancien député]). Mathieu porte plainte auprès du ministère de la Guerre contre Walsin-Esterházy. Alors que le cercle des dreyfusards s'élargit, deux événements quasi simultanés donnent en janvier 1898 une dimension nationale à l'affaire : Esterházy est acquitté, sous les acclamations des conservateurs et des nationalistes ; Émile Zola publie « J'Accuse…! », plaidoyer dreyfusard qui entraîne le ralliement de nombreux intellectuels. Des émeutes antisémites éclatent dans plusieurs villes françaises.