Droit naturel

leurs droits naturels et obtiennent en échange des droits civils. Les doctrines du contrat social se proposent toutes de trouver dans l’individu le fondement de la société, de l’Etat, ou de l’autorité publique. Elles s’opposent aux doctrines qui voient dans la société ou dans l’Etat une réalité une et définie dans ses parties (doctrine juridique allemande de l’Etat, pensée sociologique). Le postulat fondamental des doctrines de contrat est l’idée que la société n’est pas un phénomène naturel, mais

que la vie est un processus toujours à l’œuvre et que l’homme en fait partie, que son intérêt consiste à rester en harmonie avec elle. (Rappel « déiste » : croyance en un Dieu mais aucune appartenance à une religion dogmatique. Sorte de religion naturelle.) Relevé des termes de la personnification de la nature : emploi des pronoms personnels « Je », « moi », mise en relief « c’est moi qui », elle a un interlocuteur qui est le lecteur représentant tous les hommes « vous », entité féminine « seule »

B. Hobbes, penseur de l'absolutisme. Au XVIIe siècle, on s'intéresse de plus en plus à la place de l'individu dans la société. Grotius va développer certaines idées, notamment le courant du Droit Naturel. Cela repose sur trois bases : le droit naturel est autonome par rapport à la Morale et au droit positif ; il affirme que l'individualisme est un élément essentiel de la société ; il envisage enfin l'organisation sociale comme une association volontaire et rationnelle via l'intérêt général à

reconnaissance du droit des autres, et apporte directement une notion de respect mutuel entre les différents éléments d’un même groupe. Arrivé à ce stade de la définition, le mot justice adopte un sens plus complexe et se retrouve dans deux dimensions distinctes ; le respect du droit naturel et celui du droit positif. Le droit positif vient des règles, des lois d’un pays, sa constitution. En opposition avec cette justice qui émane exclusivement des autorités politiques, le droit naturel est celui qui

Présentations des chapitres 4,5 et 6 : Ce n’est donc pas dans la Nature (chap. 2 et 3) que l’on peut chercher le fondement légitime du droit dont dépend l’ordre social. Par élimination des solutions naturalistes, il reste désormais à envisager l’hypothèse « contractualiste » d’une convention entre les hommes : d’un artifice par opposition à la nature (car le contrat social est bien un artifice). Or ROUSSEAU n’est pas le premier à avoir pensé à l’idée d’un pacte social (ou contrat), qui serait

l'influence anglaise, de la vision anglaise de l'individualisme : l'individu et ses droits, la raison, la nature, le progrès, et enfin le bonheur. Toutes ces idées sont étrangères à la France du XVIIème siècle, et traduisent surtout un optimisme illimité envers la nature humaine, optimisme se posant en défi à un certain pessimisme chrétien tel que développé en France par les tenants gallicans de la monarchie de droit divin. On se trouve avec les Lumières à un point clé de l'affrontement foi/raison

entre la pensée et de l’autre côté un objet qui semble essentiel, la politique. Bien des auteurs ont défini l’Homme comme un « animal politique » (Aristote). En général, ces auteurs se sont définis contre les anciens. La politique n’est pas le naturel de l’Homme. La perspective que prendra Machiavel est anti-aristotélicienne. Nous allons travailler des textes assez abstraits, mais qui traiteront de la condition de l’Homme à travers l’histoire. Nous allons tout d’abord introduire un cadre

détaillé du chapitre I. L’invention de la société et de l’individu occidental moderne L’invention de l’Homme occidental : cogito cartésien et rationalité calculatoire désaffectée Communauté et société : les sociétés modernes des sociétés du contrat naturel ? Le contemporain ou comment des sociétés d’ordre, de classes, de masses sont devenues des sociétés des individus ? II. Qu’est-ce qu’un fait social ? Définition du fait social selon Durkheim Normes et normalité : règles sociales et normes juridiques

INTRO HISTORIQUE AU DROIT23OCT Pensée de Tramique. Il était plus un orateur qu’un philosophe. Sous la plume de platon il représente plus qu’un courant d’idée, les tendances naturelles du peuple. Un autre auteur décrit par platon, Calices. On le connait dans le récit «  le Gorgias ». Il prône également la loi du plus fort. Selon lui les lois sont également une convention imposée par un groupe d’hommes qui sont les plus faibles dans la cité qui essaient d’imposer leurs lois aux plus forts. Sans la

langage et l’amitié (philia)sont les conditions de possibilité d’un monde humain en dehors duquel l’individu n’est qu’un animal ou une brute. Pour Aristote, comme pour Platon, pour les grecs en général,  la cité précède l’individu, elle est une donnée naturelle devant laquelle chaque homme doit s’incliner car il lui doit, au fond, l’essentiel de son humanité. Communauté et société Mais nous ne raisonnons plus ainsi aujourd’hui. Rappelons tout d’abord que la  cité  n’a pas toujours existé, et qu’elle ne