Décision Cadot Ce 13 Decembre 1989

les recours Dans notre état français, il existe des mécanismes permettant de contester soient des actes administratifs soient des décisions de justice. Il est possible de l'exercer par voie d'action ou bien par voie d'exception. S'agissant du droit administratif, les deux organes concernés sont : la Cour administrative d'appel et le Conseil d'État. Les décisions de justice rendues par les juridictions administratives sont elles aussi attaquables par tout individu. Le recours est un ensemble

du droit administratif français Grands arrêts du Conseil d'État (France) Textes Textes de l'Ancien Droit • Lois depuis 1789 Cette boîte : voir • disc. • mod. Portail Histoire du droit français Par « grands arrêts », on entend les décisions qui ont joué un rôle majeur dans l'évolution de la jurisprudence. Le droit administratif français étant largement de formation prétorienne, la jurisprudence, spécialement celle du Conseil d'État et celle du Tribunal des conflits, a été déterminante

large. * Administration au sens strict : ce sont des agents de l’administration active qui ont à connaitre des affaires qui la concerne au titre d’un recours administratif préalable. L’administration active est l’administration qui prend des décisions (maire, ministre, préfet). Ils sont habilités à prendre des normes juridiques ; Les procédures du contentieux sont le recours gracieux ou hiérarchique. Le recours gracieux est formé devant l’administration par une personne privée devant l’administration

fonction d’administrer et la fonction de juger. Au niveau national, le Conseil d’Etat, expert juridique du chef de l’Etat[1], propose à ce dernier une solution juridiquement correcte aux litiges qui lui sont soumis, et le chef de l’Etat prend la décision. Au niveau local, les conseils de préfecture, créés par la loi du 28 pluviôse An VIII, ancêtres des tribunaux administratifs, jouent le même rôle auprès des préfets pour certains types de litiges, essentiellement la réparation des dommages de travaux

conventions internationales : CE 1952 Kirkwood : Le conseil d’État a toujours accepté de contrôler la conventionnalité des actes administratifs lorsque aucune loi ne faisait écran entre l’acte à contrôler et al convention évoquée. CE 20 octobre 1989 : revirement de jurisprudence, le Conseil d’État accepte dans le cadre d’un procès porté devant lui d’écarter une loi au motif qu’elle serait contraire à une convention internationale, acceptant un contrôle de conventionnalité des lois depuis cet

(supérieur) l’exercice de ses prérogatives (puissance publique). L’Etat ne peut pas être jugé comme les particuliers. Cette opposition conduit le roi à évoquer ce qu’on appelle « les décisions de justice » en son conseil ; et va même procéder à l’interdiction de juger d’une affaire au parlement ou casser les décisions du parlement. Ce système est qualifié de « justice retenue » ; c'est-à-dire le fait qu’une autorité publique puisse elle-même évoquer le conflit/les litiges, de les résoudre selon des

théorie marque la fin de la théorie du ministre juge. La fin sera constatée par le conseil d'état lui-même qu'il fera dans un arrêt : CE, 13 décembre 1889, CADOT. - La loi du 24 Mai 1872 : Cette loi confie au conseil d'état la justice administrative par délégation. On parlera alors de justice déléguée. Ce changement législatif (par la loi) va être confirmé par l'arrêt CADOT et va donc faire disparaître complètement la théorie du ministre juge. Le conseil d'état n'est plus directement contrôlé par le gouvernement

résulte de l'article 13 de la loi des 16 et 24 aout 1790; interdit au juge de troubler de quelque manière que ce soit les opérations des corps administratifs. Jacques Chevalier > quand les révolutionnaires ont voté cela n'avait pas l'intention de créer une juridiction administrative différente du judiciaire. Ce qu'il voulait éviter c'est que le juge judiciaire se comporte comme un administrateur. Les parlementaires était d'accord pour qu'il n'y ait qu'un juge. Ils votent l'article 13, le plus mauvais

Jp administrative du 1er SEMESTRE : Partie 1) Les sources du droit administratif Fiche 1 : Bases du droit administratif • Article 13 de la loi des 16 et 24 août 1790 : les fonctions judiciaires et les fonctions administratives doivent être distinctes. • Décret du 16 fructidor an III : Interdiction est faite aux tribunaux de connaître des actes de l’administration. Avec la loi susvisée et ce décret, l’administration ne peut être jugée que par elle-même. • TC, Blanco, 8 février 1873 : l'administration

de la responsabilité administrative. La compétence du juge administratif provient de la nature du litige (litige en relation avec une gestion publique). *TC, Société immobilière de St Just, 1902 possibilité de recourir à l'exécution forcée d'une décision si et seulement si il y a nécessité d'y recourir et sous réserve que les autres mesures prises soient celles qui sont strictement nécessaires au respect de la loi. L'exécution forcée ne peut avoir lieu que si l'obéissance des administrés ne peut