Désirer être Libre

Cours sur la morale I.La philosophie morale : 1)Les propriétés des phénomènes moraux : La première propriété de la morale est qu’elle consiste à l’évidence en de très nombreuses règles de conduite. Ces règles de conduite peuvent être des interdictions ou bien des obligations. Ex. : les dix commandements : « tu ne tueras point », « tu ne voleras point », « tu ne mentiras point », « tu honoreras ton père et ta mère », etc. Définition du concept de règle : les règles sont des contraintes

sous entend une liberté du sujet. « Nos dèsirs » suggère une envie irréfléchie, propre à l'homme, une envie souvent préconsue visant à obtenir le bonheur, le désir est un sentiment subjectif. Cette question pose un problème, en effet, comment peut-on juger un désirs alors qu'il est irréfléchit? Comment peut on avoir réfléchit donc être libre de ses actes alors que le désirs est un sentiment subjectif et soudain donc par nature irréfléchit ? Nous verrons dans un premier temps comment expliquer nos

« Sommes-nous responsables de nos désirs ? » Le désir peut se définir comme une tendance consciente dirigée vers une fin connue ou imaginée, vers quelque chose que l’on juge agréable. Les désirs peuvent ainsi être constitués de biens matériels, de personnes ou même de choses immatérielles, comme la gloire, la puissance, la richesse, la beauté…etc. D’emblée, ils sont souvent associés aux manques. Ainsi on recherche en quelque sorte la disparition de la privation de leurs objets. A première

méthodiquement à découvrir une vérité entièrement incontestable, il décide donc de se débarrasser de tous les préjugés reçus depuis l’enfance. C’est alors qu’il est conduit à opposer ce qu’il a conscience d’être spontanément et ce qu’il est vraiment, être dont il prend conscience qu’à l’achèvement de sa réflexion. Avant la réflexion philosophique qui dit que je me considère comme ayant un visage, des mains, des bras, que je suis composé d’os et de chaire tel que l’est un cadavre, c’est-à-dire un

conduire seul. Est majeur, celui qui agit par son propre jugement. L’autonomie revêt un sens moral et politique. L’autonomie morale apparaît comme la capacité d’un homme d’agir en suivant la raison indépendamment de ses intérêts particuliers. Si le désir renvoie les hommes à leur subjectivité singulière et à leurs intérêts antagoniques et divergents, la raison revêt un caractère universel. En faisant abstraction de leurs désirs, les hommes deviennent capables de rejoindre un idéal d’universalité. Ils

fait de la liberté, celle de l’ « homme de la rue » qu’aurait pu interroger Socrate. Ainsi, la liberté, c’est « faire ce que l’on veut », elle correspond, semble-t-il à la toute-puissance de la volonté de chacun. Spontanément, tout individu se sent libre dès lors qu’il peut accomplir tous sesdésirs, toutes ses envies. Or l’expérience ordinaire de la vie montre aussi, paradoxalement, l’être humain soumis à de nombreuses contraintes à la fois externes (physiques, sociales, politiques) et internes (instincts

liberté et de désir. Etre prisonnier c’est tout simplement par définition être privé de cette liberté, on considère d’ailleurs l’emprisonnement comme la punition ultime quand un individu n’est pas dans le droit chemin. Dans ce cas comment définir ces désirs ? Avant tout, il est bien nécessaire de les citer, à la manière d’Epicure qui classe tout d’abord les désirs comme ‘’naturels’’ dont certains sont nécessaires à l’instar de l’eudaimonia, le bonheur ou encore l’aochlèsia, le bien être du corps mais

sommes donc confrontés au paradoxe d’un principe de commandement de la volonté qui à la fois lui ordonnerait de se manifester et lui enjoindrait de n’avoir pas d’effet. Comment le comprendre ? Question d’autant plus difficile que vouloir n’est pas désirer : or quelle détermination plus forte que le rationnel ou le raisonnable pourrait-on envisager – la raison étant certes, ainsi que la définit Descartes, « faculté d’avoir des idées » mais aussi et surtout, principe moral ? Aussi, dans un premier moment

TS3 Philosophie DM Sujet : Le désir reflète-t-il ce que nous sommes vraiment ? Dans ce sujet, plus que jamais, il est important de définir les différents concepts de la question, c’est-à-dire que le langage courant confond souvent les deux. «Je veux» et «Je désire » sont souvent pris l'un pour l'autre. Si on les distingue, la nuance de leurs significations est seulement le niveau de volonté, parce que l'on voit dans le désir une volonté moins impérieuse. Le désir est plus souvent ramener au souhait

DE SOI (CONSCIENCE, INCONSCIENCE, LIBERTÉ) I- VARIÉTÉ DE LA CONSCIENCE a. conscience immédiate et conscience réfléchie la conscience renvoie à différents phénomènes de nos vies : - conscience immédiate (animal) : être capable de s’orienter, de se nourrir, posséder une âme sensitive, être en contact direct avec le monde (voir le monde tel qu’il nous est utile, pas tel qu’il est) - conscience réfléchie, introspective (humain) : contrairement à l’animal, l’humain réfléchit, prend de la distance par rapport