Déterminisme Finalité Philosophie

La tâche de la philosophie selon Nietzsche : « Nuire à la bêtise ». Le Gai Savoir, paragraphe 328. A mes élèves de lycée technique passés, présents et futurs. L'auteur tient particulièrement à remercier Micheline Hervieu pour sa logistique complice, Franck Perret, son élève, pour ses portraits d'auteurs, Jean-François Sineux pour ses poules philosophes, Emmanuel Barthélémy pour tout. Couverture : Joëlle Parreau Maquette : Joëlle Parreau et Bertrand Sampeur Mise en page : Bertrand Sampeur

dit-il est un « faire », la Nature un « agir » ou un « causer ». L'art est une production par liberté et raison, la Nature est une production nécessaire et sans conscience. Même si, par exemple, les gâteaux de cire d'abeille ont une régularité et une finalité qui les apparentes aux œuvres de l'homme, « en droit », dit Kant, nous ne pouvons pas les appeler des œuvres de l'art, car seul l'instinct a permis leur formation. Et même si un homme faisait un gâteau doté des propriétés de celui de cire d'abeille

société qui se détache de toute idéologie (croyance ou dogmatisme) ? 2 grandes questions : Que signifie faire l’histoire des sciences sociales ? En chercher l’origine dire depuis quand elles existent. Certains estiment qu’elle commence avec la philosophie (mais laquelle ?). Dans ce cours on considère qu’on parle de sciences sociales à partir du moment où on a utilisé des méthodes positives (des techniques d’enquêtes et d’objectivation) pour produire des connaissances sérieuses sur le social = la

sociale. Les formes de l’action sociale sont dépendantes du sens que lui donnent les individus. C’’est un libéral, s’intéresse au caractère intentionnel des actions sociales, il définit 4 idéo-types (toute action fait sens) : Action rationnelle en finalité : agir dans un but précis. Action rationnelle en valeur : action enracinée dans des croyances. Action rationnelle affective : défendre/agir selon des sentiments. Action rationnelle en tradition : obéisse à une habitude/routine. Il définit la

faisons, ce que nous désirons, ce que nous voulons mais nous ne savons pas précisément pourquoi nous fonctionnons de cette manière, pourquoi nous choisissons cet objet ou ce chemin plutôt qu’un autre. - C’est que la conscience est le résultat, la finalité d’un processus. - Se penser comme actant de telle action ne suppose pas par un lien de causalité avec un savoir et une connaissance de tous les motifs qui nous ont déterminés. - La liberté certes pourrait être invoquée comme pur choix contingent

est une position plus simple et surtout bien plus confortable que lorsqu’on en est le contemporain immédiat. Reconnaissons à Sartre d’avoir eu le courage de prendre des risques avec une sincérité sans failles tout en restant toujours fidèle à sa philosophie de la liberté. Intellectuels : « personnes qui ayant acquis quelque notoriété par des travaux qui relèvent de l’intelligence abusent de cette notoriété pour sortir de leur domaine et se mêler de ce qui ne les regarde pas ». SARTRE. Prémices

argumentant en leur faveur, puis en les critiquant. C’est donc un examen critique des différentes réponses possibles qui vise à aboutir à une solution au problème, à une réponse bien tranchée. Nous avions vu la différence entre l’opinion et la philosophie. La philosophie commence quand on refuse l’opinion et qu’on affirme « je sais que je ne sais rien ». Le point de départ de la dissertation, c’est cette ignorance consciente d’elle-même : je refuse d’avoir une opinion, une réponse toute faite à la question

fume parce que je ne peux pas m'empêcher de fumer. Donc la liberté s'inverse. Etre libre consiste à agir en fonction de sa volonté, de sa conscience et non pas en fonction d'un certain déterminisme qui s'impose. Dans l'exemple le déterminisme est physiologique. Mais il y a d'autres déterminismes. Déterminismes sociaux : la mode, le politiquement correct. Mais on peut aussi s'abandonner à cette addiction. Et donc on est consciemment soumis à l'addiction et on exerce la volonté de s'y soumettre

tout ce qui arrive est déterminé et prévisible. Il n'y a ni hasard, ni incertitude, hormis celle due à notre manque de connaissance ou de réflexion. Tout arrive selon l'ordre de la Nature universelle, tout est en marche vers l'harmonie : c'est un déterminisme absolu. o Reste cependant le problème du mal et de l'imperfection du monde. Si tout est ordonné par une logique universelle, d'où peut venir le mal, la souffrance, l'imperfection des choses ? La réponse est simple. Pour les stoïciens

d'assurance, et, de façon générale, sur tous les phénomènes sociaux qui se situent à la frontière des sphères institutionnelle et idéologique. Né à Poitiers, Foucault étudia la philosophie et la psychologie, et entra à l'École normale supérieure à Paris. Durant les années 1960, il occupa le poste de directeur du département de philosophie à l'université de Clermont-Ferrand et à l'université de Paris-Vincennes.  En 1970, il fut élu au Collège de France, où il enseigna l'histoire des systèmes de pensée. Au