Écrouelles

fait dire qu'il tiens son royaume de Dieu par l'intermédiaire de St Denis. 2) Le pouvoir thaumaturgique Signifie le pouvoir de guérison, provenant de Philippe Ier (1060-1108), on a attribué aux rois le pouvoir miraculeux de guérir la maladie des écrouelles. A l'issue de la cérémonie du sacre le roi se voit présenter des sujets atteints de la maladie dans l'espoir de guérir. Jusqu'à la fin du 18ème siècle, aux yeux de l'opinion publique ce qui attire le plus. Source de popularité, qui a servi a rattacher

est sensée être la même que pour David… belle qualité !). Cette cérémonie fait du Roi un personnage à part, avec des pouvoirs uniques. Robert le Pieux passe pour avoir un pouvoir de guérison, qui passe d’une génération à l’autre : il guérit les écrouelles. « Le Roi te touche, Dieu te guérit ». Le Roi est thaumaturge. Il y a mélange de pouvoirs concrets et de valeurs plus impalpables qui créent une sorte de vénération ; le Roi exerce une magistrature morale qui lui donne une véritable popularité.

service de la monarchie, cela permet de suppléer la faiblesse politique des premiers capétiens. Il s’agit aussi d’un pouvoir thaumaturgique. On parle de roi thaumaturge (à partir de robert le pieux au 11ème) il fait des miracles, il doit guérir les écrouelles, ceci assure au roi un soutien populaire, ce qui implique une dévotion populaire au roi de France adhésion du peuple en sa personne. §3 La mission du roi sacré Le roi tire son pouvoir et sa mission de Dieu. La dimension sacrée de la dynastie

autonomes. Bien que ses pouvoirs sur le royaume soient inexistants dans la pratique quotidienne, le roi se distingue néanmoins des autres seigneurs par son titre de roi, par le caractère sacré que lui confère l’onction de Reims (il guérit les écrouelles : on dit qu’il est thaumaturge), par l’autorité morale qui en découle et qui en fait nominalement le seigneur des seigneurs. Sur le plan économique a lieu une formidable renaissance, en même temps que se met en place la société féodale. Ce renouveau

la forme de celui mis en œuvre pendant la période antique. Il va adopter des formes originales comme le miracle royal, notamment pendant la période capétienne. Le miracle royal consiste en la guérison d’une maladie particulière => maladie des écrouelles (scrofule tubercule). Cette maladie n’est a priori pas mortelle, mais engendre pas mal de souffrance, cette maladie est susceptible de rémissions spontanées. C’est de cette maladie que les rois de France sont réputés pouvoir guéris par imposition

plaisanteries plus faciles encore (pour le banquet, on fait venir des crêpes de Chine...), cela prend une allure de parodie, malgré que l'auteur en ait. Une seule scène nouvelle a une beauté tragique : celle où l'on voit le roi Duncan guérir les pauvres des écrouelles et d'autres maladies. Et. cette scène est un peu en marge, comme si elle évoquait avec nostalgie un monde où il suffisait de dire une parole pour guérir notre âme. Est-ce que ces jeux de la mort et de l'ambition ne sont pas mieux éclairés, après

rois thaumaturges, dont le sous titre est « Etude du caractère surnaturel attribué à la puissance royale particulièrement en France et en Angleterre ». Les rois auraient un pouvoir de guérison, notamment vis-à-vis des écrouelles. Il ne s’agit pas d’étudier le toucher des écrouelles en disant qu’il ne s’agit que de superstitions. Ce rituel n’est pas étudié en tant que tel mais en tant que révélateur de la royauté au MA. Or pour comprendre ce que furent les monarchies d’autre fois, il « faut pénétrer

puis elle est ensuite déposée sur la tête du roi par l'archevêque. Le roi est conduit vers le trône de France, il s’y assoit. À la suite de cette grande messe, se tient une cérémonie appelée le « toucher des écrouelles » Cette cérémonie permettait selon la tradition de guérir le mal des écrouelles qui étaient des ganglions tuberculeux. Cette tumeur était placée sous les bras. Un tel pouvoir était lié au miracle du sacre et à la conduite religieuse du roi. Après la cérémonie le roi touchait de ses mains

ses amis lui dirent que Vatinius, avec qui il était brouillé, désirait fort de se remettre bien avec lui. « Vatinius, dit Cicéron, ne veut-il pas aussi souper avec moi ? » C'est ainsi qu'il en agissait envers Crassus. Vatinius avait au cou des écrouelles. Un jour qu'il avait plaidé dans le barreau : « Voilà, dit Cicéron, un orateur bien enflé. » On vint lui dire, quelque temps après, que Vatinius était mort ; mais ensuite ayant su que la nouvelle était fausse : « Maudit soit celui qui a menti si

l’archevêque de Reims, et qui demande l’appuie de Dieu pour le roi. On considère le sacre comme un mystère qui confère au roi des grâces d’états. Ca permet au roi par l’intersession de Dieu d’obtenir des guérisons miraculeuses c’est ce qu’on appelait des écrouelles. C’est une promesse pour l’utilité des églises si le roi ne respectait pas ce serment c’est une parjure. Les rois sont consacrés comme les ecclésiastiques par l’onction des huiles saintes dans cette conception l’épée du roi est au service de Dieu