Elinor Ostrom

expliquer, prédire, juger, conseiller. Ils servent à mettre en ordre le réel, à en faire ressortir les facettes importantes et les facteurs explicatifs les plus déterminants. Ces modèles constituent des cadres généraux, au sens que leur donne Elinor Ostrom (2007) : ils aident à identifier les éléments et les relations entre ces éléments 3. Il faut toutefois souligner que dans certains pays, anglo-saxons notamment, l’analyse des politiques publiques continue de conserver une forte dimension prescriptive

forte. Et c’est ce que font, par exemple sous des formes différentes, Thomas Schelling (1980) dans ses travaux sur la menace, David Lax et James Sebenius (1986) dans leur approche de « création de valeur » et de « répartition de la valeur », Elinor Ostrom, Roy Gardner et James Walker (1993) dans leurs recherches théoriques et expérimentales sur la gestion des ressources en bien commun. Howard Raïffa (1982), à la suite d’autres auteurs, s’appuie ainsi sur des « matrices de gain », inspirées de

» d'économie en 1991, il fait partie des économistes qui ont fait naître l'économie des institutions. [ 2 ]. Oliver Eaton Williamson : économiste américain connu pour son travail réalisé sur la théorie des coûts de transaction. Il reçoit avec Elinor Ostrom le Prix de la Banque de Suède en sciences économiques en mémoire d'Alfred Nobel le 12 octobre 2009 « pour leurs travaux sur la gouvernance économique » [ 3 ]. Herbert Simon : prix Nobel d’économie1978. Il s'est d'abord intéressé à la psychologie

référence : · George Akerlof (1940- ) : nouvelle économie keynésienne, prix Nobel 2001 – asymétries d’information et défaillances des marchés (exemple des voitures d’occasion) · Elinor Ostrom (1933 - 2012) : néo-institutionnaliste, prix Nobel 2009 – gouvernance des biens communs, gestion des biens publics · Joseph Stiglitz (1943- ) : nouvelle économie keynésienne, prix Nobel

réglementer son usage (ex : quotas de pêche, périodes d’ouverture de la pêche ou de la chasse…), prendre en charge l’exploitation du bien commun (gestion publique). Une autre solution est la gestion collective des ressources par les communautés (Elinor Ostrom, 1990). ▪ Les biens collectifs sont également mal pris en charge par le marché. C’est le cas par exemple de l’éclairage public ou de la défense nationale, qui sont consommés par de nombreuses personnes simultanément non rivalité et gratuitement

d’exclure a priori un agent de sa consommation. L’analyse de Elinor Ostrom ajoute à cela l’idée que le bien commun est en relation avec une communauté qui prend en charge ou non sa gestion.2) La tragédie des biens communs est le fait que chaque agents à intérêt à prélever un maximum de la ressource pour maximiser son bien être à court terme.Ce qui conduit à long terme à l’épuisement . Cette tragédie n’est pas systématique selon Ostrom car les communautés peuvent s’organiser pour empêcher cette

s’appel un bien public. -Les dons, les bénévolats, les ISBLSM , les associations. Quand on fait un don on peut le déduire de ses impôts , l’Etat participe indirectement à la production a travers une fiscalité plus avantageuse. (Resto du cœur) Elinor Ostrom, a développé une théorie institutionnaliste. Elle a théorisé l’idée que la production de biens collectifs était mieux assurée par les associations d’usagée que par l’Etat ou que par le marché. -Les entreprises peuvent aussi s’intéresser a la

Oliver Williamson (1932- 2020) est un économiste américain. Ses deux ouvrages majeurs sont Market and Hierarchies (1975) et The Economic Institutions of Capitalism (1985). Williamson a reçu le prix Nobel d’économie en 2009, il l’a partagé avec Elinor Ostrom. Les travaux de Williamson se situent dans le prolongement de ceux de Coase. Les travaux de Williamson vont expliciter davantage le concept de coût de transaction et il va prolonger la question de l’émergence de la firme à la problématique du «

que, lorsqu'une ressource est commune et libre d’accès pour tous, les utilisateurs vont forcément y puiser sans limite, jusqu’à sa disparition (« libre usage des communs conduit à la ruine de tous »). Governing the Commons (parut en 1990) d’Elinor Ostrom (prix Nobel d’économie en 2009) a été une des principales remises en causes de cette idée en soutenant qu’il existe une alternative aux solutions de privation ou d’étatisation proposé par G.Hardin. Les biens « club » : Ce sont des biens qui respectent

éditions : 2010. Cote(s) CUJAS : 99.941-6, KS.9/FRI GROS ESPIELL, Héctor ; MICHAUD, Jean ; TEBOUL, Gérard. — Convention sur les droits de l'Homme et la biomédecine. — Paris, Economica : 2009. Cote(s) CUJAS : 527.809, KS.9/GRO HESS, Charlotte ; OSTROM, Elinor. — Understanding Knowledge as a commons. — Cambridge (Mass.) / London, MIT Press : 2007. Cote(s) CUJAS : 526.787 HOEREN, Thomas ; HOLZNAGEL, Bernd ; ERNSTSCHNEIDER, Thomas. — Handbuch Kunst und Recht. — Frankfurt am Main, P. Lang : 2008. Cote(s)