Elinor Ostrom

L’EAU Plan I-INTRODUCTION; II-L ’EAU AU MAROC: ETAT DES LIEUX 2-1-Une situation passée relativement confortable 2-2- Situation actuelle 2-3-Situation future 2-4-Pricipales contraintes III-GOUVERNANCE DES BIENS COMMUNS 3-1-Intervention d’Elinor ostrom 3-2- modèle marocain de la gouvernance d’eau IV-ETUDE DE CAS 4-1La gestion de l'eau dans la ville de Marrakech I-INTRODUCTION : L’eau constitue une ressource naturelle incontournable, un enjeu mondial et une situation à risque pour la majorité

la culture et que la citoyenneté démocratique, et ne perdent pas pour autant en valeur ! Au contraire, partager les biens, laisser les autres y prendre part et les gérer collectivement, cela permet de les développer de manière durable (cf. Elinor Ostrom & Oliver Williamson, Prix Nobel d’Économie 2009). Remarque : La gestion mentale est une pratique encore peu connue voire ignorée dans de nombreux pays. Elle est (davantage) développée en France, en Belgique francophone, au Canada et en Suisse

bord) est donc recommandé. Croissance, environnement et biens communs : Dans la réflexion sur les enjeux environnementaux, la question des biens communs occupe une place de plus en plus importante sur la base, notamment, des travaux d’Elinor Ostrom. Les biens communs sont des biens qui sont rivaux (leur utilisation par un agent empêche leur utilisation par un autre agent) et difficilement excluables. Les ressources halieutiques, les nappes d’eau souterraines, le climat, la biodiversité, etc

travers pour leur propre et unique satisfaction personnelle »1. Wiliamson : Oliver Eaton Williamson, né le 27 septembre 1932, est un économiste américainconnu pour son travail réalisé sur la théorie des coûts de transaction. Il reçoit avec Elinor Ostrom le Prix de la Banque de Suède en sciences économiques en mémoire d'Alfred Nobel le 12 octobre 2009 « pour leurs travaux sur la gouvernance économique ». Le concept de coûts de transaction apparait pour la première fois en 1937 dans l'article de Ronald

personnes libres. Là, on peut parler de vraie démocratie. Annexe : Eléments pouvant servir de « feu » pour le débat. (Ces éléments servent à stimuler le débat, elles ne représentent pas mes convictions) * Elinor Ostrom (Prix Nobel 2009) : « la propriété et l’utilisation collectives des ressources sont écologiquement et économiquement meilleures que le fait qu’elles soient détenues exclusivement par un petit nombre ». * Aujourd’hui, avec l’ouverture des

Non excluabilité | Rivalité | Bien prive pur | Bien commun | Non rivalité | Bien de club | Bien public pur | Les concepts clés de l’économie de l’environnement : -notion d’externalité : Positive et négative -carence de bien public (elinor ostrom) -le principe dit « coût-avantage » Qui peut agir ? -les institutions -les entreprises -les individus Pourquoi intervenir ? -raisons éthiques -maintien du bien-être -raisons économiques L’évaluation contigente Qu’est ce que l’économie

proche du plein-emploi. D’autre part, l’attribution du prix Nobel d’économie 2009 va dans le sens d’une régulation plus limitée de la part de l’Etat. Les lauréats américains Elinor Ostrom et Oliver E. Williamson ont été récompensés pour leurs travaux sur la régulation, non pas par l’Etat mais par l’individu lui-même. Ostrom montre que des organisations de pêcheurs ou de forestiers sont capables d'exploiter les ressources d'une région en poissons ou en arbres sans les piller, en assurant leur renouvellement

Ndiaye – Trois femmes puissantes.- 2010 : Michel Jouellebecq – La carte et le territoire | Prix Nobel | - Paix : 2009 : B.Obama 2010 : Liu Xiaobo ( Chine )- Littérature : 2010 : Mario Vargas Llosa ( Pérou / Esp )- Economie : 2009 : Elinor Ostrom et Olivier Williamson, économie des organisations. 2010 : P. Diamond, D.Mortensen, C.Pissarides, macroéconomie. | 2010 | - 12 janvier et 20 janvier Haiti : tremblement de terre → 200 000 morts- 15 janvier : Istanbul capitale culturelle

effets de l‟exploitation et ne la remettant pas en question, cette approche tourne le dos à celle analysée par d‟Elinor Ostrom qui montre que, loin d‟être des ressources, les biens communs sont une forme de propriété collective et, conséquemment, que l‟action et la propriété collectives des populations constitue la meilleure forme de gestion des ressources environnementales. (E. Ostrom, 1990). On est loin d‟une approche qui considère les pauvres et les exclus comme des personnes ayant leur propre

réels I. A consulter A. Doctrine - Ali DOUAI, De la dimension politique de la propriété et des institutions : apports et limites de l’approche d’E. OSTROM, Revue internationale de droit économique 2014/ 3- t. XXVIII, page 301 à 317 ; - Fabienne ORSI, Réhabiliter la propriété comme BUNDLE of RIGHTS : Des origines à Elinor OSTROM, et au-delà ? RIDE, 2014/3-t. XXVIII, p. 371 à 385 ; - Caroline Guibet LAFAYE et Sarah VANUXEM, Repenser la propriété – Introduction, RIDE 2014/3-t. XXVIII,