Émile Loubet

avoir vendu certaines informations à l’Allemagne. Peu à peu, on commence à se poser des questions : Dreyfus est-il vraiment coupable ? La France se déchire alors en deux : dreyfusard et antidreyfusard. J'Accuse…! est le titre de l'article rédigé par Émile Zola lors de l'affaire Dreyfus et publié dans le journal L'Aurore (13 janvier 1898). L'article est présenté comme une "lettre ouverte au Président de la République" (le président était alors Félix Faure). Au travers d'un véritable pamphlet accusateur

pour l'éloigner de la presse parisienne. Mis en cause par la famille Dreyfus, Esterhazy est convoqué, devant un conseil de guerre qui, à l'unanimité, l'innocente le 11 janvier 1898. C/ QUAND LE PEUPLE S'EN MELE... : Un célèbre écrivain, Emile ZOLA, convaincu de l'innocence de Dreyfus, écrit un article le 13 janvier 1898, en première page du quotidien "J'accuse", dirigé par Georges CLEMENCEAU. Zola va être poursuivi pour diffamation et traduit devant une cour d'assises le 23 février 1898

écopa alors de dix années de prison. A cette date, l'Etat se trouvait dans une situation délicate, il ne fallait pas reconnaitre l'erreur qu'avait commise l'armée. Au final, le président de la république Emile Loubet, peu de temps après le jugement, accorda à Dreyfus la grâce présidentielle. Emile Zola dans l’affaire Dreyfus Les cinq dernières années de la vie d'Émile Zola sont marquées par un engagement sans relâche dans l'affaire Dreyfus, alors qu'il est au faîte de sa renommée littéraire. Esterhazy

Esterhazy, que cette banale affaire d’espionnage va se muer en scandale, surtout après la décision du Conseil de Guerre de blanchir Esterhazy en 1898. La société française se coupe en deux. La cause des Dreyfusards est portée en particulier par Emile Zola qui dans son célèbre article « J’accuse » du 13 janvier 1898 rend publique l’Affaire en médiatisant l’erreur judiciaire. De l’autre côté, les Antidreyfusards, dont les plumes portent les noms de Barres ou Maurras, s’arque boutent sur la culpabilité

demande la révision du procès. En Octobre est créée la Ligue de la patrie française, qui est Anti-Dreyfusarde. En Août 1899 à Rennes, Dreyfus est de nouveau jugé par un conseil de guerre. Sans preuves, il sera déclaré coupable. Mais en Septembre, Emile Loubet, Président de la République, signera la grâce de Dreyfus. En 1906, Dreyfus sera réhabilité. La France divisée : L'affaire oppose deux camps : les « Dreyfusards » et les « Antidreyfusards ». Ce débat, dans lequel la presse joue un rôle déterminant

Cour de Cassation, le 3 juin 1899. Un deuxième procès s'ouvre pour lui à Rennes, du 7 août au 9 septembre 1899, à l'issue duquel il est condamné de nouveau, mais avec des "circonstances atténuantes". Le 19 septembre, il est gracié par le président Loubet. 4) Les Dreyfusards et les Anti-Dreyfusards. L'affaire Dreyfus divise la France en deux camps, "Dreyfusards" et "Anti-Dreyfusards" s'affrontent violemment dans la presse mais aussi dans la rue. A)Les Dreyfusards Les Dreyfusards se recrutent

véritable auteur de la lettre. Aussitôt le frère du capitaine Dreyfus réclame la révision du procès. Jugé en conseil de guerre, le véritable coupable est acquitté. - Le combat pour la révision : La lettre D’Emile Zola Écœuré par cette injustice, Emile Zola écrit le 13-01-1898 en première page du journal L’aurore le très fameux« J'accuse » qui dénonce l’antisémitisme de l’armée, accuse l’état-major d’avoir condamné Dreyfus sans preuve, et apporte pour la première fois la réunion de toutes les données

se suicide. Le 9 septembre 1899 nous avons la conclusion du procès de Rennes (25ème audience). Dreyfus est à nouveau déclaré coupable, mais on lui reconnaît des "circonstances atténuantes". Dreyfus est gracié par le Président de la République, Emile Loubet. Mort de Scheurer-Kestner. En juin Dreyfus est informé de l'arrêt de révision. Zola arrive en France et on lui apporte, rue de Bruxelles, la signification de l'arrêt prononcé à Versailles, le 18 juillet. "Justice" paraît dans L'Aurore. En juillet

Guerre. De là va naître deux camps : Les Dreyfusards et Les Antidreyfusards. Deux articles de journaux lors de la clôture de l’Affaire (Dreyfusards à gauche et antidreyfusards à droite) Quelques Dreyfusards importants Emile Zola Emile Zola est le Dreyfusard le plus important étant donné qu'il va défendre Dreyfus tout au long du procès. Après qu’Esterhazy fut jugé puis acquitté à l'unanimité pour finir par s'exiler en Angleterre. Il fut révolté et consterné par l'acquittement

« J’accuse », Emile Zola La 3ème République, aux mains des républicains depuis seulement 1879, est marquée par deux grosses crises en fin de siècle : le boulangisme, et l’affaire Dreyfus. Le boulangisme, non véritablement exploité ici, est un « courant politique », qui pour simplifier, regroupe les opposants au régime. Il marque la création d’une nouvelle droite nationaliste, qui jouera un rôle lors de l’affaire Dreyfus. Celle-ci, quant à elle, concerne le capitaine Alfred Dreyfus, qui est victime