En chair et en os

m’est difficile de définir s’il s’agit d’os, de tendon ou de fibrine. La peau en péri-lésionnel est épaissie : parfois indurée, jaune et sèche, parfois macérée et blanche. Elle n’est pas odorante. Je suis déconcerté par cette vision d’autant que les chaires sont vivantes et se meuvent en fonction des petits gestes de la patiente. Immédiatement, je parviens à me détacher de cette émotion afin de ne pas indisposer Mme G. Ma tutrice me propose de commencer à nettoyer. J’effectue un nettoyage avec des compresses

s’étaient multipliés. Plus tard, il tua et dépeça un taureau. D’un côté, il étala la chair, la moelle, les entrailles, qu’il recouvrit de la peau de la bête ; de l’autre, il posa les os, sur lesquels il plaça la graisse de l’animal. Prométhée offrit alors à Zeus de s’attribuer l’une des deux parts, l’autre allant aux hommes. Zeus, attiré par la blancheur de la graisse, choisit celle qui ne renfermait que les os.  Ayant ainsi été joué, Zeus décida de se venger des mortels et de Prométhée. Aux premiers

des sacrifices endurés par les danseurs. Chacun choisissait la nature de la douleur offerte : certains offraient des morceaux de leur chair, d'autres reliaient leur corps aux lanières elles-mêmes reliées à l'arbre-mât. Il convient d'expliquer plus précisément cette dernière pratique : les danseurs transperçaient leur chair avec des os de bison, puis reliaient ces os aux lanières rattachées au cotonnier. Ils dansaient ensuite jusqu'à ce que la peau cède et qu'ils soient libérés de leur liens. Durant

Impressions, difficultés Le refus de la mort... a).. Par la fatalité Le mort joyeux - Baudelaire – Les Fleurs du mal , 1857 Dans une terre grasse et pleine d'escargots Je veux creuser moi-même une fosse profonde, Où je puisse à loisir étaler mes vieux os Et dormir dans l'oubli comme un requin dans l'onde, Je hais les testaments et je hais les tombeaux ; Plutôt que d'implorer une larme du monde, Vivant, j'aimerais mieux inviter les corbeaux A saigner tous les bouts de ma carcasse immonde. Ô

dans un monde qui, malgré toute la bonne volonté de certains, donne une prédominance particulière aux hommes. En effet, Dieu crée la femme à partir d’une côte de l’homme. Adam lui-même déclare : « Voici cette fois celle qui est os de mes os et chair de ma chair ! On l'appellera femme, parce qu'elle a été prise de l'homme. » Donc depuis le début, la femme est considérée comme une part de l’homme. Lorsque Dieu punit Eve d’avoir commis le péché originel, Il lui dit que dorénavant, elle sera dominée

chaman encore plus spectaculaire à cause du bruit infernal que font ces ornements lorsqu'ils s'entrechoquent. Ces ornements peuvent représenter des formes géométrique (ronds, carrés ou en forme de croissant). D’autres ornements représentent les os du chaman (surtout sur les bras et les jambes), ou ont la forme de seins féminins et sont disposés sur la poitrine du chaman afin de symboliser la part de sa féminité qui le relie à la Terre Mère. D'autres enfin, représentent des animaux et des oiseaux

 Les sites du deuxième Age du Fer en Gaule septentrionale sont divers : habitats, sanctuaires, nécropoles et tous livrent des ossement animales. Souvent il s’agit des déchets culinaires, des os fragmenté provenant d’animaux découpés. Pourtant dans les rites funéraires, l'homme et l'animal se montrent, plus qu'ailleurs, étroitement liés. Les restes osseux humains et animaux sont associés dans une même structure ; et cette proximité physique nous fait prendre alors conscience de la connexion

alors sur l’idée de corps, de déformation ou d’animalité que Deleuze va continuer son développement. Alors, comme on l’a vu le personnage reste flou, du moins sa tête. Deleuze va donc développer cet aspect de la figure, l’idée du corps, de la chair, de la viande ainsi que la tête-viande. Il y a bien une figure qui se résous plutôt à être un matériau, une matière. « Le corps est Figure, non structure » En effet la figure n’est pas en aplat, pas tout à fait, elle n’a pas de visage, pas d’aspect

et de Cécile est totalement différente, Catherine est décrite comme une personne chétive, sale, avec la peau sur les os, et fatigué "p18"; alors que Cécile, elle est décrite comme une personne mûre, pas si jolie mais avait une chair superbe "p75". Le corp des deux jeunes filles est objet de comparaison des milieux, avec Catherine qui est maigre, et alors que Cécile a « une chair superbe, une fraîcheur de lait » cela nous renvoie a l'opposition des deux milieux. On voit assez vite que l'atmosphère

Car si vous avez pitié de nous, pauvres, Dieu aura plus tôt miséricorde de vous. Vous nous voyez attachés ici, cinq, six: Quant à notre chair, que nous avons trop nourrie, Elle est depuis longtemps dévorée et pourrie, Et nous, les os, devenons cendre et poussière. De notre malheur, que personne ne se moque, Mais priez Dieu que tous nous veuille absoudre Si nous vous appelons frères, vous n'en devez Avoir dédain, bien que nous