Epicure Et Libertinage

la religion et a morale établie, c’est une reprise de cette idée de retour à la philosophie païenne. Epicure et Lucrèce sont des auteurs latins dont la pensée va influencer les libertins du XVIIème. Ils proposent que la morale soit séparée de la religion. Au XVIIIème le mot libertin change et il s’agit d’une personne assez licencieuse, libidineuse. Au XVIIème il faut parler du libertinage érudit, qui passe par la littérature et par la pensée. Il faut citer Gassendi comme le chef, qui aura beaucoup

un travestissement religieux, - l'idée d'existence supérieure ne s'étant pas encore dégagée de l'idée de vie religieuse. Dans la Réforme, l'individu veut aussi parvenir à la liberté; " chacun son propre prêtre ", ce n'est là qu'une formule du libertinage. En réalité, un mot suffit - " liberté évangélique " - pour que tous les instincts qui avaient des raisons de demeurer secrets se déchaînassent comme des chiens sauvages, les appétits les plus brutaux eurent soudain le courage de se manifester,

hommes par une morale du salut fondée sur l’idée d’une nature humaine pécheresse. Elle contrôle le savoir, qu’elle prétend détenir à elle seule. Le savoir qu’elle reconnaît est celui des Anciens qu’elle a agréés (n’en font pas partie Démocrite et Epicure). Un exemple de ce contrôle du savoir : géocentrisme et héliocentrisme. L’Eglise s’en tient au géocentrisme du savant grec Ptolémée, auteur d’une Géographie (IIe siècle après J-C). Le pape Paul V (pape de 1605 à 1621) condamne la théorie de Nicolas

occidental, inséparable de celle du christianisme. Il faut attendre en effet les derniers moments de la pensée antique pour voir la révolte commencer à trouver son langage, chez des penseurs de transition, et chez personne plus profondément que chez Épicure et Lucrèce. L’affreuse tristesse d’Epicure rend déjà un son nouveau. Elle naît, sans doute, d’une angoisse de la mort qui n’est pas étrangère à l’esprit grec. Mais l’accent pathétique que prend cette angoisse est révélateur. «  On peut s’assurer

rouage d’une machine de guerre lancée contre tout ce qui n’évolue pas dans le registre de la plus pure orthodoxie catholique, apostolique et romaine. Athée, hérétique, c’est finalement tout un. Ce qui finit par faire beaucoup de monde ! Très tôt Epicure doit faire face à des accusations d’athéisme. Or ni lui ni les épicuriens 74/518 ne nient l’existence des dieux : composés de matière subtile, nombreux, installés dans les inter-mondes, impassibles, insoucieux du destin des hommes et de

fidélité pour son mari. Ainsi cette jeune femme souffre parce qu’elle se sent coupable d’avoir trahi son mari et d’avoir péché. Et enfin le désir nous fait souffrir lorsqu’il nous amène dans la perversion. Après avoir connu débauche sur débauche, libertinage, il arrive de ressentir des regrets, des remords par rapport à nos désirs pervers. La notion chrétienne de confession nous éclaire sur cela : on se confesse pour se soulager du poids de la souffrance de ses désirs immoraux. Nous avons donc élaboré

dehors, ni par le moyen de l'autorité, ni par celui des lumières, L'enfance a sa fin en elle-même, comme toute autre période de la vie, et elle ne doit pas être traitée comme une simple préparation. Cependant, pour lui, liberté ne signifie pas libertinage, car la société est régie par des lois. : « Il n’y a point de liberté sans lois, ni où quelqu’un est au-dessus des lois. » (Lettres écrites de la montagne, 1764). C’est dans ce sens que sont introduites les leçons d’éducation à la morale et à la

ironique de la philosophie bouddhique de l’éphémère. Car elles invitent à vivre le moment présent, ses plaisirs et sa joie, à contempler la beauté de l’instant et à ne jamais succomber à la pauvreté. Ces estampes représentaient la galanterie et le libertinage dans la société d’Edo (Tokio) et dans ses maisons de plaisir, de thé, de restaurant, de boutiques de luxes et avec ses jardins et ses bains. « Vivre uniquement le moment présent, se livrer tout entier à la contemplation de la lune, de la neige

mystère, douleur ; Il fuit de l'Inconnu la sinistre falaise, Sur ces pentes à pic il se sent mal à l'aise, Il hait ces mots profonds qui semblent infinis, Il ferme sa croisée au brouillard où Leibniz, Dante, Eschyle, Reuchlin, Pythagore, Épicure, Voyaient du noir destin pendre la corde obscure ; Il tâche de sortir de dessous les grands cieux ; Mais il n'est hors de là qu'un badaud vicieux, Mais il ne sait pas même être un Chrysale honnête. Il rit du fil de l'ombre, étant marionnette

est intacte (« cette ivresse des sens […] n’a point passé jusqu’à mon cœur », l. 9-10). L’habileté de Valmont réside dans l’emploi de tournures qui visent à apitoyer Mme de Tourvel.  Tout d’abord, il feint l’indignation face aux accusations de libertinage, en employant des questions rhétoriques (1er paragraphe). Les tournures passives, récurrentes, soulignent la passivité de Valmont, son impuissance à lutter contre l’assaut de ces femmes libertines (ex : « j’avais été jeté », l. 1-2). Il exagère