Epicure Et Libertinage

----- Moliere Dom Juan Le portrait de Dom Juan A. Un portrait comique du valet a. un valet pedant “Je n'ai pas de peine à le comprendre moi” → repetition de la première personne du singulier → montre la vanité du personnage “inter nos” “Épicure” “Sardanapale” → Références de culture antique latine → Essaye à tout prix de montrer sa sagesse “un hérétique” / “loup garou” → antithèse de termes sérieux (heretique) et fantastiques (loup garou) → montrent le vrai aspect supersticieux et peu

quand il s’agit des moyens de parvenir au bonheur. Si nous parlons du philosophe Epicure, selon lui, le bonheur naît spontanément de la satisfaction des désires nécessaires. Et c’est dans cette tradition épicurienne du vivre selon ses plaisirs que s’inscrit le Discours sur le bonheur d’Emilie du Chatelet. Il ne faut tout de même pas confondre la philosophie d’Epicure avec l’idée quand avait le siècle du libertinage. Cette femme, surtout connu pour avoir été la maitresse d’un grand écrivain, Voltaire

romains d) e) Le philosophe grec Epicure ( -342/-270 ) est cité avant même le début du roman, introduisant d’emblée l’éthique suivie par Aurélius. En -306, en s’installant à Athènes et en ouvrant l’Ecole du Jardin, il y a théorisé sa philosophie jusqu’à sa mort. L’épicurisme est sujet aux calomnies ; pourtant, les prêches initiales étaient bien éloignées de ce qu’aujourd’hui, l’on entend par épicurisme : poursuite immodérée de plaisirs variés, libertinage, désinvolture absolue. En effet, à l’origine

religions, la morale et les philosophes condamnent le plaisir car il porte attente au bien commun, à la morale, aux normes et aux valeurs. Pour certains philosophes, le plaisir empêche même de s’élever intellectuellement. En premier lieu, Épicure effectue une hiérarchisation des plaisirs. En effet, il distingue les plaisirs naturels nécessaires et non nécessaires des plaisirs vains ; ces derniers sont l’illimitation dans les plaisirs naturels. Ils sont dangereux car ils vont au-delà de la

d'Amérique et la Révolution Française. - Voltaire (Lettres Philosophiques, Dictionnaire Philosophique, Candide, Micromégas, Zadig). - Montesquieu (Lettres Persanes). - Diderot (Jacques Le Fataliste, L’Encyclopédie). - Rousseau (Confessions). • Le Libertinage, vers la fin du XVIIIe. Il met en scène, à travers le roman, une liberté de penser et d’agir qui se caractérise le plus souvent par une dépravation morale, une quête égoïste du plaisir. La vie en société est présentée comme un jeu de dupe dont

volet, les sociétés rencontrées sont bien plus nombreuses. Le « Petit Peuple » du Soleil, déjà évoqué dans l’introduction, peut être 3. Pour une analyse plus précise de cet épisode, voir l’article de Jean-Michel Racault, « La Bible travestie. Libertinage et parodie antichrétienne dans les littératures de l’ailleurs à l’âge classique ». 4. Cyrano de Bergerac (1977), L’Autre Monde, in : J. Prévot (éd.), Oeuvres complètes, Paris : Belin, p. 417. Nous renverrons désormais à cette édition sous le sigle

l’attitude de l’agnostique qui a l’avantage de la tolérance. Pascal rejette cette solution. Il faut choisir : croire en Dieu et vivre avec Dieu (une vie sage, honnête, juste) ou ne pas croire en Dieu et vivre sans Dieu (une existence de plaisirs et de libertinage). La question de Dieu est une question existentielle. « Il faut parier. Cela n’est pas volontaire, vous êtes embarqué. », Pascal - Pascal s’adresse aux libertins de son temps qui affectionnent particulièrement les jeux de hasard. Il se place donc

s’il fallait qu’il en vînt quelque chose à ses oreilles, je dirais hautement que tu aurais menti. [...] Notes* 1. Comme : comment. 2. Turc : homme dur et cruel (sens au 17e siècle). 3. Épicure : philosophe grec (341-270 av. J.-C.) dont la doctrine, l’« épicurisme », prône que la connaissance du monde passe par les sens et que la recherche des plaisirs sensuels procure le bonheur. Au 17e siècle, les ennemis des libertins faisaient de la

petits marquis. Liberté : libertinage contre religion Véritable champ de bataille, le plan spirituel résonne lui aussi fortement d’une guerre des ordres engagée sur de multiples fronts. Et d’abord, libertinage contre religion. Contre le rigorisme religieux, qui invoque la toute-puissance d’une vérité révélée pour imposer la stricte observance du dogme, l’entière soumission à la hiérarchie ecclésiastique et le contrôle de la vie dans toutes ses dimensions, le libertinage prône l’affranchissement10

chargés de nous faire rire d’eux. Problème ? Dom Juan n’est pas ridicule, très intelligent alors que Sganarelle a des faiblesses : -Craintif (toujours derrière Dom Juan) -Gourmand (pendant le scène du souper il tente de s’empiffrer) -Sot (allusions à Epicure, au latin) Pourtant Molière lui a enlevé certaines caractéristiques : -Pas grotesque jusqu’au bout -Débarrassé de tout ce qui est « peu de tendance ». Il n’a pas le côté domestique. Il a le rôle de confident, Dom Juan le consulte. Sans son maitre