Epicure Et Libertinage

Exposée de français : Le libertinage du XVII° au XIX° siècle (comparaison entre Dom Juan et les héros libertin dans Les Liaisons dangereuses de Choderlos de Laclos) Introduction : Le terme libertin vent du latin « libertinus » qui signifie « esclave qui vient d’être affranchie ». Le libertinage se présente sous deux formes, le libertinage d’esprit et le libertinage des mœurs. Le libertinage est né en France au 16 ème siècle.

2 2. DEVELOPPEMENT 2 2.1. Une scène d’exposition 2 2.1.1. Un éloge du tabac ambigu 2 2.1.2. Une scène pour exposer la situation 3 2.1.3. Le portrait de Don Juan 4 2.2. L’inscription de la pièce dans une philosophie 5 2.2.1. Libertinage et matérialisme 5 2.2.2. L’imitation du valet 5 2.2.3. La critique implicite de la religion 6 3. Conclusion 6 Introduction Le texte présenté est une partie de la scène d’exposition de la pièce de théâtre « Dom Juan» de Molière (l’objet

1 LE LIBERTINAGE DANS LA LITTERATURE « Rien n'est affreux en libertinage, parce que tout ce que le libertinage inspire, l'est également par la nature. » – Le Marquis de Sade Introduction Le terme libertin est d’étymologie latine libertinus qui singnifie « esclave qui vient d’être libéré ». Le libertinage est un courant de pensée voyant le jour au XVIe siècle en Italie, avec notamment Nicolas Machiavel. Il a pour source les théories du philosophe grec Épicure. Le libertin est celui qui conteste

Relecture des théories du philosophe grec Épicure, le libertinage est un courant de pensée né au XVIe siècle en Italie (Cardan, Paracelse, Machiavel), puis au siècle suivant Gassendi. Affirmant l’autonomie morale de l’homme face à l’autorité religieuse (aspect surtout spéculatif de la liberté d’esprit), il débouche au XVIIIe siècle sur la forme moderne de l’esprit critique : appliqué à la réalité, expérimental[1]. Critique envers le dogmatisme, le libertinage refuse la notion de système philosophique

Relecture des théories du philosophe grec Épicure, le libertinage est un courant de pensée né au xvie siècle en Italie (Cardan, Paracelse, Machiavel), puis au siècle suivant Gassendi. Affirmant l’autonomie morale de l’homme face à l’autorité religieuse (aspect surtout spéculatif de la liberté d’esprit), il débouche au xviiie siècle sur la forme moderne de l’esprit critique : appliqué à la réalité, expérimental1. Critique envers le dogmatisme, le libertinage refuse la notion de système philosophique

Le libertinage Le roman est une nouvelle forme d’expression du libertinage intellectuel des siècles précédents tout en donnant au mot un sens nouveau. La liberté de pensée et d’action dérive, avec le roman, à une dépravation morale, une quête égoïste du plaisir. La vie en société est présentée comme un jeu de dupe, cynique avec ses codes et ses stratégies à apprendre ; la séduction y est un art complexe que l’on entreprend par défi, désir ou amour-propre ; la femme est identifiée comme une proie

(voire à la sexualité de groupe) avec une liberté qui dépasse les limites de la morale conventionnelle et de la sensualité bourgeoise normale, mais aussi avec un certain raffinement cultivé. Libertinage intellectuel du XVIII° Siècle [modifier] Relecture des théories du philosophe grec Épicure, le libertinage est un courant de pensée né au XVIe siècle en Italie (Cardan, Paracelse, Machiavel), puis au siècle suivant en France (Gassendi). Affirmant l’autonomie morale de l’homme face à l’autorité religieuse

d’Epicure (philosophe grec) » qui fait des sensations le critère des connaissances du monde et qui fait du plaisir qu’elle procure constitue le sens de la vie, du bonheur, à condition d’en rester maître. Epicure renvoi à un libertinage érudit (celui qui exerce son esprit critique). Ce libertinage s’exprime par : « qui ferme les oreilles à toutes les remontrances chrétiennes », « qui traite de billevesée tout ce que nous croyons ». Molière utilise un procédé, emprunté aux humanistes, qui consiste

les limites de la morale conventionnelle et de la sensualité bourgeoise normale, mais aussi avec un certain raffinement cultivé. * | ------------------------------------------------- Libertinage intellectuel du xviie siècle[modifier] Relecture des théories du philosophe grec Épicure, le libertinage est un courant de pensée né au xvie siècle en Italie (Cardan, Paracelse, Machiavel), puis au siècle suivant Gassendi). Affirmant l’autonomie morale de l’homme face à l’autorité religieuse (aspect

que la référence à Epicure n’est pas anodine : beaucoup de libertins sur le plan des idées, se référait à la pensée d’Epicure. Gassendi, penseur épicurien français, promoteur de l’esprit scientifique, a eu une grande influence sur beaucoup de ses élèves, Molière ayant été proches de certains de ces derniers. Gassendi a joué un grand rôle dans la diffusion de la pensée épicurienne dans les milieux intellectuels (cf Molière mais aussi Cyrano de Bergerac ou La Fontaine). Epicure n’était pas athée mais