Epicure Et Libertinage

LA LITTERRATURE D'IDEES La religion occupe une place essentielle dans ces textes. C’est par rapport aux problèmes de foi que se définissent les trois courants qui la traversent : - le militantisme religieux - l’humanisme chrétien - le libertinage. - Le militantisme religieux Les querelles entre catholiques et protestants ne se règlent pas seulement par les armes, elles s’expriment aussi par les mots et donnent lieu à une littérature militante, marquée par la passion. - L’humanisme

stoïciens dans l'antiquité ? En quoi leurs idées ont-elles un rapport avec la morale ? Les Epicuriens doivent leurs nom a Epicure. La doctrine d'Epicure dit qu'il faut vivre heureux en se contentant de plaisir naturels et simple. C'est en 1630/1640 que l'ont peut observer un regain de l'épicurisme. Les Epicuriens se reconnaissent dans un courent de pensée qui est le libertinage ( les libertin refuse le dictât de la religion et vont a l'encontre des doctrine chrétienne) Les stoïciens, eux, se reconnaissent

ou dans la sexualité, pour éviter de se poser trop de questions ou d’obtenir des réponses dérangeantes, certains médecins et thérapeutes préfèrent les explications scientifiques. Ils ignorent « l’alchimie de l’amour », « l’érotisme » ou le « libertinage », ils parlent de biochimie et d’anatomie réduisant ainsi les maux de l’amour à de l’hormonologie et à la maladie. Ces corps de métiers pratiquent une certaine censure voire une répression de la sexualité. Ils ne sont malheureusement pas les

sensations et rien d’autre. Epicurisme : disciple de la doctrine d’Epicure. Pour ce philosophe antique, toute connaissance provient de nos sens. Le matérialisme prôné par Epicure et ses élèves a eu son poète officiel à Rome en la personne de Lucrèce. Hédonisme : système philosophique qui fait du plaisir le but dans la vie. Libertinage : manière de vivre dissolue du libertin ; débauche, licence (langue soutenue et vieille).

mépriser une forme de réalité physique. Épicure aurait dit qu’il y a dans cette attitude, non pas tant de la malhonnêteté, qu’un « présomption fausse ». En effet, le disciple du matérialiste Démocrite a su définir avec une intransigeance intellectuelle rare l’enracinement sensible, physique de toutes les réalités que l’homme vit et que parfois il traduit dans des abstractions qui ne sont, comme il le dit dans la Lettre à Ménécée, que des « spéculations ». Pour Épicure seule la « sensation » manifeste la

sa hargne s'accumule dans des emportements lourds d'insultes. Face à la tyrannie de son maître, Sganarelle le critique très vivement, souvent lorsqu'il n'est pas là. Ainsi, il le qualifie, dés la scène 1 de l'acte I (p. 12), de « pourceau d' Epicure » (l. 6) « vrai Sardanapale » (l. 7), « hérétique » (l. 5)… Il présente son maître comme un libertin sans aucune morale : « rien n'est trop chaud ni trop froid pour lui ». Il a tenté de raisonner son maître à propos de ses mœurs qu'il n'approuve

Méditations poétiques, I, 15 : La Naissance du duc de Bordeaux) Tout homme qui se distingue par la force du caractère, la grandeur d’âme, une haute vertu. Haï, Épicure le fut et le sera parce qu'il est un des héros de l'humanité. […]. Et si, à sa suite, l'ensemble de l’épicurisme fut maudit, et calomnié comme libertinage dévergondé, c'est parce qu'il guérit de la peur dont tout pouvoir, religieux ou politique, a besoin ! — (Robert Redeker, Les épicuriens, professeurs de liberté, dans Marianne

n’hésite pas à la sermonner et l’insulter par des termes comme : « traître », « coquin », « maraud », « maître sot »… II. Sganarelle contrepoint de Don Juan * Rôle essentiel de S. : mettre en valeur par contraste l’athéisme de DJ., son libertinage. Il défend le sacrement du mariage et a une foi naïve, superstitieuse : il croit au « Moine-bourru », au « Loup-garou », aux « miracles de la médecine ». En tant qu’homme du peuple, il incarne le bon sens populaire. * Il a peur pour son maître

travers une sorte de libertinage modéré et vertueux. On relève ainsi : - l’association de ce goût des plaisirs et du luxe à une notion morale : l’honnêteté (vers 12) - la généralisation de cette idée par l’emploi de l’adjectif indéfini tout (vers 20), qui présente ainsi une humanité parfaite. Voltaire ne vante ni la débauche ni la luxure, mais propose un équilibre sain entre la vertu et les plaisirs, se présentant donc comme un adepte modéré du philosophe grec Épicure. Conclusion

l’impiété est un aspect fondamental du personnage. Don Juan est en effet un libertin, au sens qu’avait ce mot au XVIIème siècle: il revendique sa liberté de conscience, son indépendance vis-à-vis des traditions, de la morale, et de la religion. Son libertinage de mœurs, qui l’amène à mener une vie de débauché, découle en quelque sorte de cette philosophie de vie. Il est donc avant tout un libertin de pensée, qui refuse les dogmes religieux : il « traite de billevesées tout ce que nous croyons » l.24