Épiméthée

signifie : tous les dons), la première femme créée par Zeus, pour se venger des hommes et de Prométhée d’avoir dérobé le feu. Zeus donna à Epiméthée (dont le nom signifie l’imprévoyant) la belle Pandore alors même que Prométhée lui avait fait promettre de n’accepter sous aucun prétexte les présents de Zeus. Mais, devant le charme irrésistible de Pandore, Epiméthée oublia ses promesses. Or, Zeus remit à Pandore une boîte (en réalité une jarre) contenant tous les maux de l’humanité que Prométhée était

Introduction : Présentation d’un mythe : Dans le Protagoras, Platon raconte une histoire quant aux origines de l'humanité. 2 frères, Epiméthée et Prométhée, sont chargés par Zeus, le roi des dieux, de créer les êtres vivants. A cette fin, Zeus leur donne un coffre contenant griffes, fourrures, défenses, crocs, jet d'encres… Epiméthée, irréfléchi et pressé, crée l'ensemble des animaux : lions, éléphants, pieuvres etc… Prométhée, plus réfléchi, prend le temps et crée un seul être :

dieux pour permettre aux humains d'acquérir plus de connaissances. Mais Zeus s'en rendit compte et décida de punir les humains. Prométhée avait un frère, Epiméthée, dirigeant des humains mais qui ne réfléchissait pas beaucoup. Aussi, Prométhée le mit en garde contre tout « cadeau » provenant des dieux. Mais ce qui devait arriver arriva et Epiméthée accepta un cadeau que Zeus lui offrit. Ce cadeau se nommait Pandore. Zeus prédit que tous les hommes l'aimeraient mais qu'elle serait aussi la cause de

ses seules ressources naturelles, l'homme ne peut pas survivre à la différence des animaux. L'homme ne dispose pas d'aptitudes naturelles. Il est obligé de se vêtir, de se construire un habitat. L'homme pallie les insufisances de sa nature. Épiméthée = incarne une natureinjuste, qui ne donne rien à l'homme Prométhée = celui qui par une audace donne quelquechose à l'homme L'homme reçoit le sens politique le sens de justice, le sens de la religion. Ce texte nous invite à penser que l'homme

condition : être adéquate (cohérente) et s’accorder avec son objet. Sans pouvoir examiner ici la totalité des aspects enveloppés dans cette 5. F. Alquié, Le Rationalisme de Spinoza, PUF, col. Épiméthée, Paris, 1981, p. 212. 6. Ce sont ceux, comme S. Hampshire ou H. Joachim, qui considèrent que Spinoza soutient exclusivement la conception de la vérité comme cohérence. 7. Ce sont ceux, comme E. Curley ou J. Bennett, pour lesquels Spinoza adopte

peau, celui qui sort de l’Eden représenté par Esaü. Ce thème, constant dans toutes les traditions, est habituellement exprimé par le mythe de la gémellité avec des couples célèbres, jumeau positif - jumeau négatif : Caïn, Abel Prométhée, Epiméthée Et bien sur, Esaü, Jacob Soit tous ces co-substantiels en chacun de nous, que d’autres illustrent en évoquant la lutte entre le bien et le mal. Notre démarche initiatique rend compte de cet état de perception duelle représenté par le pavé

l’homme réalise par l’emprise qu’il exerce sur la nature extérieure et sur la nature en lui. 2. Une nudité originelle Pourquoi cette nature doit-elle être transformée ? N’est-elle pas suffisante ? Platon répond à cela par un mythe : le titan Epiméthée devait répartir les différentes qualités entre les espèces vivantes (vélocité, écailles, plumes, cornes…). Par un travail minutieux, il a établi l’harmonie globale de la chaîne des êtres. Seulement voilà, lorsque son frère Prométhée le retrouve à

façonnèrent dans les entrailles de la terre d’un mélange de terre et de feu et des éléments qui s’allient au feu et à la terre. Quand le moment de les amener à la lumière approcha, ils chargèrent Prométhée et Epiméthée de les pourvoir et d’attribuer à chacun des qualités appropriées. Mais Epiméthée demanda à Prométhée de lui laisser faire seul le partage. Quand je l’aurai fini, dit-il, tu viendras l’examiner. Sa demande accordée, il fit le partage, et, en le faisant, il attribua aux uns la force sans

dans le livre de Platon qui lui est éponyme, nous pouvons par analogie à son mythe faire une étude sur l’âme. En voici la substance : Quand les dieux eurent façonné les êtres vivants, ils chargèrent Prométhée et Épiméthée de leur distribuer les qualités nécessaires à leur existence. Épiméthée, qui fit la distribution, oublia l’homme. Pour réparer cet oubli, Prométhée se glissa furtivement dans l’atelier commun où Athéna et Héphaïstos cultivaient leur amour des arts, il y déroba au dieu son art de manier

mythologie grecque met aussi en place une forme de « cacogonie » positive. Dans le Protagoras de Platon, on trouve un récit anthropogonique autour des personnages fondateurs que sont les deux frères Epiméthée et Prométhée. Le moins que l’on puisse dire est que tout commence bien « mal » pour l’homme : Epiméthée l’a oublié et il apparaît « nu, sans chaussures, ni couverture, ni armes ». Pourtant, c’est de ce mal que va naître un Bien : en recevant le feu des mains de Prométhée, l’homme va accéder du même