Ernest Renan

qui la Nation, c’est quelque chose d’immatériel. La Nation ressortie aux idées, à l’esprit et non pas à des données matérielles. Une très très belle définition de la Nation a été donné par Ernest Renan dans une conférence prononcée à la Sorbonne en 1888. S’interrogeant sur ce qu’est exactement la Nation, Renan, indique d’abord ce qu’elle n’est pas. Ce n’est pas la race, étudier la France, ce n’est pas faire de la zoologie. Les Français ne sont pas des lions ou des girafes, et on doit ajouter

Introduction : « Ce qui constitue une nation, ce n'est pas de parler la même langue, ou d'appartenir à un groupe ethnographique commun, c'est d'avoir fait ensemble de grandes choses dans le passé et de vouloir en faire encore dans l'avenir. » [Ernest Renan] La constitution étant le statut de l’Etat. La constitution est une norme juridique qui encadre le pouvoir d’une institution , peut être formelle ou matérielle, la première signifie un ensemble de règles écrites considérées comme étant supérieurs

géographiques et volontaires (de constituer une nation). Nation = groupe de membres, de femmes et d'hommes que réunissent des liens à la fois matériels et spirituels et qui ont manifesté à différents moments de leur histoire la volonté de vivre ensemble. Renan Ernest a défini la nation comme « une âme, un principe spirituel ou une grande solidarité. La nation comporte deux aspects majeurs : l'Histoire et le désir de vivre ensemble ». Le vouloir vivre ensemble est pour lui important. On emploi le terme d'État-nation

de se contenir, en vinrent à pousser des cris de désespoir » ou encore « tous les soldats et la masse du peuple furent pareillement étreints par le deuil, et l’on ne vit personne recevoir sans pleurer une telle nouvelle ». D’après l’historien Ernest Renan (1823-1892), il faudrait attribuer à cette date du 17 mars 180 une importance exceptionnelle dans l’histoire de l’Antiquité romaine, et en faire le jour d’un deuil non pas d’un homme, mais de toute une civilisation. Si l’on revient aux extraits

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ensemble est opposé à des critères ethniques, Ancel se rapproche de la nation définie par Renan. « Une nation est une âme, un principe spirituel […] L'homme n'est esclave ni de sa race, ni de sa langue, ni de sa religion, ni du cours des fleuves, ni de la direction des chaînes de montagnes. Une grande agrégation d'hommes, saine d'esprit et chaude de cœur, crée une conscience morale qui s'appelle une nation. » Ernest Renan, Qu'est-ce qu'une nation ?, Conférence faite en Sorbonne, le 11 mars 1882 . Malgré

avec l’état, théoriquement car dans certain cas lien juridique et sentimental ne sont pas réunit en raison de différences susceptibles de se transformer en barrière. ← individualité par rapport à d’autres ensemble ← communauté d’intérêt Ernest Renan : nationalité = âme et foi Il faut une communauté de valeurs à partager : un sentiment d’appartenance, d’allégeance à l’état, a ce moment là on peut parler d’état. « L’état c’est la nation juridiquement et politiquement organisé » Carré de Malberg

Historiquement, la formation d unités politiques faisant correspondre frontières territoriales et frontieres culturelles/ethniques -Logique économique, developpement du capitalisme, homogénéisation des regles de droit, prédictabilité sur tout le territoire Ernest Gellner, creation d un appareil burocratique. Ce qui permet de nationaliser la société. - Centralisation institutionelle (N. Elias) Dans le cas de la France, l etat va mettre en place un appareil fiscal qui crée l homogeneité d un meme pouvoir administratif

4 personnes parfaitement dénombrables et identifiables dans l’espace et le temps, ou d’une communauté d’individus ne faisant plus qu’un. En outre, il semble important de souligner que le peuple se confond souvent avec la nation définie par Ernest Renan comme le « vouloir vivre ensemble »12. La nation est alors fondée sur un choix volontaire, contrairement au peuple issu d’une histoire et d’une identité commune. Il semble cependant que le terme de nation et de peuple soient employés indistinctement

mythe (Etudes réunies et présentées par Pascale Auraix-Jonchière), Presses Universitaires Blaise Pascal, 2000. Otto Rank, L’art et l’artiste, Paris, Payot, 1984. Otto Rank, Don Juan et le double, Paris, Petite bibliothèque Payot, n° 211, 1973. Ernest Renan, Vie de Jésus, arléa, 1992. Herbert A. Rosenfeld, Impasse et interprétation, traduit de l’anglais par Marie-Claude Amieux, Angela Goyeun, Nicole Guillet, Béatrice Ithier, Florence Leclerc, Christine Lévy, sous la direction de Béatrice Ithier,