Ernest Renan

morts, n’en jouissent pas ; elle est le contraire de ce manque d’abnégation, de cette âpreté dans la revendication des droits individuels, qui est l’esprit de notre moderne démocratie. Avec cet esprit-là, il n’y a pas de guerre possible. » (Ernest Renan) 169 Sujet 15 « Le droit ne fait pas la paix, il fait la guerre. » 177 (Charles Péguy) GUERRE ET SPECTACLE Passages clés analysés et commentés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .185 Sujet

dans La question nationale au XIXe siècle, collection Repères, La Découverte, 1997, présente l’analyse de Gellner, spécialiste de la question nationale, qui va dans le même sens et que je vous livre pour apporter de l’eau à votre moulin : « Pour Ernest Gellner, la société industrielle apparue au XIXe siècle est la seule qui pouvait nourrir le nationalisme, lequel préexisterait partout aux nations. La nation n’est-elle pas ce qui reste, une fois que le monde harmonieusement clos de la communauté

liens partagés. La conception constructiviste de la nation s'intéresse au sentiment d’appartenance à la nation. Ainsi on met en évidence l'idée d'une communauté imaginaire puisque dans la réalité ces gens partagent bien moins qu'une communauté. Ernest RENAN, a défini la conception française de la nation. Il montre qu'on ne peut dire que la nation existe grâce à des liens entre les gens, qu'on ne trouve pas d'élément historique à la nation. La nation ne saurait non plus s'expliquer par le seul intérêt

qu’institution (pol. et admin.) * Etat nation ( < NATER= naissance ) _conception allemande: Kulturnation, héritage de culture, d’hist., de mœurs _conception française : « nation : désir de vivre ensemble », se projeter ensemble vers l’avenir Ernest RENAN, Qu’est-ce qu’une nation ? (1882) «  L’existence d’une nation est un plébiscite de tous les jours » * L’Etat et la sté civile sté civile= l’Etat au sens large – l’Etat au sens strict ens.

Fernandes Su curso me ha permitido entender la mentalidad de los hispanoamericanos después de la independencia, y también como el libro de Pierre Chaunu, he podido entender generalmente toda la independencia. 7) Qu’est-ce qu’une nation ? de Ernest Renan Gracias a este libro, he podido entender más claramente el concepto de la Nación.

règles. Comme l’affirment la majorité des raciologues, pour que le métissage soit profitable, il convient notamment que « la distance entre les races ne soit pas trop grande ». Pour ces mixophobes modérés, comme les philosophes Gustave Le Bon, Ernest Renan, Théodule Ribot ou la grande majorité des polygénistes républicains, seul le métissage entre les races blanches ne présente aucun risque et devrait être préconisé[49]. Pour les rares mixophiles, le métissage peut répondre à deux préoccupations

nationalité en tant que rattachement à une patrie, relève-t-elle exclusivement de l’acquis ou de l’inné ? Historiquement deux visions de la nation s’opposent : celle d’Ernest Renan, vision plus « française » basée sur le droit du sol contre celle plus germanique de Fichte basée sur le droit du sang. La vision de Renan trouve son illustration dans la célèbre conférence de 1882 « Qu’est-ce qu’être français ? » dans lequel il prononça cette phrase restée célèbre : « L’existence d’une nation est

font pas la nationalité. Pour Fustel de Coulanges c’est « une communauté d’idées, d’instincts, d’affections, de souvenirs et d’espérance ». Ernest Renan prononce à la Sorbonne en 1882 un discours. « Une Nation est une âme, un principe spirituel, une grande solidarité, un plébiscite de tous les jours ». La Nation est le vouloir vivre en commun. Ernest Renan refuse que l’individu soit esclave de sa langue, de sa race, de sa religion. Ce qui compte pour la Nation est le passé, le présent et l’avenir

ceux qui naissent « ensemble » (latin nascor, naître) formant une réunion d’être habitant un même territoire, ayant des intérêts communs, la jeunesse. La santé de la nation renvoie donc à la croissance, sa dynamique et au moral de la nation (cf. Ernest Renan ou Fernand Braudel). La jeunesse est une période de la vie dont il convient de trouver les critères distinctifs : adolescence, puberté, « trentenaires ». Au-delà de l’opposition à la vieillesse, on retrouve la thématique des anciens et des modernes

conventionnellement (et juridiquement depuis la création de l’ONU), une communauté humaine dotée d’un Etat qui exerce une souveraineté sur un territoire et qui organise l’expression politique des habitants de ce territoire. La définition proposée par Renan dans sa célèbre conférence de 1882 (« un principe spirituel […] le consentement, le désir de vivre ensemble, la volonté de continuer à faire valoir l’héritage qu’on a reçu indivis ») peut sembler consubstantielle au régime républicain tel qu’il s’impose