Eros Et Thanatos

Elles témoignent des affects : - Planches rouges : affects pulsionnels : Éros et Thanatos (libido, agressivité) - Planches pastel : affects régressifs (tendresse, carence, dépression) Possibilité : Pas de réponses C : état dépressif, fermeture au monde extérieur Beaucoup de réponses C : état hypomaniaque/euphorique C’, FC’

à la fin, il remonte la pente du mal : l’homme peut donc devenir bête. Le mal pour le mal sans intérêt donne l’impression qu’on se rapproche de Dieu, on est totalement libre, aucunes contraintes. Je suis comme Dieu. C.Eros et Thanatos Eros = désir sexuel et Thanatos = mort. Pour Freud, il y a dans l’homme des pulsions de vie et des pulsions de destruction. La vie est le compromis entre ces deux tendances. On peut voir notamment la pulsion de mort à travers le comma éthylique quand on boit de

la diérèse, dans chaque cas. Dans les vers 41 à 44, la poète insiste sur l’antithèse entre « reine des grâces » et « moisir parmi les ossements ». Dans la dernière strophe, on observe un glissement du motif de l’amour à celui de la mort, d’Eros à Thanatos, puisque ce sont désormais les vers qui embrasse la femme aimée. De fait, l’amour lui-même semble mort dans le dernier vers : « de mes amours décomposés ! ». En réalité, l’adresse à la femme aimée, suit, dans les trois dernières strophes le mouvement

travers une comparaison avec la femme à la 2ème strophe : « les jambes » et « comme une femme » vers 5 « son ventre » vers 8 Cette comparaison s'accompagne d'allusions à forte connotation sexuelle Les associations de l’érotisme et de la mort (Eros et Thanatos) - Allusions à connotations sexuelles : « jambes en l’air, femme lubrique » - « brûlante »  double sens, celui de la fièvre qui conduit à la mort, mais aussi celui du feu du désir. - « son ventre »  siège de la sensualité de la femme

l’épuisement, de la souffrance entre autres, mais aussi le thème de la passion, la conscience ou non du temps, ainsi qu’une ponctuation forte scandant les accents de la sensibilité sont autant d’éléments qui concourent à la tonalité élégiaque. C. Éros et Thanatos : 1) On note les locutions temporelles : « Tant que » (v.1,5,7), « à l’heur passé » (v.2), « Mais quand » (v.10), « en ce mortel séjour » (v.12), « mon plus cler jour » (v.14). Le sonnet apparaît avant tout comme une plainte douloureuse

la désorganisation psychotique et la dépersonnalisation • Survie narcissique au détriment de l’objet: lien avec des mouvements cruels de mort: du côté de l’auto-conservatif? • Issue d’un mouvement de désintrication pulsionnelle: lutte entre Eros et Thanatos: entre pulsion de vie et vie pulsion de mort. Ce qui maintient le sujet du côté de la perversion narcissique et le protège de la psychose est: Alliance avec l’autoérotisme permettant « une cicatrisation face au deuil originaire » de l’objet

puissants et spectaculaires, affaiblissent l’esprit et peuvent pousser un individu à agir de façon impulsive et déraisonnable. Aveuglé, il peut se montrer d’une violence extrême. Freud associe cette violence à une pulsion de mort (Thanatos), composante de la pulsion de vie (Eros). Les deux sont étroitement liées, et c’est cette pulsion de mort qui génère parfois les crimes passionnels. Carmen, de Prosper Mérimée, en est un exemple probant. Le sentiment amoureux peut se manifester d’une façon tout à fait

sent possédé ; cette poursuite imaginaire se double d’une tentative de se dérober à sa face maudite ; le verbe pronominal " se fuir " (l. 8-9). Sous l’homme, la bête ; sous le moi, l’autre ; et on pourrait ajouter sous le rut sexuel (Eros) la volupté de la mort (Thanatos). Thème et imaginaire de l’alter ego et du combat intérieur avec ses déchirements ; voir les verbes de lutte : emporter (l. 10), chasser (l. 11), battre (l. 13). Mais également sous le présent, le passé.b) Fuir le passé. Il s’agit

alors la conscience morale est un obstacle. On renonce alors à l’usage de celle-ci. L’Homme ne va éprouver que des désirs immédiats qui ne vont pas durer. Il ressent seulement des pulsions de vie, appelée Eros. Généralement, ces pulsions sont calmées par des pulsions de morts, aussi appelées Thanatos. Les désirs, naissant de ces pulsions, sont d’abord inconscients. Pour qu’un désir devienne conscient, celui-ci doit passer par la barrière de censure, et traverser le préconscient. Mais sans conscience

L'équilibre revendiqué résonne paradoxalement dans l'annonce d'une mort rédemptrice. Désir de mort rime avec plénitude dans la négation absolue, l'antéposition de l'objet, le verbe à la rime, tout trois appuyés par l'accent tonique. Superposant Eros et Thanatos, la parole surprend. Musicalité gouverne prolongeant l'écart entre signifiant et signifé. A un propos lourd, grave, répond une fluidité prosodique. Allitérations [k/d/z] rendent le verbe alerte. Les rimes féminines, licence à la règle d'alternance