Eros Et Thanatos

» , « plaisir ») est associé à une idée de mort : « le plaisir qui tue ». La symétrie (2 fois : nom + proposition relative) du vers 6 : « La douceur / qui fascine // et le plaisir / qui tue » traduit bien cette ambivalence. Elle est à la fois Eros et Thanatos. Est-ce tout à fait par hasard si la rime riche des vers 2 et 3 fait entendre à deux reprises le mot « tueuse » ? Conclusion / Transition : Donc, la conception générale de la Femme qui se dégage du poème est celle d’un être ambivalent :

(« douceur » , « plaisir ») est associé à une idée de mort : « le plaisir qui tue ». La symétrie (2 fois : nom + proposition relative) du vers 6 : « La douceur / qui fascine // et le plaisir / qui tue » traduit bien cette ambivalence. Elle est à la fois Eros et Thanatos. Est-ce tout à fait par hasard si la rime riche des vers 2 et 3  fait entendre à deux reprises le mot « tueuse » ?    Conclusion / Transition : Donc, la conception générale de la Femme qui se dégage du poème est celle d’un être ambivalent :

tous. Conclusion Le conflit, l’opposition, la lutte, les antagonismes sont partie intégrante de l’existence, comme ils le sont plus généralement de la vie. La vie -­‐ la pulsion de vie -­‐ est elle-­‐même en conflit permanent avec la mort (Eros et Thanatos). Héraclite, qui a montré la nécessité de la lutte et du combat (violent ou non,) l’avait compris, et les plus grands penseurs, de Hegel à Kant ou Freud, l’ont répété et expliqué dans leur propre langage. L’idée d’une société sans conflit est

regarder avec avidité », ou encore le verbe « fasciner » : l’homme dévisage la femme dont il admire la beauté avec intensité.Vers 7 et 8 Portrait moral de la passante . Une conception antithétique de l’amour idéal : la femme est à la fois Eros et Thanatos (déesse de l’amour et de la mort). Femme divinisée par la métaphore de la «statue» et du «ciel» : déesse pure et inaccessible / menaçante « où germe l’ouragan » (prop sub relative) ; idée déjà annoncée grâce à la rime riche des vers 2 et

... L’HUMANISME SADIEN…….....................................……............................................................. LE SADISME COMME UNE PHILOSOPHIE DU TRAGIQUE…….......................................... SADISME, ÉROTISME ET MORT : ÉROS ET THANATOS……................................................ …….....................................…….....................................……........................................................ …….....................................…….............

les rituels3. Mais dans le même temps, plusieurs cosmogonies et théogonies coexistent sans que cela ne pose de problème (Homère présente dans l’Iliade Océan et Téthys comme le couple primordial, tandis que la Théogonie d'Hésiode place le Chaos, puis Éros et Gaia, aux origines du monde, et qu'une secte comme l'orphisme propose encore une autre interprétation). Et la comédie grecque antique de l'époque classique peut librement représenter dieux et héros sous des traits grotesques en leur prêtant un comportement

tragiques : être humain réduit au seul corps, l’esprit n’est qu’une faculté du cerveau qui meurt avec le corps. Vanité de la vie. - Quelques visions contemporaines : o Freud : censure de la société dans deux domaines : la sexualité et la mort (éros et thanatos). Sont à la base de la majeure partie de nos représentations inconscientes. o Heidegger : la société tente de désamorcer le mystère de la mort par la parole. Ainsi, on la dépersonnalise, on en fait un objet, un chiffre, on tente d’opérer une

poussé pour rétablir un état antérieur auquel il a du renoncer. -« le but de toute vie est la mort » (mort = non désir, était d’inertie) -Cette satisfaction (de mort) n’est pas possible à atteindre donc les pulsions sont sans cesse relancées. (EROS  THANATOS) -Pt de vue énergétique de la vie psychique dont ressortent 2 hypothèses :  Dans la vie psychique la décharge pulsionnelle vise le retour à un état d’équilibre, de constance, d’apaisement (abaissement de la tension au maximum) sans faire disparaitre

l’expression de Karl Jaspers. Ces 4 auteurs ont eu le talent qui leur a permis d’exorciser leurs démons intérieurs à travers l’écriture et ainsi de donner un sens à leur souffrance absurde. ! En terme freudien, leur drame commun a été d’être déchiré Eros et Thanatos, la pulsion de vie et la pulsion de mort… Sade. Le marquis de Sade est resté célèbre pour ses œuvres scandaleuses mêlant libertinage et cruauté. Ayant passé les 2/3 de sa vie en prison, on peut comprendre que ce libertin de sang noble

moitié perdue, les retrouvailles scellent une union à laquelle plus rien ne manque et qui peut ainsi se prolonger jusque dans la mort. Le désir, constitutivement ambivalent, est pris dans l’alternance du plein et du vide, qu’incarne métaphoriquement Erôs, fils de Poros14 et de Pénia15. En ce sens le désir est dépassement du simple donné, transcendance vers un au-delà de l’ici et du maintenant16, et il est ce qui, en moi, manifeste l’absence, le manque. Le désir est-il aussi d’une nature mixte : jouissance