Eschine

Philippe (346-338) Paix de Philocrate séduisit beaucoup de monde à Athènes. Nouveau courant pacifiste contre lequel doit se battre Démosthène. Or beaucoup d'hommes politiques sont favorables à Philippe. Beaucoup sont philippisants. Et notamment Eschine. Isocrate ne cache pas son admiration pour Philippe. Pour lui c'est le seul capable de réunir tous les Grecs dans un projet commun, la conquête de terres nouvelles. C'est plus un sauveur qu'une menace. Démosthène lutte en prétendant que Athènes,

Ménandre. Mais si les grands poètes faisaient défaut, la prose jetait alors un vif éclat avec Lysias, qui écrivait des plaidoyers et en avait même composé un pour Socrate, et Isocrate, qui avait fondé une école de rhétorique. Deux disciples de Socrate, Eschine et Antisthène, qui tous deux avaient défendu le maître, tenaient école et publiaient des écrits goûtés du public. Platon, lui aussi, se mit à enseigner ; mais au lieu de le faire en causant, comme son maître, en tous lieux et avec tout le monde, il

Photius nous renseigne sur la vie de Platon de manière indirecte. Ces informations surgissent dans un propos différent, telle une précision sur un personnage. Dans le tome VII, dans son paragraphe sur Aristide[13], il parle de Thémistocle, Eschine, qui est « un familier de Socrate et condisciple de Platon[14] ». Dans la suite du texte, dans sa «Vie de Pythagore[15] », l’auteur nous apprend que Platon fut le neuvième successeur du mathématicien et qu’il fut l’élève d’Archytas l’Ancien. Il rapporte[16]

Exposé sur Aspasie de Millet « Aspasie était une créature en qui se touchaient les deux extrêmes de la femme ; c'était la prostituée déesse » - cette citation est extraite du célèbre roman Les Misérables de Victor Hugo. Le nom d’Aspasie de Milet est cité dans de nombreux œuvres appartenant à l’époque moderne inspirant les auteurs romantiques du 19éme siècle. Aspasie de Milet était une femme grecque célèbre au 5éme siècle pour être la compagne de Périclès

représente également d'autres personnages dont la place est parfois significative. Par exemple Xénophon, historien et chef militaire grec que l'on voit en grande discussion avec Socrate, fut son contemporain et son disciple. On remarque également Eschine, orateur (390-314 av.J.C.), Alcibiade, homme politique (450-404 av.J.C.) et Zénon. A droite, on découvre Zoroastre (~600 av.J.C.), prophète et réformateur iranien, et au pied d'Aristote, assis sur les escaliers, Diogène (IIIème ap. J.C.), vulgarisateur

et crivain latin Marcus Tullius Cicro (106-43) aborde des aspects de fond de la traductionTraduction, notamment dans De optimo genere oratorum, texte destin servir de prface aux traductions des orateurs et politiciens grecs Dmosthne (384-322) et Eschine (v. 390-315). En effet, dans son trait Du meilleur genre d’orateurs, compos sans doute vers l’an 46, CicronCicron donne dj le ton des recherches qui devaient tre poursuivies par la suite dans ce qu'on appelle aujourd'hui le domaine de la traductologieTraductologie

des valeurs traditionnelles. Dans cette perspective, on trouva rapidement des boucs émissaires : les sophistes. On brûla, par exemple, une partie des œuvres de Protagoras. Socrate, à tort selon B. Louis, fut assimilé à l'un d'entre eux (même par Eschine, cf infra), particulièrement influent sur les consciences. C'est dans cette ambiance de chasse aux sorcières que s'engagea son procès4. Personnage principal de la comédie d'Aristophane, Les Nuées ((grc) Νεφέλαι), créée en -420, il apparaît, similaire

Antisthène avant lui, ont vécu à une époque où la civilisation grecque connaît les débuts de sa décadence, à une époque où la parole est un instrument du pouvoir. A cet égard, nous pouvons mentionner les luttes célèbres que se livraient Démosthène et Eschine à Athènes, où l’omniprésence des enseignements sophistes. Les cyniques, eux, préfèrent aux subtilités du discours, la force des actes, à la manière de Socrate dans la description qu’il donne de l’expérience existentielle de l’homme sage.  La question

dans une famille athénienne riche et commerçante, ce qui lui vaut le mépris des vieilles familles aristocratiques. Son père, Démosthène de Péanie, possède en effet une manufacture d'armes. Sa mère, était fille d'un Athénien du nom de Gylon3; d'après Eschine, qui le reprochera plus tard à Démosthène, elle aurait été d'origine scythe4, mais ce ne fut jamais attesté et cette accusation resta une calomnie polémique de la part de ses adversaires lors des tensions avec la Macédoine de Philippe II ; si ce fait

(réponse attribuée aussi à Anaxagore), et comme sa femme se lamentait de le voir mourir injustement : « Voulais-tu donc, lui dit-il, que ce fût justement ? » Ayant rêvé qu’on lui disait : « Dans deux jours, tu iras dans la féconde Phthie », il dit à Eschine : « Dans deux jours, je mourrai. » Quand il lui fallut boire la ciguë, Apollodore lui donna un beau manteau afin qu’il le mît pour mourir, mais Socrate lui dit : « Mon vieux manteau était bon quand je vivais, n’est-il plus convenable pour mourir