Esprits Criminels

le doute, le regret et la crainte. Ce sont là les ennemis de votre repos. Le regret est déprimant et stérile. La crainte paralyse vos efforts. Ce sont des sentiments parasites qu’il faut chasser. Vous devez toujours aller de l’avant, brancher votre esprit sur le courant d’énergie universelle, augmenter chaque jour en vous votre pouvoir d’action. La lutte est quotidienne, constante. Chaque matin l’homme doit se lever avec une nouvelle provision de vaillance, d’allégresse, de bonne humeur. Il doit reprendre

cause de Dieu ; et le Tartuffe, dans leur bouche, est une pièce qui offense la piété. Elle est, d’un bout à l’autre, pleine d’abominations, et l’on n’y trouve rien qui ne mérite le feu. Toutes les syllabes en sont impies ; les gestes mêmes y sont criminels ; et le moindre coup d’œil, le moindre branlement de tête, le moindre pas à droite ou à gauche, y cachent des mystères qu’ils trouvent moyen d’expliquer à mon désavantage. J’ai eu beau la soumettre aux lumières de mes amis, et à la censure de tout

d’elle d’abord par distance, puis par femeture de la ville, puis par la mort * Dès le début de l’épidémie preuve de ses qualités premier à s’engager pleinement dans la lutte contre la peste * Qualités : honnêteté et lucidité * Soumet son esprit aux leçons de l’expérience * Cas suspects se multiplient enquête auprès de qqs confrères ne se fie pas à son seul jugement * Quand symptômes = peste ne cache pas devant Castel et avoue la Peste * Devant comission sanitaire il manifeste

nécessaire que l’homme se soumette en tout à la souveraine raison, c’est aussi parce que l’usage de cette faculté est le moyen de modeler le monde et d’y vivre mieux. En effet, contrairement aux autres animaux, l’homme est capable de concevoir dans son esprit ce qu’il réalisera ensuite, et de faire advenir librement un monde où il pourra connaître le confort et le repos. La raison étant le moyen de concevoir un monde vivable ainsi que les outils pour les forger doit être la faculté à laquelle les hommes

aventure, Si Chimène a jamais Rodrigue pour mari, 4 Mon espérance est morte et mon esprit guéri. Je souffre cependant d’un tourment incroyable : Jusques à cet hymen Rodrigue m’est aimable ; Je travaille à le perdre, et le perds à regret ; Et de là prend son cours mon déplaisir secret. Je vois avec chagrin que l’amour me contraigne À pousser des soupirs pour ce que je dédaigne ; Je sens en deux partis mon esprit divisé : Si mon courage est haut, mon cœur est embrasé ; Cet hymen m’est fatal, je le

aventure, Si Chimène a jamais Rodrigue pour mari, Mon espérance est morte et mon esprit guéri. Je souffre cependant d’un tourment incroyable : Jusques à cet hymen Rodrigue m’est aimable ; Je travaille à le perdre, et le perds à regret ; Et de là prend son cours mon déplaisir secret. Je vois avec chagrin que l’amour me contraigne À pousser des soupirs pour ce que je dédaigne ; Je sens en deux partis mon esprit divisé : Si mon courage est haut, mon cœur est embrasé ; Cet hymen m’est fatal

faudrait être privé de raison, pour mépriser une chose tant estimable : la comédie, qui a été en vénération dans tous les siècles, ou les sciences fleurissaient ! La comédie, jadis le divertissement des empereurs, et l' entretien des bons esprits : le tableau des passions, l' image de la vie humaine, l' histoire parlante, la philosophie visible, le fléau du vice, et le trône de la vertu. Non, non tant s' en faut qu' elle me soit en horreur, que voyant comme elle est en son lustre parmi

découvriras que le sang est esprit. » L'auteur quand il écrit se veut le reflet du monde qu'il chercher à refaire sur le papier. Ainsi, Victor Hugo dans Les misérables peut avoir une vocation de miroir de son époque. Chez Proust, c'est bien plus profond que cela puisque toute son oeuvre est tournée sur une réflexion sur la littérature. On peut citer un court passage de son texte afin d'illustrer ce propos: "[…] déjà à Combray je fixais avec attention devant mon esprit quelque image qui m’avait forcée

triste aventure, Si Chimène a jamais Rodrigue pour mari, Mon espérance est morte, et mon esprit guéri. Je souffre cependant un tourment incroyable : Jusques à cet hymen Rodrigue m'est aimable ; 115 Je travaille à le perdre, et le perds à regret ; Et de là prend son cours mon déplaisir secret. Je vois avec chagrin que l'amour me contraigne A pousser des soupirs pour ce que je dédaigne ; Je sens en deux partis mon esprit divisé : 120 Si mon courage est haut, mon coeur est embrasé ; Cet hymen m'est fatal

Il est certes rare de se savoir capable de nier l’existence d’un individu si celui-ci vous menace muni d’un canon à votre tempe. La bouche d’un fusil contre la tête et la main du malfaiteur sur votre épaule, le scepticisme sur l’essence même du criminel ne sera plus de mise. De plus, il n’est pas dit que les théories complètement idéalistes, soit l’avis selon lequel nous ne sommes qu’essence puisque la réalité n’est ultimement qu’une conception mentale, ne sont pas sans faille. Ne s’en tenir qu’à