Esthetique Du Monstrueux

plan pour toute l’action, là où une vue rapprochée sur les cosses aurait été attendue. Le plus surprenant est que la caméra recadre à peine lorsque Miles les dépose à terre (8a). L’intensité de ce moment ne tient pas dans la vision des éléments monstrueux mais dans l’hystérie des personnages et le jaillissement des flammes, une bouffée aveuglante au cœur de l’obscurité (8b) qui n’est pas sans rappeler la lumière de la catastrophe dans En quatrième vitesse de Robert Aldrich (cf. p. 6). Le rythme s’emballe

berne le drapeau de l’imagination. Le procès de l’attitude réaliste demande à être instruit, après le procès de l’attitude matérialiste. Celle-ci, plus poétique, d’ailleurs, que la précédente, implique de la part de l’homme un orgueil, certes, monstrueux, mais non une nouvelle et plus complète déchéance. Il convient d’y voir, avant tout, une heureuse réaction contre quelques tendances dérisoires du spiritualisme. Enfin, elle n’est pas incompatible avec une certaine élévation de pensée. Par contre

efficacité scénique dans le théâtre moderne. Conclusion Le rire médiéval, dans toutes ses facettes, est indissociable des conditions culturelles qu’il faut reconstituer : la satire exige la connaissance des valeurs éthiques, esthétiques et sociales ; la parodie suppose celle des rites et des langages ; la fantaisie n’existe que par rapport à un univers cohérent qu’elle peut désorganiser (Daniel Poirion, Précis de Littérature Française du Moyen-Âge) Ce théâtre se constitue

p. 94. 2. Freud, S., [1919] « L’inquiétante étrangeté », dans S. Freud, L’Inquiétante Étrangeté et autres essais, Paris, Gallimard, coll. « Folio », 1985, p. 207-263. 3. Dans un article sur G. Romano, S. Resnik fait l’hypothèse que l’expérience esthétique offre une plongée dans les mystères du fonctionnement de la pensée humaine. Quand G. Romano peint les affres de la passion entre 1 l’inconscient », selon la belle expression de S. Resnik. Quelle biographie de l’inconscient Zola écrit-il ? Quelle

confondent ni avec un simple contenu thématique, ni avec une appréciation psychologique ou morale, encore moins avec une doctrine. Car ce qui importe, c’est de montrer selon quelles procédures se décline ce contenu, se ménage cet effet, s’élabore cette esthétique ou cette construction idéologique ou philosophique. Il convient d’user avec doigté des procédures d’analyse empruntées à la linguistique, à la rhétorique ou à la stylistique. Il est vrai que pour le récit les acquis de la narratologie semblent aujourd’hui

personnages se trouvent-ils à cet endroit ? Quel événement a mené à cette situation ? Quelle est la suite possible ? Que cherchent-ils ? Les visages qui demeurent sans traits laissent l’imagination du spectateur libre ; – impliquer des choix esthétiques précis : la peinture, par le jeu des couleurs et des formes (cubisme) donne une vision du monde particulière. Quelle est-elle ? Peut-on la définir ? – jouer sur plusieurs dimensions complémentaires : l’imagination, l’absence de réalisme.  Exploitation

devant un dessin qui est un chefd’œuvre. Déception toute naturelle à qui n’est pas au courant d’un art fort légitime et que l’on goûte aussitôt qu’on en à découvert le sens et la logique. J’ai écrit là-dessus un petit livre intitulé Méditations esthétiques, les peintres cubiste, mais la seconde partie du titre qui aurait dû être un sous-titre a été imprimée en beaucoup plus gros caractères que la première et est devenue ainsi le titre ( Paris, Figuière, 1912 ou 1913 (?) mais je ne l’ai pas plus que

personnages se trouvent-ils à cet endroit ? Quel événement a mené à cette situation ? Quelle est la suite possible ? Que cherchent-ils ? Les visages qui demeurent sans traits laissent l’imagination du spectateur libre ; – impliquer des choix esthétiques précis : la peinture, par le jeu des couleurs et des formes (cubisme) donne une vision du monde particulière. Quelle est-elle ? Peut-on la définir ? – jouer sur plusieurs dimensions complémentaires : l’imagination, l’absence de réalisme.  Exploitation

définition. C’est ce qu’on appelle l’art. La culture c’est du stable, l’art c’est de l’instable. La culture c’est du général, l’art c’est de l’exception. Si les images ont d’abord été des objets de culte avant de devenir l’objet d’une considération esthétique, il y a quand même quelque chose qui relie les deux façons de construire les images c’est leur capacité d’être destinées à l’invisible. Lorsqu’on destine un objet habituellement inclus dans la sphère utilitaire, donc qui participe de la survie quotidienne

attitude inverse à cette idéalisation, à cette spiritualisation que Nietzsche observe dans le christianisme qui est au fondement des morales européennes, occidentales. Nietzsche parle de monstres moralisants car ce qui est monstrueux dans la volonté de négation, de refus et de destruction, d'extirpation des passions, c'est la négation et la destruction de la vie elle-même. Il se trouve, comme il le dit, que la passion est d'abord stupide, elle-même monstrueuse, mais il ne tient